François Hollande
© Eric FeferbergLe président français François Hollande s'est dit très préoccupé par la situation au Proche-Orient

L'offensive israélienne sur Gaza se poursuit ce vendredi. L'aviation a procédé à de nombreuses frappes aériennes. Plusieurs ont touché la ville-même de Gaza et le nord de la bande de Gaza, causant de nouveaux morts. Le ministère de l'Intérieur du Hamas, qui dirige Gaza, a été atteint par les tirs. Des témoins ont affirmé que des terrains d'entraînement utilisés par des groupes armés palestiniens avaient été détruits lors des dernières frappes israéliennes.

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a assuré qu'il allait « continuer à prendre toute action nécessaire pour défendre sa population » contre les roquettes. Il avait autorisé, sous condition, une trêve des hostilités pendant la visite du premier ministre égyptien aujourd'hui. Trêve finalement rompue.

Face à cette situation, l'Union européenne, demande une réponse « proportionnée » tout en reconnaissant le droit d'Israël à protéger sa population. François Hollande se dit « très préoccupé ». Et Angela Merkel en appelle à l'Egypte pour pacifier la situation.

L'opération «Pilier de défense» a été déclenchée mercredi avec l'assassinat à Gaza d'Ahmad Jaabari, chef des opérations militaires du Hamas. Les Etats-Unis, pour lesquels la «responsabilité» repose sur le Hamas, ont demandé à l'Egypte, dont le Premier ministre Hicham Qandil se rend vendredi à Gaza, d'user «de son influence régionale» pour aider à mettre fin aux violences.

Deux roquettes ont atteint les environs immédiats de la ville israélienne de Tel Aviv hier soir, une première depuis plus de 20 ans. La ville a de nouveau été prise pour cible dans l'après-midi, sans qu'il y ait de dégâts.