Hollande
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"Oradour est un cri que j'entendrai toujours quand il y aura d'autres massacres", a affirmé François Hollande, ajoutant : "Notre présence, c'est l'affirmation d'une promesse de défendre les droits de l'homme chaque fois qu'ils sont violés près de chez nous ou loin d'ici, promesse de refuser l'inacceptable partout où il se produit." Et de poursuivre: "Cette vigilance, cette intransigeance, nous la devons aux suppliciés du 10 juin 1944, ils nous rappellent à nos devoirs, à nos consciences, ils sont les témoins qui brisent l'indifférence quand elle devient lâcheté."

Il faut être absolument indécent pour instrumentaliser un drame historique à des fins de propagande guerrière en Syrie., comme l'a fait le "chef de guerre" en faisant grossièrement allusion à la situation en Syrie. Comme disait le scénariste Michel Audiard, "Les cons osent tout. C'est même à cela qu'on les reconnaît". On ne dira pas le contraire après une telle récupération politicienne sur fond de pornographie mémorielle.

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D'un crime contre l'Humanité à Oradour sur Glane à la préparation d'une autre barbarie en Syrie. C'est ce qu'il faut retenir de l'apparition du "justicier de l'Elysée" en compagnie du président allemand, Joachim Gauck, dans la ville martyre d'Oradour-sur-Glane, où le 10 juin 1944, 642 personnes, dont 205 enfants, ont été massacrées par une unité de la division SS Das Reich.

Cruelle ironie de l'histoire, après la mise en scène pour faire pleurer dans les chaumières en France et en Allemagne, François Hollande ira semer la mort, le chaos, le sang et la désolation en Syrie. Et c'est d'autant plus inquiétant et criminel que "l'expédition punitive" contre le président Bachar Al Assad fera passer les tueries nazies pour un détail de l'histoire. C'est dire combien celui qui veut "punir" le méchant Assad est sur le point de faire passer les dignitaires nazis pour des enfants de chœur. Quelle faillite morale et idéologique !