Sous la pression intérieure, notamment celle des étudiants, qui sont massivement propalestiniens, et les doutes croissants dans le camp démocrate sur les buts de guerre et l'image dégradée de l'Amérique à l'international, Joe Biden s'est senti obligé de lancer une petite opération humanitaire, ou plutôt de communication humanitaire.
Des dizaines de milliers de repas ont donc été parachutés le 2 mars 2024 sur les civils de Gaza menacés par la famine, du fait des bombardements israélo-américains et du blocus en eau, électricité et nourriture autour du camp de la mort.
C'est ce qu'on pourrait appeler de la realpolitik humanitaire.
« Il est extrêmement difficile d'effectuer un largage dans un environnement aussi peuplé que celui de Gaza... La population est très, très dense, et il s'agit d'une zone de guerre/ ».À la place de ce clip hollywoodien, pourquoi ne pas avoir débloqué les convois d'aide humanitaire (1 000 camions attendent à la frontière de l'Égypte, elle-même alliée des USA, enfin, en haut lieu seulement), bloqués par l'armée israélienne sur ordre du politique ?
John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité de la Maison-Blanche
Une opération par les airs semble plus frappante pour l'opinion internationale, qu'il faut dépalestiniser, voilà tout. Bienvenue dans la duplicité américaine.
La voix off marche dans la combine :
« Premiers colis largués par les Américains, accuelilis à Gaza comme un cadeau du ciel. »
On espère qu'au prochain largage d'image, les pilotes d'avion ne vont pas se sentir menacés, comme les pilotes d'hélico israéliens, et tirer dans la foule en contrebas à la mitrailleuse lourde. Ou alors, on dira que les Palestiniens ont été nourris avec des balles.
Le massacre des affamés
De l'armement part d'Inde, blocage des dockers [Lien]
Trafic de drogue également à Varanasi (anciennement Benares et Kashi), Nord-Est de l'inde, d'une masse de touristes Israéliens.