enfant et vaccin
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Partout dans le monde les autorités médicales racontent aux parents qu'il a été démontré que la vaccination ne peut provoquer la mort subite d'un bébé, et parfois, ils vont jusqu'à dire que la vaccination empêche ces décès.

Cependant, les études auxquelles on a recours pour justifier ces revendications utilisent des méthodes de recherche qui ne tiennent pas suffisamment compte de la possibilité qu'une vaccination puisse augmenter le risque de mort subite chez les nourrissons plus sensibles.

La méthode des cas-contrôles

La méthode préférée des chercheurs qui se penchent sur ce problème est celle des cas-contrôles. Cette méthode compare les bébés décédés aux autres bébés.

Les chercheurs sélectionnent un groupe de bébés décédés (SMSN) dans une zone géographique particulière. Chaque cas de décès est comparé à deux ou trois cas de bébés vivants que l'on appelle les contrôles. Ensuite, on compare l'histoire de la vaccination du bébé décédé avec l'histoire de la vaccination des deux ou trois autres bébés qui ne sont pas morts. Les bébés qui n'ont reçu aucune vaccination sont exclus de l'étude.

Dans les études qui ont été publiées, les chercheurs ont constaté que lorsque les bébés vivants atteignaient l'âge où le bébé en question est décédé, les bébés vivants avaient reçu plus de doses de vaccin que le bébé décédé. Cette observation a conduit les chercheurs à conclure que la vaccination ne provoquait pas le SMSN. Il s'agit ici d'une conclusion heureuse pour ceux qui veulent promouvoir la vaccination ; mais cette conclusion est loin d'être scientifiquement valable.

Dans les études qui ont été publiées, les chercheurs ont constaté que lorsque les bébés vivants atteignaient l'âge où le bébé en question est décédé, les bébés vivants avaient reçu plus de doses de vaccin que le bébé décédé. Cette observation a conduit les chercheurs à conclure que la vaccination ne provoquait pas le SMSN. Il s'agit ici d'une conclusion heureuse pour ceux qui veulent promouvoir la vaccination ; mais cette conclusion est loin d'être scientifiquement valable.

Le problème avec la méthode des cas-témoins est que l'on a pu comparer des bébés fragiles, susceptibles de mourir d'une attaque immunologique avec des bébés plus robustes qui peuvent survivre à des injections de tissus animaux, de tissus humains, d'huile d'arachide, de germes atténués, de métaux toxiques, de produits chimiques toxiques, de levures génétiquement modifiées... Les études de cas témoins peuvent néanmoins être utiles lorsqu'il s'agit d'étudier des éléments statiques au moment du décès, comme par exemple la comparaison d'un bébé qui suce sa tétine avec un autre ; la comparaison d'un bébé couché sur le ventre avec un autre etc.

Il est évident que les effets de la vaccination ne sont pas statiques, ils continuent à produire leurs effets, et en outre on ne les connaît pas. Le contrôle des facteurs connus qui peuvent augmenter le risque du SMSN n'est pas du tout la même chose que de dire que l'on contrôle les facteurs susceptibles d'augmenter le risque de SMSN après vaccination.

Une découverte importante

Dans l'étude la plus récente avec des cas-témoins qui a été réalisée en Allemagne, les chercheurs ont constaté que les bébés qui sont morts avaient reçu moins de vaccinations que ceux qui étaient encore vivants et que leurs vaccinations avaient été faites plus tardivement. [1]

Ce dernier résultat peut être fort important. Les parents peuvent éprouver des réticences à faire vacciner leur enfant quand ils estiment que celui-ci est particulièrement fragile ou quand ils savent qu'il y a eu des effets secondaires à la vaccination dans la famille. Il y a aussi les parents qui ne sont guère favorables à la vaccination et qui finissent par céder en raison des fortes pressions qui s'exercent sur eux. Ces parents retardent généralement la vaccination par rapport aux dates prescrites.

Il est intéressant de noter que les chercheurs ont trouvé chez les enfants décédés des taux significativement plus élevés de problèmes de développement, des hospitalisations, des examens spéciaux, comme des radiographies et des électrocardiogrammes par rapport aux enfants vivants. [2] Cette découverte pourrait, dans l'esprit de certains vouloir dire que les 22% des bébés qui ont connu ces problèmes étaient davantage susceptibles de décéder de manière inattendue et que la vaccination n'aurait joué aucun rôle dans leur décès.

Par ailleurs, cela pourrait aussi bien signifier que ces bébés plus fragiles ont été plus sensibles à un effet peu connu de la vaccination et que cette vaccination a entraîné leur décès. Une étude de conception différente serait nécessaire pour déterminer si la vaccination n'a pas aussi joué un rôle dans le décès de ces 22 % d'enfants. Le fait que ces bébés aient reçu moins de doses de vaccins que les bébés vivants avec lesquels ils ont été comparés, ne veut pas dire qu'ils n'ont pas été « poussés à bout » par les constituants des vaccins qui sont entrés dans leur corps.

70 % des SMSN se sont produits dans les trois semaines qui ont suivi la vaccination contre la coqueluche.

Troubles métaboliques

Une certaine réflexion a porté sur le rôle que pourraient jouer les troubles métaboliques qui rendraient les enfants sensibles aux effets indésirables des vaccinations. Cette relation a été envisagée par un groupe de médecins, mais aucune étude approfondie n'a été réalisée.

Il y a bien longtemps, j'ai signalé à un pédiatre qui publie des articles sur le SMSN que je considérais inadéquates les études avec cas-témoins sur lesquelles on se basait pour vérifier si la vaccination augmentait le risque de mort subite du nourrisson. Il m'a répondu : « C'est comme cela que l'on a toujours fait. »

Valentina A. Soldatenkova est mathématicienne et physicienne. Elle a également estimé que les études avec cas-témoins étaient insuffisantes pour évaluer la relation entre la vaccination et le SMSN. Dans sa publication, elle critique les études avec cas-témoins comme les méthodes statistiques utilisées pour conclure qu'il n'y a pas de relation entre les vaccinations et les cas de morts subites du nourrisson. [4]

L'Institut de Médecine aux USA a pour mission de publier des études complexes qui tendent à gommer les effets secondaires des vaccins, et c'est exactement ce qu'ils ont fait par rapport à la mort subite du nourrisson et aux vaccins. Leur long rapport sur les études existantes conclut que « les éléments de preuve ne confirment pas un lien de causalité » entre la vaccination et la mort subite du nourrisson.

Soldatenkova souligne que leur rapport aurait plutôt dû préciser : « les preuves sont insuffisantes pour accepter ou rejeter une relation causale entre la mort subite du nourrisson et les vaccins. » [4]

Etudes temporelles

D'autres types d'études souvent citées pour démontrer que les vaccinations ne provoquent pas la mort subite du nourrisson sont les études temporelles. Au cœur même de ces études, on trouve l'hypothèse que si la vaccination devait provoquer une mort subite inexpliquée, cette dernière se produirait endéans les 12 heures, 24 heures, 48 heures, 7 jours ou 14 jours. [5, 6, 7, 8.] Comme personne ne connaît l'impact des vaccins une fois qu'ils ont été injectés dans le corps, il n'est pas possible de connaître les délais endéans lesquels des effets secondaires pourraient se manifester.

Les anticorps ne commencent généralement à apparaître que deux semaines après la vaccination et leur production se prolonge encore pendant quelques semaines. Les chercheurs dont les études sont souvent payées par les fabricants de vaccins, n'ont aucune raison de supposer que les effets négatifs des ingrédients présents dans les vaccins prendraient moins de temps à se manifester qu'il n'en faut pour le développement des anticorps.

Lien possible entre la vaccination et les taux de sucre sanguin

Il n'est pas impossible que certaines morts subites du nourrisson soient provoquées par des taux de sucre dans le sang trop peu élevés. Le Dr C Horwarth a rapporté qu'en Nouvelle-Zélande, au cours d'une période de trois ans, les taux de sucre sanguin de 84 bébés dont le décès était resté inexpliqué avaient été mesurés au cours d'autopsies. Chez 81 d'entre eux, le taux de sucre sanguin avait été jugé inférieur à la normale. [9] D'autres études ont montré que l'hypoglycémie serait fortement associée au SMSN [10, 11, 12, 13]. Lorsque le vaccin de la coqueluche à germes entiers provoque la baisse des taux sanguins, cette baisse commence à se manifester 8 jours après l'injection et atteint son point le plus bas après 12 jours (après l'injection). Le taux redevient normal après environ 24 jours (après l'injection). [14]

Promesse de nouveaux protocoles

De nombreux pays ont adopté des lois rendant obligatoire une autopsie après chaque SMSN. Ces pays ont précisé le protocole à suivre en la matière. C'est là un grand pas en avant. Auparavant, les autopsies étaient seulement réalisées si quelqu'un l'exigeait. A cette époque, on pouvait décider ce qu'il fallait chercher et ce qu'on pouvait ignorer.

L'un des avantages de la mise en place de protocoles d'autopsie est qu'il est aujourd'hui possible de trouver des explications pour certains décès qui jusqu'alors restaient inexpliqués. En Allemagne, par exemple, ce sont ces autopsies qui ont permis de trouver une explication pour 11,2% des cas qui n'ont plus été classés dans les SMSN. [15]

A l'avenir, les protocoles pourront permettre d'identifier les moyens de réduire l'incidence du SMSN. Dans le même temps, ces protocoles pourront mieux permettre de détecter les abus vis-à-vis des enfants, comme aussi empêcher que des parents soient faussement accusés de maltraitance ou de violences. Ces protocoles veulent aussi dire que les médecins ne pourront plus éliminer aussi facilement des réactions qui seraient manifestement liées aux vaccinations et les qualifier de SMSN.

L'utilité des autopsies serait aussi renforcée si elles pouvaient inclure une évaluation des taux de sucre dans le sang au moment du décès, ce qui peut être réalisé même si la glycémie continue à se décomposer pendant un court laps de temps après la mort. [10,16] .

Conclusion

Les cas de mort subite du nourrisson se sont produits bien longtemps avant que n'apparaissent les vaccinations. [17]. Comme les enregistrements de leur incidence n'ont pas été conservés jusqu'à une époque relativement récente, il n'est pas possible de savoir si les taux de SMSN des temps modernes diffèrent de ce qu'ils étaient dans un passé plus lointain. Pour une meilleure compréhension de l'affligeant, phénomène SMSN, il conviendrait d'évaluer les taux de sucre au moment de la mort. Pour chaque vaccin recommandé pour les nourrissons, il conviendrait de vérifier s'ils ne font pas baisser le taux de sucre sanguin après les vaccinations.

Notes

1. Vennemann, M.M., Butterfaß-Bahloul, T., Jorch, G., Brinkmann, B., Findeisen, M., Sauerland, C., et al. (2007). "Sudden infant death syndrome: No increased risk after immunization." Vaccine: 25(2), 336 - 340.

2. Vennemann, M.M., Findeisen, M., Butterfass-Bahloul, T., Jorch, G., Brinkmann, B., Kopcke W. et al. (2005). "Infection, health problems, and health care utilisation, and the risk of sudden infant death syndrome." Archives of Disease in Childhood: 90(5), 520 - 522. http://adc.bmj.com/content/90/5/520.long

3. Wilson, K., Potter, B., Manuel, D., Keelan, J., & Chakraborty P. (2010). "Revisiting the possibility of serious adverse events from the whole cell pertussis vaccine: Were metabolically vulnerable children at risk?" Medical Hypotheses: 74(1), 150 - 154.

4. Soldatenkova, V.A. (2007). "Why case-control studies showed no association between Sudden Infant Death Syndrome and vaccinations." Medical Veritas: 4, 1411 - 1413.http://pdfdownloadfree.net/?pdfurl=1qeXpurpn6Wih-SUpOGunKqnh8PX74XXy...

5. Keens, T.G., Ward, S.L., Gates, E.P., Andree, D.I., & Hart, L.D. (1985). "Ventilatory pattern following diphtheria-tetanus-pertussis immunization in infants at risk for sudden infant death syndrome." American Journal of Diseases of Children: 139(10), 991 - 994.

6. Hoffman, H.J., Hunter, J.C., Damus, K., Pakter, J., Peterson, D.R., van Belle, G., et al. (1987). "Diphtheria-tetanus-pertussis immunization and sudden infant death: results of the National Institute of Child Health and Human Development Cooperative Epidemiological Study of Sudden Infant Death Syndrome risk factors." Pediatrics: 79(4), 598 - 611.

7. Brotherton, J.M., Hull, B.P., Hayen, A., Gidding, H.F., & Burgess, M.A. (2005). "Probability of coincident vaccination in the 24 or 48 hours preceding sudden infant death syndrome death in Australia." Pediatrics: 115