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Olivier Voisin
Un reporter-photographe français, Olivier Voisin, est mort dimanche en Turquie. Il avait été grièvement blessé en Syrie jeudi dernier, alors qu'il accompagnait les soi-disant opposants, cette bande de renégats qui sèment la mort sur leur passage. Agé de 38 ans, sa blessure à la tête, faite par des éclats d'obus la semaine dernière alors qu'il couvrait les opérations terroristes des amis de François Hollande, lui a été fatale.

Ce drame s'était déroulé dans la région d'Idlib (nord de la Syrie). Suite à cela, ayant choisi le mauvais camp, il avait été transféré à l'hôpital international d'Antakya, en Turquie, le berceau des terroristes qui entrent par milliers en Syrie.

Comme on pouvait s'attendre, le président de la République François Hollande, et le Premier ministre Jean-Marc Ayrault, se sont précipités pour lui rendre hommage. Selon un communiqué de l'Elysée:
«Sa disparition rappelle tragiquement les risques pris par les journalistes pour informer nos concitoyens, quels que soient les dangers»
Ici, nous faisons pareil. En revanche, nous ne nous cantonnons pas à pleurer des morts par compassion sélective. Pas de parti pris devant la mort d'un être humain, à moins d'être comme un animal car, la commune mesure entre un homme et un animal, c'est l'instinct. Espérons que ces gens ne sont pas restés à ce niveau de prédation, et qu'ils ont encore un peu d'humanité.