Traduit de l'anglais par Karibou pour Forum SMC

Oncle Sam_USA
© Inconnu

Obama vient de ratifier une modification à une loi qui obligeait quelques 28 000 hauts fonctionnaires fédéraux à divulguer leur patrimoine en ligne.

Cette partie maintenant modifiée de la loi STOCK Act avait pour but d'endiguer les délits d'initiés dont tous ces hauts fonctionnaires sont susceptibles de se rendre coupables du fait de leur accès privilégié à des informations économiques cruciales.

La modification a été votée unanimement au sénat sans aucune discussion ni descriptif d'aucune sorte au perchoir le mardi, il en a été de même à la chambre des représentants le vendredi suivant, aucun soucis pour s'entendre, tous d'accord pour faire profil bas.

D'ailleurs avant qu'Obama n'entérine finalement leur vote le lundi d'après, le congrès avait déjà reporté par deux fois en un an la mise en application du Stock Act original.

Ce Stock Act original avait été signé par Obama avec force publicité il y a donc maintenant un an et lui même disait que cette loi s'attaquerait au déficit de confiance qui existe entre Washington et le reste de la nation.

Une commission que le congrès avait commandité dans le cadre d'un report d'application pour statuer sur les conséquences de cette application du Stock Act original a rendu ses conclusions en mars 2013.

Elle a expliqué que cela menaçait inutilement la sécurité des employés gouvernementaux à l'étranger et que cela rendait difficile pour le secteur public d'attirer et de retenir les talents.

L'obligation de divulgation de patrimoine en ligne s'applique néanmoins toujours au président, vice président, membres du congrès, candidats au congrès, ainsi qu'à certains employés gouvernementaux confirmés par le sénat ou nommés par le président.

Cette base de donnée sera mise en place au début de l'année 2014.

Cela faisait maintenant plusieurs années que de multiples versions de la loi Stock Act étaient proposées, le travail législatif avait été fortement accéléré par la divulgation dans les médias que de multiples membres du congrès auraient profité d'informations confidentielles liée à leur travail législatif pour tricher en bourse.

Allégations démenties par les intéressés évidemment sauf que dorénavant les membres du congrès seront soumis à la législation s'appliquant aux acteurs du marché et de la finance...