Cela fait plusieurs mois que les habitants de Pékin n'ont quasiment plus vu le ciel bleu. A la place, ils vivent sous une chape de pollution, dans un nuage permanent de microparticules qui cachent le soleil et encrassent les poumons.

A force de courir après la croissance, la Chine commence à en payer le prix, et il est élevé : l'environnement est sacrifié sauf l'autel du profit.

L'« airpocalypse », comme on le surnomme désormais, est peut-être la goutte d'eau qui pourrait faire déborder le vase. Les Pékinois supportent de moins en moins leurs conditions de vie et commencent à se mobiliser contre cette pollution entêtante.

Reportage dans la capitale chinoise, à la rencontre de nouveaux contestataires et d'autorités qui ont bien du mal à réagir.