Raconter la vie de
Martha Gellhorn, c'est raconter le vingtième siècle et le parcours d'une femme qui écrit pour comprendre le monde et se libérer de ses peurs. « Travail, opium unique » était sa devise, empruntée à
François Mauriac.
Celle, pour qui l'écriture servait de rempart protecteur, est surtout connue pour ses reportages de guerre : à vingt-neuf ans, elle couvre la Guerre d'Espagne, puis la Seconde
Guerre Mondiale, et tous les conflits du vingtième siècle. Elle a publié une quinzaine de livres de fiction, et elle est l'auteur d'une correspondance foisonnante. Aux États-Unis et au Royaume-Uni, son style inspire encore de nombreux reporters contemporains qui la citent comme leur modèle d'écriture.
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