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Traduction E&R

Krzysztof Jasiewicz, professeur à l'Académie polonaise des sciences et expert renommé en matière de relations polono-juives, a créé un scandale en affirmant, au cours d'une interview donnée la semaine dernière au magazine polonais Focus, que des juifs avaient pris une part active dans le massacre d'autres juifs pendant la Seconde Guerre mondiale.


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Selon Jasiewicz :
« Ces absurdités à propos de juifs tués surtout par des Polonais ont été inventées pour cacher le plus grand secret des juifs. L'ampleur du crime allemand n'a été possible que parce que les juifs eux-mêmes ont participé au meurtre de leurs propres gens. »
Jasiewicz a également affirmé que les juifs avaient provoqué leur Holocauste :
« Voilà des générations que les juifs, mais non l'Église catholique, ont tout fait pour provoquer l'Holocauste. C'est comme si les juifs n'avaient pas retenu leur leçon et n'en avaient encore rien tiré. »
Il a poursuivi en accusant les juifs de nuire à leurs relations avec les Polonais :
« Les juifs ont un problème parce qu'ils sont persuadés qu'ils sont le peuple élu. Ils ont l'impression d'avoir le droit de tout interpréter, y compris la doctrine catholique. Ils critiqueront toujours tout ce que nous avons fait ou ferons. Ce ne sera jamais assez, ce sera toujours mal et pas assez généreux. Je suis convaincu qu'il ne sert à rien de dialoguer avec les juifs, car ça ne mène à rien. »
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Jasiewicz a expliqué que, parce qu'ils sont « aveuglés par leur haine et leur désir de revanche », ils « ont coopéré avec des groupes communistes avant la guerre et ont rejoint la police secrète communiste après la guerre. Je pense que toute personne douée d'un peu d'intelligence et d'éducation comprendra que la version juive n'est pas toujours vraie et pas toujours meilleure que d'autres. »

Le professeur s'en est pris également aux érudits qui croient à la « version juive » et aux érudits juifs qui, dit-il, tentent de cacher leur identité religieuse. Eugeniusz Krol, directeur de l'Institut d'études politiques à l'Académie polonaise des sciences, a comparé les déclarations de Jasiewicz au ton du journal nazi Stürmer : « Je suis choqué et troublé. J'ai parlé à mes collègues et eux aussi sont choqués par cette affaire. »