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Marc Ouellet, cardinal de Québec, très souvent cité parmi les « papabili ».
Une association américaine de victimes de prêtres pédophiles qui vient de publier une liste de «douze salopards» parmi les cardinaux pouvant être élus pape, et qui ont selon elle minimisé ou couvert le scandale, a estimé mercredi que «le pire est à venir».

«Nous voulons dire aux prélats qu'ils arrêtent de prétendre que le pire est passé» concernant le scandale des prêtres pédophiles, car «malheureusement le pire est sûrement à venir», affirme le Snap pour qui «le scandale n'a pas encore été dévoilé dans la plupart des pays».

L'association a publié la liste de cardinaux surnommés «les douze salopards» en référence à un film célèbre, en expliquant s'être fondée «sur les actions et déclarations» de ces derniers et en estimant qu'ils seraient «le pire choix pour les enfants». Elle enjoint le conclave de ne pas les choisir comme pape.

Ces cardinaux sont, sans ordre particulier dit le Snap, Oscar Rodriguez Maradiaga (Honduras), Norberto Rivera Carrera (Mexique), Marc Ouellet (Canada), Peter Turkson (Ghana), George Pell (Australie), Tarsicio Bertone (Italie), Angelo Scola (Italie), Leonardo Sandri (Argentine), Dominik Duka (République tchèque), Sean O'Malley (Etats-Unis), Timothy Dolan (Etats-Unis) et Donald Wuerl (Etats-Unis).

Marc Ouellet, cardinal de Québec, et Angelo Scola, de Milan, sont des noms très souvent cités parmi les «papabili».

Le Snap estime que de très nombreux scandales n'ont pas encore été révélés en Afrique, en Asie ou en Amérique latine, parce qu'il y a moins d'enquêtes et des justices moins efficaces dans ces régions.