C'est en exposant des femelles à une situation de stress, avant qu'elles ne tombent enceintes, que les chercheurs sont arrivés à ces résultats. En effet, les scientifiques ont remarqué que le code génétique des bébés était altéré si leur mère avait connu une forte période de stress pré-grossesse. Les changements ont été découverts au niveau du gène appelé CRF-1, lié au système de contrôle du stress.
Les expériences ont ainsi été réalisées sur des souris, organisées en deux groupes. Au moment de leur adolescence, les rongeurs du premier groupe ont subi quelques situations stressantes, comme des changements de température. Le deuxième groupe quant à lui a été plus chanceux et n'a pas été exposé au stress. Puis les semaines passent et c'est le moment où les souris s'accouplent.
Il s'agit ensuite d'observer les répercussions de ces tests sur les nouveaux nés des différentes femelles. Et force est de constater qu'une forme évoluée du gène CRF-1 a été détectée chez les bébés souris venant de mères ayant été mises sous pression. Qu'ils aient côtoyé ou non leur mère après leur naissance, ils ont tous été influencé par le stress de leur mère.
La dernière partie de l'étude a consisté à comparer les progénitures qui sont issues d'une mère stressée et celles qui sont nées d'une mère "normale" en fonction de l'évolution du gène CRF-1.
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D'après les résultats, l'altération du gène en question semble dépendre en réalité de trois facteurs :
- le sexe du nouveau-né
- le stress de la mère
- le stress éprouvé par le bébé lui-même
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