Des scientifiques américains viennent de publier une étude sur les pierres lunaires qui vient étayer cette théorie en vogue depuis la fin du 19e siècle.

C'est une collision cosmique entre la Terre et un corps nommé Theia qui aurait donné naissance à la Lune. L'impact aurait produit tellement d'énergie que le corps nommé Theia ainsi qu'une bonne partie de la Terre se seraient évaporées.

Cette hypothèse avait d'abord été émise par George Darwin en 1898 et a gagné en crédibilité, en partie grâce aux simulations assistées par ordinateur qui ont démontré qu'une collision de ce type aurait très bien pu créer les dynamiques orbitales que connaissent la Terre et la lune aujourd'hui. Mais jusqu'alors, cette théorie n'en était restée qu'au stade de l'hypothèse, faute de preuves pour la soutenir.

Mais aujourd'hui la théorie pourrait bien être validée grâce à une équipe de l'université de Washington qui ont apporté leur pierre à l'édifice. La clé de leurs recherches ? Le zinc. Les scientifiques auraient comparé la teneur en zinc des pierres de Lune à celle des pierres provenant de la Terre.

Si les pierres lunaires et terrestres se sont avérées similaires, la teneur des pierres lunaires en éléments volatiles était plus faible. Les pierres de Lune étaient ainsi pauvres en sodium, potassium, zinc et en plomb, des élément relativement volatiles qui auraient pu s'évaporer dans une collision géante. Et seule la théorie de l'impact géant peut en effet expliquer cette différence.

Lu sur The Atlantic