israël
Traduction : Nicole. Modifications : SOTT

De récents aveux selon lesquels l'AIPA, le lobby israélien, reçoit régulièrement quantité d'informations classifiées le place en tant que suspect n°1 comme source de Wikileaks

Wikileaks est comme un programme télé qui ne « décollerait » jamais. Nous avons commencé par un « butez-les » en Irak - le massacre par hélicoptère étant bien vite passé à la trappe - , et nous avons enchaîné sur... eh bien, sur quoi ? Nous avons eu quantités de documents sur l'Afghanistan, soigneusement triés pour orienter les regards vers le Pakistan. Quand s'est posée la question de corroborer tout ça, rien n'est venu.

Compte tenu de la corruption massive et des scandales liés à la drogue, et même des révélations selon lesquelles le Président Karzaï aurait été en pourparlers avec des farceurs se faisant passer pour des Talibans, toutes les infos vraiment croustillantes issues d'Afghanistan ont dû être fourrées dans un autre tiroir. Ensuite, nous avons eu l'Irak. Ah, l'Irak. Là, nous pouvions vérifier. Nous connaissons ceux qui ont rédigé le matériel fuité. Ils nous ont dit que Wikileaks l'avait édité, remanié, et encore plus expurgé que le Pentagone.

Les « Irak War Logs » étaient, eh bien...du flan. Mais il y a une chose qui colle en ce qui concerne Wikileaks et nos prédictions : c'est que la prochaine livrée, censée comporter des millions de documents hautement sensibles, corroborera notre point de vue : Wikileaks, c'est Israël.
Wikileaks est une opération de renseignement destinée à affaiblir et saper le gouvernement américain ; opération orchestrée depuis Tel Aviv et utilisant des dizaines d'agents à la double nationalité, certains aux plus hauts niveaux hiérarchiques, des espions à la solde d'Israël. Par le biais de renseignements fuités soigneusement sélectionnés mélangés à des documents dont il a été prouvé qu'ils étaient falsifiés et qui ont été fournis à une presse contrôlée, pleinement complice, Wikileaks constitue, de fait, un acte de guerre contre les États-Unis.
COMMENT ISRAËL PEUT-IL PASSER AU CRIBLE DES DOCUMENTS DE LA DÉFENSE ?

La semaine passée, dans le cadre d'une poursuite judiciaire concernant un employé de l'AIPAC (le lobby d'Israël) prétendument viré pour avoir été pris en flagrant délit d'espionnage contre les États-Unis, des infos se sont répandues à travers les États-Unis selon lesquelles, dans le cadre de cette affaire civile de 20 millions de $, des preuves seront présentées indiquant que quantité de documents classifiés transitent constamment de l'AIPAC vers Israël. Est-ce que l'AIPAC est Wikileaks ? Le seule signe d'une fuite massive découverte au Pentagone est l'AIPAC. Le papier du Washington Post de la semaine dernière a été enterré plus vite qu'une carpe dans un terrain de jeu : Jeff Stein du Washington Post rapporte les faits suivants :
Rosen affirme que ce qu'il faisait était monnaie courante au sein de l'organisation. Il a déclaré que son prochain coup serait de montrer que l'AIPAC, de loin le groupe de lobbying pro-israélien le plus important à Washington, fait régulièrement passer des informations sensibles du gouvernement étasunien, particulièrement des infos en relation avec le Moyen-Orient. « Je vais produire des preuves documentées selon lesquelles l'AIPAC a confirmé la réception d'informations classifiées », a-t-il dit par e-mail. « La plupart des instances de réception sont difficiles à documenter, parce que des informations reçues oralement comportent rarement des tampons classifiés, ni un avertissement selon lequel l'information est classifiée. »

Mais Rosen a dit qu'il produirait des « déclarations d'employés de l'AIPAC au FBI, des documents internes, des dépositions, des déclarations publiques et d'autres preuves démontrant que [la] réception d'informations classifiées par des employés autres que [lui]... a été tolérée... pendant des mois avant d'être condamnée en mars 2005, à la suite de menaces par les autorités ».
En quoi cela s'applique-t-il à Wikileaks ? La réponse, si nous nous donnons la peine de rassembler les pièces du puzzle, nous saute aux yeux. La preuve, la preuve définitive, se trouvera toutefois dans le dernier lot de documents qui a déjà été préparé, des semaines de travail par des dizaines [d'agents] ayant accès aux documents classifiés, et seul un groupe y a accès et peut opérer en toute impunité, comme le montre cet article de VeteransToday :
L'AIPAC est une imposture. Le groupe a, au fil des ans, détruit quiconque a tenté de dénoncer pour ce qu'il est réellement, un dangereux lobby étranger et un nid d'espions. L'AIPAC est l'organisation la plus crainte de Washington et la plus puissante, au-dessus de toute loi. Un ancien employé de l'AIPAC, Steve Rosen, dont l'AIPAC prétend qu'il était un espion - de façon plus appropriée, un espion « qui s'est fait pincer », affirme aujourd'hui que son ancien employeur ne fait rien d'autre qu'espionner. Rosen demande 20 millions de $ dans sa plainte en diffamation contre l'AIPAC.

Il est loin de n'avoir aucun argument, mais nous avons aussi appris que Rosen est en possession d'une documentation considérable concernant les informations classifiées que l'AIPAC reçoit et diffuse, documentation reçue de... eh bien... appelons-les traîtres au sein du gouvernement US. Nous savons qu'un vaste réseau d'espions opère à Washington et qu'Israël en est le centre.

Nous savons aussi qu'Israël, la Turquie, l'Inde, le Pakistan, la Chine et la Russie s'échangent des secrets étasuniens comme [s'il s'agissait] de cartes de baseball. Nous savons que l'AIPAC est fortement impliqué dans cet espionnage. Nous savons que l'AIPAC prétend posséder des lettres de soutien inconditionnel de 80% des membres du Congrès, qui ont tous reçu des contributions de campagnes arrangées par l'AIPAC, avec nombre d'élections presque entièrement financées par l'AIPAC, un groupe impliqué, selon le Washington Post et Steve Rosen, dans l'espionnage aux États-Unis avec, apparemment, la complicité du FBI lui-même.
QUE CHERCHONS-NOUS, COMMENT POUVONS-NOUS PROUVER QU'ISRAEL OU L'AIPAC POURRAIENT ETRE DERRIERE WIKILEAKS ?

Si nous interrogions l'auteur Jeff Gates, il soulignerait l'aspect « storytelling » [fabulation] de Wikileaks, Assange et ses accusations « intermittentes » de viol, ou le fait que quelqu'un qui réussit à décrocher continuellement des interviews à la télé ne puisse être retrouvé par la police ou les services de sécurité. Nous appelons ça du « storytelling », et Jeff Gates nous dit qu'Israël, la puissance qui tire les ficelles d'Hollywood et de la presse étasunienne, est le « storyteller » [affabulateur] entre tous.

wikileaks
Il y a de meilleures façons de « prouver » - un terme aussi subjectif que toutes les histoires autour du mythe de Wikileaks lui-même ; la preuve, qui dépend toujours de celui qui l'accepte, et qui, comme il en va quasiment toujours, dépend du choix de la presse elle-même de la rapporter ou non - ce qui, si Israël est impliqué, est largement prévisible. L'absence de couverture sur la complicité potentielle d'Israël dans Wikileaks, sachant que l'AIPAC et Israël ont la plus longue histoire d'accès à de l'information classifiée et, de loin, les meilleures raisons de fuiter de l'information, pourrait être considérée comme une preuve concluante en soi.

QU'EST-CE QUI SERA DANS WIKILEAKS ?

Si des citoyens bi-nationaux qui dirigent en grande partie le Pentagone travaillent de concert avec Israël ou l'AIPAC pour formuler les fuites Wiki, comme ça semble être le cas, alors la prochaine fuite servira les objectifs pro-israéliens, même si cela fait du tort aux États-Unis - comme ce fut le cas pour d'autres fuites. Voici les détails du plan israélien :

- Discréditer la politique étrangère d'Obama dans le but d'affaiblir l'influence du président sur le Congrès en ce qui concerne l'arrêt des nouvelles colonies en Palestine et l'expulsion forcée des propriétaires islamiques.
- Des accusations impliquant la Turquie, maintenant à couteaux tirés avec Israël au sujet de l'assassinat de citoyens turcs sur le Mavi Marmara, maintenant reconnue comme une mission purement humanitaire. Ces accusations contre la Turquie peuvent inclure les armes fournies à des terroristes en Irak, accusations fantaisistes au regard de la réalité. Ce qui ne sera PAS rapporté, si l'histoire est « fuitée » soit par Wikileaks, soit par d'autres sources israéliennes telles que « Debka »...« Stratfor »...« FamilySecurityMatters.org ».... ou l'infâme « IsraelNationalNews.com », ce sont les 40 ans de complicité dans les actes mêmes dont ils accusent maintenant la Turquie.
- Plus important : rendre responsable la Turquie des actions du groupe terroriste PKK, longtemps financé par Israël et maintenant accusé d'être allié avec Al-Qaïda, est vital à la stratégie d'Israël contre la Turquie.
- Attendez-vous à ce que le Pakistan soit ciblé, comme d'habitude. Puissance nucléaire islamique possédant une armée de haut niveau d'un million d'hommes qui surpasse Israël de loin, le Pakistan, principal compétiteur pour les dollars d'aide en provenant des États-Unis, un pays qui a des accords avec les États-Unis et qui possède de véritables troupes combattant aux côtés des Américains, se fera lyncher par Wikileaks, comme d'habitude.

WIKILEAKS, C'EST DU PIPEAU DESTINÉ À COUVRIR ISRAËL

Est-ce une coïncidence si les documents qui concernent Israël - son espionnage, son trafic d'influence, les soupçons de complicité de terrorisme, au Yémen, en Irak, au Pakistan, en Somalie et même dans l'attentat de Détroit - si tous ces rapports existent, mais sont classifiés, et vous n'en verrez jamais un sur Wikileaks ? En fait, ils sont la seule information classifiée qui ne sort jamais dans les infos. Est-ce parce que, comme nous l'avons appris, les frontières d'Israël s'étendent jusqu'à l'intérieur de Washington DC, jusqu'à l'intérieur du Pentagone ? Ce que nous ne verrons pas sur Wikileaks :

- Rien dans Wikileaks n'accuse personne, même au Pakistan ou en Afghanistan, de complicité de trafic de drogues, pas plus qu'il n'est fait mention de l'énorme nouvelle industrie de stupéfiants en Irak. Demandez-vous pourquoi.

- L'un des plus grands sujets de plainte au Pentagone, sur lequel ont été écrits plus de documents classifiés que sur aucun autre sujet : « Comment Israel met en danger les États-Unis. »

- En fait, le plus grand débat « classifié » en Amérique concerne le coût que représente le soutien à Israël, une nation qui a une richesse incroyable et des dirigeants tout à fait odieux Les rumeurs courant sur ces questions ne sont pas des rumeurs du tout. Lorsque le général Petraeus a présenté son exposé Powerpoint désormais célèbre à l'amiral Mullen, président du Comité des chefs d'États-majors interarmées, décrivant la façon dont Israël porte atteinte à la politique étrangère étasunienne, il avait des dizaines de milliers de pages de renseignement pour le corroborer. Pas une seule des pages, pas un seul des mots de ces études ne se retrouveront dans Wikileaks.

- Quand le Vice-président Joe Biden a dit au Premier Ministre israélien :
« Ça commence à devenir dangereux pour nous, ce que vous faites sape la sécurité de nos troupes qui se battent en Irak, en Afghanistan et au Pakistan. Ca nous met en danger, et ça met en danger la paix régionale. »
Devons-nous croire que ces déclarations ont été faites en l'air ? En fait, Petraeus, Mullen et Biden ne sont que le sommet de l'iceberg. L'Amiral Mullen, le dirigeant militaire le plus haut gradé des États-Unis après le Commandant en chef, a qualifié à plusieurs reprises la relation entre Israël et les États-Unis de handicap, mais aussi de quelque chose d'encore pire :
Étant donné que les déclarations de l'amiral Mullen, du Vice président Biden, du général Petraeus et d'autres, qui qualifient la relation entre les États-Unis et Israël de désastre militaire, sont évidemment, « édulcorées » pour le public, pouvez-vous imaginer ce que contiennent les rapports classifiés ?
POURQUOI LE PRESIDENT OBAMA A-T-IL PEUR ET POURQUOI L'AMÉRIQUE EST-ELLE PARALYSÉE ?

La plus grande peur d'un président, pire encore que l'impeachment, est de connaître le même sort que Jimmy Carter. Carter, désormais épinglé comme « antisémite » et « ennemi d'État » en Israël, est toujours présenté aux Américains comme l'opposé de ce qu'il est. Les amis d'Israël, s'ils veulent provoquer une scène - ce qui n'est pas trop difficile en Israël, comme vous pouvez le deviner - n'ont qu'à se promener avec un des livres de Jimmy Carter sous le bras. Un t-shirt Yasser Arafat et une veste-suicide sont vus comme à peine pires. Carter a quitté ses fonctions dans des circonstances mystérieuses. Plusieurs désastres, des taux d'intérêt élevés, la crise des otages et la tentative de sauvetage manquée indiquent des signes d'ingérence conspiratrice. Ses véritables crimes étaient :

- Pousser Israël vers une paix durable au Moyen-Orient
- Des politiques monétaires vigilantes à l'égard de la dette
- Le soutien à la Sécurité Sociale et aux soins médicaux [Medicare/Medicaid]
- La répugnance à s'engager dans une aventure militaire

Quand le lobby de la défense et du pétrole se sont rapprochés d'Israël et de Wall Street pour écraser la présidence Carter, la messe était dite. Taux d'intérêt, la « Surprise d'octobre » et les militaires sabotant la tentative de sauvetage des otages - ces choses ont détruit le président Carter, qui, sinon, aurait pu avoir eu un « accident » comme les frères Kennedy. Aujourd'hui, on enseigne à des millions d'Américains qui devraient prier pour le retour de la politique étrangère et du conservatisme fiscal de Carter de le considérer comme un raté. Toutefois, les historiens voient de plus en plus Carter comme le dernier président américain. Chaque dirigeant depuis a été sous la coupe d'Israël.