Traduction SOTT

John Kerry
© InconnuLa tête de mort nouvelle version. John Kerry : porte-parole des psychopathes au pouvoir.
Le psychopathe belliqueux John Kerry a, encore une fois, essayé de persuader le monde, de soutenir une attaque contre des basanés « au-delà des océans ». Alors que je regardais son discours il y a quelques jours, j'avais beaucoup de choses à dire en réponse. Malheureusement, je n'avais pas été invité à assister à l'événement. Donc, j'ai écrit mes réponses ici, pour les seules personnes qui importent réellement en ce monde, c'est-à-dire pas John Kerry ou sa coterie de maîtres et serviteurs psychopathiques. Il y en a beaucoup. Trop même.
Cela fait maintenant plusieurs jours que le président Obama consulte le Congrès et parle avec des dirigeants du monde de la situation en Syrie.

Et la nuit dernière, le président a demandé à toute son équipe de sécurité nationale de consulter également les dirigeants du Congrès, y compris les dirigeants des comités parlementaires de sécurité nationale. Et il nous a demandé de nous consulter sur ce que nous savons des horribles attentats aux armes chimiques qui ont eu lieu dans la banlieue de Damas la semaine dernière.

Je vais vous dire, moi qui ai passé presque trois décennies au Congrès des États-Unis, que je sais que cette consultation est le bon moyen pour un président de décider si l'on doit utiliser la force militaire et quand et comment. Et il est important de poser les questions difficiles et de recevoir les réponses pénibles avant de passer à l'action, pas juste après.
Ouais bon point Johnny boy, « arranger les faits selon la politique » en 2002/2003 n'a pas trop bien fonctionné, hein ? Et cela pose quelques problèmes quand vient le temps de tromper la populace une fois de plus avec les mêmes vieux mensonges éculés et chargés d'émotions.
Et je crois, tout comme le président Obama, qu'il est également important de discuter de ceci directement avec le peuple des États-Unis. Il est de notre responsabilité de parler avec les citoyens qui nous ont confié, à nous les membres de l'administration et du Congrès, la responsabilité de leur sécurité.
Oh, bien sûr ! Vous prenez simplement les devants et « discutez » avec nous tous en nous parlant franchement de ce nouveau « gros méchant » et de toutes les horreurs qu'il a infligé au monde, sans oublier les pauvres enfants et à quel point vous compatissez avec eux.
C'est pourquoi la sortie, ce matin, de l'appréciation non confidentielle du gouvernement sur ce qui a eu lieu en Syrie est si importante. Ses conclusions sont aussi claires qu'irréfutables. Je ne vous demande pas de me croire sur parole. Lisez vous-même, vous tous qui écoutez, vous tous, lisez par vous-mêmes les preuves provenant de milliers de sources, des preuves qui sont déjà disponibles au public.

Et lisez par vous-mêmes le verdict rendu par notre communauté de renseignements sur l'attaque aux armes chimiques que le régime d'Assad a infligé à l'opposition et sur les quartiers contrôlés ou disputés par l'opposition dans la banlieue de Damas le matin du 21 août.
Ouais, nous avons tous lu nous-mêmes le document de quatre pages qu'un larbin du département d'État a concocté, mais ça n'a pas vraiment d'intérêt vu que vous êtes essentiellement en train de nous le lire actuellement.
Notre communauté de renseignements a attentivement examiné et ré-examiné les informations concernant cette attaque. Et je vous dirais même qu'elle l'a fait en gardant bien en tête l'expérience de l'Irak. Nous ne répéterons pas ce moment. En conséquence, nous avons pris des mesures sans précédents pour déclassifier et mettre les faits à disposition pour que les gens puissent juger par eux-mêmes.
C'est vraiment bon d'entendre que vous ne répéterez pas « ce moment », ce moment unique qui a en quelque sorte duré plusieurs années où vous et ceux de votre espèce avez comploté derrière des portes closes pour concocter un plan sur la façon de convaincre le monde que Saddam était tellement « méchant » que l'armée américaine devait envahir et occuper le pays pendant 10 ans et tuer 1,5 million d'Irakiens dans la foulée. Parlez-nous aussi de « ce moment » où vous avez utilisé les attentats du 11 septembre pour justifier le lancement d'une « guerre contre le terrorisme » sans fin sur toute la planète. Parlez-nous de « ce moment » où vous pensiez que vous pourriez rendre Saddam responsable du 11 septembre, et quand cela a échoué, où vous avez inventé des « armes de destruction massive », et quand le mensonge a été révélé, où vous avez simplement dit : « Eh bien, c'est du passé ! »
Malgré tout, pour protéger nos sources et nos méthodes, une partie de ce que nous savons sera uniquement disponible aux membres du Congrès, les représentants du peuple des États-Unis. Cela veut dire qu'il y a des choses que nous savons dont nous ne pouvons pas parler publiquement.
Bien sûr ! Vous DEVEZ absolument empêcher le public d'avoir accès aux VRAIES preuves et, à la place, simplement proclamer des choses qui, selon vous, sont soutenues par les preuves réelles que vous ne pouvez pas nous montrer, parce que, eh bien, la sécurité nationale serait sérieusement menacée si tout le monde se rendait compte que vos preuves en fait n'existent pas. Donc oui, mieux vaut garder ces feuilles de papier blanches « classées confidentielles ».
Donc que savons-nous vraiment dont nous pouvons parler ?
Eh bien Johnny, c'est dans des moments comme celui-ci que j'aime me rappeler les paroles d'un de vos co-psychopathes au pouvoir :
« Il y a des choses connues que nous connaissons. Ce sont des choses que nous savons que nous savons. Il y a des choses inconnues que nous connaissons. C'est-à-dire qu'il y a des choses que nous savons que nous ne savons pas. Mais ils y a aussi des choses inconnues que nous ne connaissons pas. Il y a des choses que nous ne savons pas que nous ne savons pas. »

- Donald Rumsfeld le 2 février 2002 à la séance d'information de presse où il a abordé la question de l'absence de preuves reliant le gouvernement irakien à l'approvisionnement de groupes terroristes en armes de destruction massive.
Vous voyez ce que je veux dire ?
Eh bien, nous savons que le régime d'Assad a le plus important programme d'armes chimiques de tout le Moyen-Orient.
Euh... attendez une seconde. Qu'en est-t-il du programme d'armes chimiques d'Israël ? Quand le vol israélien El Al 1862 s'est écrasé en route vers Tel Aviv en 1992, 190 litres de méthylphosphonate de diméthyle, un produit chimique inscrit au tableau 2 de la CIAC utilisé dans la synthèse du gaz sarin, a été retrouvé dans la cargaison. En 1993, le Bureau d'évaluation technologique de la prolifération d'armes de destruction massive du congrès des États-Unis enregistrait Israël comme pays généralement signalé pour avoir des capacités de guerre chimique offensive non déclarées. L'ancien assistant parlementaire du secrétaire à la défense des États-Unis responsable de la défense chimique et biologique, Bill Richardson, a déclaré en 1998 : « Je n'ai aucun doute qu'Israël travaille sur des moyens d'offensives à la fois chimiques et biologiques depuis longtemps... Il n'y a aucun doute qu'ils ont de ces choses depuis des années. »

L'ancien chef de bureau de Jérusalem pour United Press International et auteur de Triple Cross, un livre de 1990 sur la dénonciation du secret nucléaire israélien, Louis Toscano, a dit :
« Je n'ai jamais vraiment eu de doutes qu'ils [Israel] produisaient un arsenal d'armes chimiques limité. En fait, des rumeurs circulaient partout qu'une usine chimique opérait sous l'apparence d'un centre de recherche universitaire autour d'Haifa », a dit Toscano. « Ce qui rend tout ceci encore plus dangereux est qu'eux, contrairement à Saddam ou tout autre croque-mitaine du Moyen-Orient, ont développé des systèmes d'armes capables de délivrer de telles armes. »
Et peut-être que vous n'avez pas remarqué Johnny, mais le programme d'armes chimiques de la Syrie date de plusieurs décennies. Ce qui rend cette photo de vous datant de 2011 un peu embarrassante.

Le sénateur John Kerry, sa femme, le président syrien Bahar al-Assad et sa femme, à Damas en 2011.
© InconnuLe sénateur John Kerry, sa femme, le président syrien Bahar al-Assad et sa femme, à Damas en 2011.
« Plus tard en 2011, Kerry a fait l’éloge de la « grande générosité » d'Assad. »
Nous savons que le régime a utilisé ces armes plusieurs fois cette année, et les a utilisées à plus petite échelle mais l'a tout de même utilisé contre son propre peuple, y compris un endroit pas très loin de celui où l'attaque de mercredi dernier a eu lieu.
Euh... attendez une minute. En mai 2013, l'ONU a fait une enquête sur la prétendue utilisation d'armes chimiques en Syrie et a conclu qu'elles avaient été utilisées par les « Rebelles », alias « Al-Qaïda », alias vos copains en Syrie. Pour être juste, vu que les « rebelles » sont une bande de mercenaires engagés par la CIA provenant de partout SAUF de la Syrie, je suppose que nous ne pouvons pas les accuser d'utiliser des armes chimiques contre « leur propre peuple ». Non pas qu'ils ne le feraient pas si la CIA les payait suffisamment pour le faire.
Nous savons que le régime était particulièrement déterminé à débarrasser les banlieues de Damas de l'opposition et qu'il a été frustré de ne pas avoir réussi à le faire.
En fait, l'armée syrienne a avancé très rapidement contre les forces 'Al-Qaïda' de l'Occident et a plus ou moins débarrassé Damas des terroristes que vous et la CIA supportaient. Donc il n'y avait absolument aucune raison pour l'armée syrienne d'utiliser des armes chimiques. En fait, croire à l'idée que le gouvernement syrien aurait ordonné à l'armée d'utiliser des armes chimiques le jour même où les inspecteurs de l'ONU étaient à Damas, nous demanderait tous de croire que le gouvernement syrien voulait vraiment donner aux États-Unis une excuse pour appeler à une attaque occidentale contre la Syrie, parce que c'est précisément ce qui est arrivé. Malheureusement, il n'y a aucune preuve qu'Assad ou le gouvernement syrien est aussi fou que vous semblez l'être Johnny.
Nous savons que pendant les trois jours précédant l'attaque, des membres du personnel des armes chimiques du régime syrien faisaient des préparatifs sur le terrain dans le secteur.

Et nous savons que des éléments du régime syrien se sont fait dire de se préparer aux attaques en mettant des masques à gaz et en prenant des précautions associées aux armes chimiques.

Nous savons que c'étaient des instructions spécifiques.
Eh bien, vous dites que vous « savez » ces choses, mais ni vous ni votre rapport ne fournissez aucune preuve, donc malgré ce que vous avez dit au début, que nous ne devrions pas « vous croire sur parole », il semble que c'est exactement ce que nous allons devoir faire. Exactement comme pour les armes de destruction massive inexistantes de Saddam en 2003.
Nous savons d'où les fusées ont été lancées, et à quelle heure. Nous savons où elles ont atterri et quand. Nous savons que les fusées provenaient seulement de secteurs contrôlés par le régime et se sont seulement rendues dans les quartiers contrôlés ou disputés par l'opposition.
Encore une fois vous ne fournissez aucune preuve. Cette affirmation en particulier serait convaincante, SI vous aviez une preuve de sa véracité, mais je suppose qu'il s'agit de la « preuve » que vous ne pouvez pas révéler au public. C'est dommage, nous allons simplement devoir « vous croire sur parole », comme pour les armes de destruction massive de Saddam en 2003.
Et nous savons, tout comme le monde le sait, qu'à peine 90 minutes plus tard les médias sociaux se sont déchaînés. De nos propres yeux nous avons vu les milliers de rapports provenant de 11 sites différents dans la banlieue de Damas. Ils ont tous montré et fait état de victimes qui avaient de la difficulté à respirer, des gens en proie à des spasmes, toussant, dont le cœur battait vite, l'écume à la bouche, inconscients et morts. Et nous savons que c'étaient des citoyens syriens ordinaires qui ont rapporté toutes ces horreurs.
Eh bien, oui, nous avons vu les vidéos. Mais nous montrent-elles vraiment ce que vous dites qu'elles nous montrent ? Nous montrent-elles vraiment les résultats d'une attaque à l'arme chimique ? Peut-être, mais ce qu'elles ne nous montrent PAS c'est qui est responsable. C'est assez incroyable que justement vous, vous fiez à des vidéos de Youtube comme preuve, Johnny boy. C'est dommage que vous et le gouvernement des États-Unis ne considérez pas d'autres vidéos sur Youtube comme preuve aussi suffisante pour « savoir » que l'explication officielle des attentats du 11 septembre est un MENSONGE.
Et ce qui est tout aussi important, nous savons que les docteurs et les infirmières qui les ont soignés n'ont pas rapporté - pas une égratignure, pas une seule blessure d'éclat d'obus, pas une seule coupure, pas un seul bruit de fusil. Nous avons vu des rangées de morts alignés dans des linges mortuaires, le lin blanc même pas taché d'une seule goutte de sang.
En effet, nous avons tous vu cette séquence. Mais vous n'avez toujours PAS fourni de PREUVE désignant qui était responsable.
Au lieu d'être sagement dans leur lit à la maison, nous avons vu des rangées d'enfants côte à côte, étendus sur le plancher d'un hôpital, tous morts du gaz d'Assad et entourés de leurs parents et grand-parents qui ont subi le même sort.
« Le gaz d'Assad » ?? Une once de preuve ne serait pas de refus. Jusqu'ici, vous n'avez fait que lancer des allégations en l'air et les avez emmitouflées de références émotionnelles à des enfants morts. L'histoire moderne est remplie de cadavres d'enfants morts, tués par des armes chimiques utilisées par l'armée américaine. Vous rappelez-vous du Vietnam et de l'« agent orange » ? Le résultat a été 4,8 millions de morts et 500 000 enfants qui sont nés difformes. Parmi les choses que vous « savez », Johnny, connaissez-vous la signification du mot « hypocrite » ?
Le gouvernement des États-Unis sait maintenant qu'au moins 1 429 Syriens sont morts dans cette attaque, dont au moins 426 enfants. Même les secouristes, les docteurs et infirmiers qui ont essayé de les sauver, sont devenus des victimes eux-mêmes. Nous les avons vus avoir du mal à respirer, terrifiés à l'idée que leurs propres vies étaient en danger.
Voilà qui est étrange, parce que plusieurs experts en armes chimiques ont déclaré par rapport aux vidéos en question qu'il était étrange qu'aucun des secouristes ne semblait être affecté par le supposé gaz, et qu'aucun d'entre eux ne portait de masque. Mais c'est bien de voir que vous êtes fidèle à vos amis d' « Al-Qaïda » en Syrie, et utilisez LEURS statistiques sur le nombre de morts, au lieu d'utiliser les statistiques officielles de groupes comme Médecins Sans Frontières et l' Observatoire syrien pour les droits de l'Homme qui mettent le nombre de morts à 355 et 322, respectivement.
C'est l'horreur sans discrimination, inconcevable des armes chimiques. C'est ce qu'Assad a fait à son propre peuple.
Encore une fois, Johnny, c'est VOTRE affirmation, que vous faites sans fournir LA MOINDRE preuve.
Nous savons également plusieurs détails perturbants à propos des retombées de l'attaque. Nous savons qu'un haut fonctionnaire du régime qui était au courant de l'attaque a confirmé que des armes chimiques ont été utilisées par le régime, a examiné l'impact, et avait vraiment peur d'être découverts.

Nous le savons.
Peut-il y avoir QUOI QUE CE SOIT de plus manipulateur que « nous le savons » ?? Vous ne savez RIEN. Vous faites des ALLÉGATIONS ! Et il semble que les « preuves » nécessaires pour les prouver sont celles que vous ne pouvez pas partager avec le public. Auquel cas, ces « preuves » sont inutiles.
Et nous savons ce qu'ils ont fait ensuite. J'ai personnellement appelé le ministre des affaires étrangères syrien, et je lui ai dit, « Si, comme vous le dites, votre pays n'a rien à cacher, alors laisser entrer l'ONU immédiatement et donnez lui un accès sans restriction, pour qu'il puisse avoir l'opportunité de raconter votre histoire. »

À la place, pendant quatre jours, ils ont bombardé le quartier pour détruire les preuves, bombardé chaque pâté de maison à un rythme quatre fois supérieur à celui des derniers dix jours. Et, quand les inspecteurs de l'ONU y ont finalement eu accès, cet accès - comme nous le savons - était restreint et contrôlé.
« Bombardé le quartier pour détruire les preuves » ?? Et où est la preuve de ce que vous affirmez ? Pourquoi ne pouvons-nous pas supposer que l'armée syrienne a bombardé le quartier parce que les rebelles syrien, alias « Al-Qaïda », étaient là, ce que vous admettez vous-même ?
La communauté des renseignements des États-Unis a une grande confiance, une grande confiance en toutes ces choses que j'ai énumérées, en toutes ces choses que nous savons - toutes. C'est le bon sens. Ce sont des preuves. Ce sont des faits.
Et pourtant, vous ne pouvez en fournir AUCUNE PREUVE. Je vois. Et le Congrès ? Que pense-t-il de vos preuves ? Apparemment, pas grand chose.
Donc, la question principale n'est plus, que savons-nous. La question est, qu'est-ce que nous - nous collectivement - qu'est-ce que nous, le monde, allons faire.
Vous vous attendez à ce que le monde « fasse » quelque chose à propos de la Syrie quand vous ne présentez AUCUNE PREUVE pour soutenir vos allégations ??
Lors des précédentes tourmentes qui sont apparues au cours de l'histoire, quand nous avions le pouvoir d'empêcher que des crimes innommables soient commis, nous avons été mis en garde contre la tentation de détourner le regard. L'histoire est pleine de dirigeants qui ont été mis en garde contre l'inaction, l'indifférence et surtout contre le silence au moment où c'était le plus important.
En effet. Martin Luther King a dénoncé la guerre du Vietnam, et cependant, le gouvernement des États-Unis a regardé de l'autre côté et tué des millions de personnes.
Nos choix, dans l'histoire, ont de graves conséquences. Et notre choix aujourd'hui a de graves conséquences. C'est important qu'il y a presque 100 ans, en réponse directe à l'horreur totale et à l'inhumanité de la première guerre mondiale, le monde civilisé s'est mis d'accord pour que les armes chimiques ne soient plus jamais utilisées. C'était la résolution du monde en ce temps-là. Et ça a été le début de presque un siècle d'effort pour créer une ligne rouge claire pour la communauté internationale.
Bon point. Et la première utilisation des armes chimiques s'est produite pendant la première guerre mondiale, et fut soutenue et encouragée avec enthousiasme par nul autre que votre ancêtre idéologique, Winston Churchill.
Il est important aujourd'hui que nous travaillons en tant que communauté internationale pour débarrasser le monde de ses pires armes. C'est pourquoi nous avons signé des accords comme le Traité de réduction des armes stratégiques, le Nouveau Traité de réduction des armes stratégiques, la Convention sur l'interdiction des armes chimiques, que plus de 180 pays, dont l'Iran, l'Irak et le Liban, ont signé.
Le gouvernement des États-Unis a des antécédents de « soutien » intéressants envers la Convention sur l'interdiction des armes chimiques (CIAC) et ceux qui tentent de la respecter. Par exemple, deux principaux organismes internationaux ont pour mission de superviser la mise en œuvre de la CIAC. L'un d'eux opère sous l'égide de l'ONU. L'autre est l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). En 2002, le directeur général de l'OIAC était José Bustani. À ce moment-là, M. Bustani a clairement fait savoir qu'il était prêt et capable de persuader le gouvernement irakien de s'engager dans l'OIAC, donnant ainsi aux inspecteurs de l'OIAC un accès total au prétendu arsenal d'armes chimiques de l'Irak. Mais M. Bustani n'a jamais pu poursuivre son initiative parce que John Bolton, au nom du gouvernement des États-Unis, a fait renvoyer M. Bustani de l'OIAC sous la menace implicite que si les autres membres refusaient d'accepter ce « coup d'État » particulier orchestré par les États-Unis, le gouvernement étasunien refuserait de payer le reste de ses cotisations à l'organisation. Ceci a incité à la conjecture que d'autres pays ont accepté l'initiative des États-Unis pour éviter de priver l'organisation des fonds dont elle avait besoin. La raison pour laquelle le gouvernement Bush était déterminé à éliminer Bustani devrait être claire. Si Saddam s'était engagé dans l'OIAC, le gouvernement étasunien n'aurait pas pu continuer à promouvoir les fausses allégations que Saddam possédait des armes de destruction massive et avait l'intention de les utiliser contre eux.
C'est important pour notre sécurité et pour celle de nos alliés. C'est important pour Israël. C'est important pour nos amis proches, la Jordanie, la Turquie et le Liban, qui sont tous à deux pas de Damas. Il importe pour tous ces pays de savoir où se trouvent les armes chimiques syriennes - et si elles sont laissées sans surveillance elles peuvent causer encore plus de mort et de destruction chez ces amis.
C'est de l'alarmisme flagrant et de l'absurdité totale, Johnny boy. La Syrie n'a jamais utilisé d'armes chimiques, ou tout autre sorte d'armes, contre ses voisins.
Et c'est extrêmement important pour la crédibilité et les intérêts futurs des États-Unis d'Amérique et de nos alliés. C'est important parce que plusieurs autres pays, dont les politiques ont mis au défi ces normes internationales, nous observent. Ils nous observent. Ils veulent voir si les États-Unis et nos amis sommes des gens de parole.

C'est directement relié à notre crédibilité et si les autres pays croient encore les États-Unis quand ils disent quelque chose. Ils observent pour voir si la Syrie peut s'en sortir impunément, parce que peut-être qu'ils pourraient aussi mettre le monde en danger.
Il n'y a pas de raison de s'alarmer Johnny, le monde entier sait déjà que le gouvernement des États-Unis ne dit jamais vraiment la vérité, sauf quand il menace d'envahir et d'occuper d'autres pays sur la base de preuves de « malfaisance » fabriquées.
Et ne vous y trompez pas, dans un monde de plus en plus compliqué de violence extrémiste sectaire et religieuse, ce que nous choisissons de faire ou non a de réelles implications sur notre propre sécurité. Certains mentionnent le risque de passer à l'action. Mais nous devons nous demander, « Quel est le risque de ne rien faire ? »
C'est un « risque » que le gouvernement étasunien n'a jamais pris. Ça serait peut-être bien d'essayer pour une fois ? Le monde pourrait peut-être même profiter d'un peu de paix pendant un certain temps, sans que le gouvernement étasunien décide constamment d'agir contre d'autres nations souveraines sur la base d'accusations montées de toutes pièces. Vu que le gouvernement étasunien est directement responsable des deux ans et demi de carnage en Syrie, je suppose que le peuple syrien serait enchanté si vous, Johnny boy, et vos amis psychopathes aux États-Unis, vous mêliez de vos propres affaires.
C'est important parce que si nous choisissons de vivre dans un monde où une brute et un meurtrier comme Bashar al-Assad peut tuer au gaz des milliers de ses citoyens impunément, même après que les États-Unis et nos alliés aient dit non, et qu'ensuite le monde ne fasse rien, notre détermination sera constamment testée et il n'y aura de cesse aux dangers qui viendront de ces autres qui croient qu'ils peuvent faire ce qu'ils veulent.
Ça c'est tout simplement de la diffamation, Johnny. Il n'y a aucune preuve qu'Assad est un meurtrier, et certainement aucune preuve qu'il a « tué au gaz des milliers de ses concitoyens ». En passant, est-ce techniquement exact d'utiliser « des milliers » pour se référer à 1 429 personnes ? Mais j'oubliais que vous ne proférez que des absurdités, alors pourquoi est-ce que je m'attendrais à ce que vos propos aient un sens.
C'est important aussi au-delà des limites des frontières de la Syrie. Il s'agit de savoir si l'Iran, qui a été lui-même victime d'attaques aux armes chimiques, se sentira désormais encouragé à obtenir des armes nucléaires en l'absence d'action.
Je me demandais quand vous amèneriez l'Iran dans la discussion. Donc, si je comprends bien : l'utilisation d'armes chimiques par Assad, dont on n'a aucune preuve, va en quelque sorte accélérer le programme nucléaire de l'Iran ? Si c'est le cas, je crois que vous devriez partager cette information avec les Iraniens ; je suis sûr qu'il seraient très intéressés d'entendre comment ça pourrait marcher.
Il s'agit du Hezbollah, de la Corée du Nord et de tout autre groupe terroriste ou dictateur qui pourraient envisager d'utiliser des armes de destruction massive. Se souviendront-ils que le régime d'Assad a été empêché d'utiliser ces armes en ce moment et dans le futur ? Ou se souviendront-ils que le monde n'a pas réagi et a créé l'impunité ?
Mais vous avez oublié le croque-mitaine ! Comment tout ceci va toucher le croque-mitaine et son complot à long terme et connu de tout le monde contre les enfants du monde entier ?
Donc ce qui nous préoccupe n'est pas simplement une contrée éloignée au-delà des océans. Il ne s'agit pas de cela. Ce qui nous préoccupe dans la cause du peuple syrien sans défense sont les choix qui vont avoir un impact direct sur notre rôle et nos intérêts dans le monde.
Vous voulez dire que c'est pour rappeler au monde entier que les États-Unis devraient avoir le droit d'inventer des preuves quand ça leur tente et de les utiliser pour justifier des attaques sur des nations souveraines ? Ne vous inquiétez pas, le monde entier sait très bien ce que le gouvernement étasunien est et ce qu'il fait. Entre parenthèses, il n'y a qu'un seul « océan » entre les États-Unis et la Syrie.
Il s'agit aussi profondément de la question de notre identité. Nous sommes les États-Unis d'Amérique. Nous sommes le pays qui a essayé, pas toujours avec succès, mais qui a toujours essayé d'honorer un ensemble de valeurs universelles autour desquelles nous avons organisé nos vies et nos aspirations.
Et bien, je suis sûr que vous aimeriez le croire, Johnny, mais malheureusement la vérité est que l'histoire démontre que les États-Unis ont été le tyran prééminent du globe ces 100 dernières années. Depuis la deuxième guerre mondiale, des millions d'innocents ont été massacrés par l'armée des États-Unis, sur les ordres du gouvernement étasunien et par la CIA et leurs armées et escadrons de la mort mandatés. Mais, je comprends, quand l'armée étasunienne a lâché des centaines de tonnes d'« agent Orange » sur des villageois vietnamiens durant la guerre du Vietnam, elle « essayait d'honorer un ensemble de valeurs universelles ».
Ce crime contre la conscience, ce crime contre l'humanité, ce crime contre les principes les plus fondamentaux de la communauté internationale, contre les normes de la communauté internationale, nous préoccupe.
Depuis quand les crimes contre les principes les plus fondamentaux de la communauté internationale vous importent-ils, vous ou le gouvernement étasunien ? Depuis le matin du jour où vous avez prononcé ce discours ? Avec une durée de conservation équivalente au temps que ça vous a pris pour cracher ces mots aux médias serviles ? Je suis désolé d'être obligé de vous faire part de la mauvaise nouvelle, Johnny boy, mais les gouvernements étasuniens successifs depuis les 70 dernières années n'ont démontré qu'un dédain total pour les droits de l'homme et la loi internationale. Le monde entier le reconnaît, pourtant vous semblez incapable de faire.
Et c'est important pour notre identité. C'est important pour notre leadership et notre crédibilité dans le monde.
Vous devriez commencer à chercher cette « crédibilité », parce qu'elle semble être aussi évidente que les armes de destruction massive de Saddam.
Mes amis, c'est grave si rien n'est fait. C'est important si le monde exprime sa condamnation et qu'ensuite rien n'arrive.
Et bien, vous voyez, le monde n'a pas « exprimé sa condamnation ». Il semble que vous confondiez les fantaisies imaginaires de votre propre esprit, et des esprits des « décideurs politiques » du gouvernement étasunien, avec la réalité. Personne ne vous croit. Assumez-le.
Les États-Unis devraient se sentir confiants et honorés de ne pas être seuls dans notre condamnation et de ne pas être seuls dans notre volonté de faire quelque chose et d'agir.
Ouais, vous devriez être très confiant que le pusillanime président français François Hollande et une bande d'États clients des États-Unis au Moyen-Orient soient d'accord avec vous. C'est vraiment inattendu, hein ?
Le monde s'exprime. Et plusieurs de nos amis sont prêts à répondre à l'appel. La Ligue arabe a fait le serment, je cite, « de tenir le régime syrien pour totalement responsable de ce crime. » L'Organisation pour la coopération islamique a condamné le régime et a dit que nous devions, je cite, « tenir le gouvernement syrien pour légalement et moralement responsable de ce crime odieux. »
C'est de la citation un peu sélective, n'est-ce pas Johnny ? La Ligue arabe a dit clairement qu'« une option militaire était hors de question », alors que le secrétaire général de l'OIC, Ekmeleddin Ihsanoglu, a dit qu'il « ne voyait pas beaucoup de soutien envers une intervention militaire externe » en Syrie pendant le sommet.
La Turquie a dit qu'il ne faisait aucun doute que le régime était responsable.
La Turquie a fourni des substances toxiques industrielles aux « rebelles syriens » alias « Al-Qaïda ». Qu'est-ce que vous croyiez qu'ils allaient dire ?
Nos plus vieux alliés, les Français, ont dit que le régime, je cite, « a commis cet acte ignoble et c'est un scandale d'utiliser des armes que la communauté a banni dans toutes les conventions internationales depuis 90 ans. »
Les Français sont aussi des menteurs. Rien de surprenant.
Le premier ministre australien a dit qu'il ne voulait pas que l'histoire se souvienne de nous comme, je cite, d'« un parti qui ferme les yeux. »
Le premier ministre australien aussi dit plein de conneries. Quoi de neuf ?
Donc maintenant que nous savons ce que nous savons, la question que nous devons tous nous poser est : Qu'allons-nous faire ? Laissez-moi insister, le président Obama, nous aux États-Unis, nous croyons à l'ONU. Et nous avons beaucoup de respect pour les inspecteurs courageux qui ont enduré des coups de feu et des obstructions à leur enquête par le régime.
Vous « croyez » à l'ONU ? Vous voulez dire de la même façon que les enfants croient au Père Noël ? C'est pour ça que la NSA et compagnie les espionnent ? Pour voir s'ils existent réellement ou non ? Est-ce que c'est pour ça que le gouvernement Bush a voulu empêcher les enquêteurs sur les armes de l'ONU de faire leur travail en 2002/3 parce qu'ils savaient qu'ils ne trouveraient AUCUNE ARME DE DESTRUCTION MASSIVE et ainsi contrarier cette tentative particulière pour justifier une attaque contre un pays souverain et son peuple par la dissémination d'un paquet de mensonges à travers les grands médias sans cervelles ?
Mais comme Ban Ki-moon, le secrétaire général, l'a répété à maintes reprises, l'enquête de l'ONU ne confirmera pas qui a utilisé ces armes chimiques. Ce n'est pas le mandat de l'enquête de l'ONU. Ils pourront seulement confirmer si des armes de ce genre ont été utilisées. Par la définition de leur propre mandat, l'ONU ne peut rien nous dire que nous n'avons pas déjà partagé avec vous cet après-midi ou que nous ne savons pas déjà.
Et, laissez-moi deviner, vous pouvez nous dire qui les a utilisées ? Dès que vous vous sentirez prêt à nous fournir la moindre preuve de vos allégations, Johnny Boy, ne vous gênez surtout pas. En attendant, nous allons simplement continuer à présumer que vous n'êtes qu'un connard de menteur qui essaie de faire en sorte que le monde soutienne votre soif de sang syrien par la manipulation avec des allégations sans fondement.
Et à cause de l'obstructionnisme russe garanti contre toute action par le conseil de sécurité de l'ONU, l'ONU ne peut pas galvaniser le monde à agir comme il le devrait. Donc permettez-moi d'être clair. Nous allons continuer à parler au Congrès, à parler à nos alliés, et encore plus important, à parler au peuple américain.
Ce que vous voulez vraiment dire est que vous allez continuer à vous foutre de la gueule du monde et du peuple américain. Et depuis quand est-ce le travail du gouvernement étasunien de « galvaniser le monde » ? Le monde a subi des horreurs inimaginables parce que les États-Unis se mêlent des affaires des autres nations. Il serait temps que ça s'arrête, avant qu'il ne reste plus aucun peuple à « galvaniser », envahir ou occuper.
Le président Obama va s'assurer que les États-Unis prendront leurs propres décisions au moment qui nous convient, fondées sur nos propres valeurs et intérêts.
C'est ce qui inquiète le monde entier en ce moment ; vos « valeurs et intérêts ». Ils ne sont pas aussi sains que vous voulez nous le faire croire.
Maintenant, nous savons qu'après une décennie de conflit, le peuple américain est fatigué de la guerre. Croyez-moi, je le suis aussi.
Et vous êtes tellement fatigué de la guerre que vous utilisez tous les trucs psychopathiques du « livre du psychopathe » pour essayer de convaincre le monde de soutenir votre désir d'entamer une autre guerre ? Voyez-vous un problème ici ? Désolé, mais je ne vous crois pas. Vous êtes un monstre psychopathe, belliciste et menteur. Il est évident que vous aimez la guerre, la mort et la destruction. C'est ce que vous feriez les fins de semaine pour vous relaxer si vous croyiez pouvoir vous en tirer. Peut-être que c'est ce que vous faites.
Mais la fatigue ne nous absout pas de notre responsabilité. Désirer la paix n'est pas suffisant pour l'instaurer.
Nous le savons. Nous désirons tous la paix depuis longtemps, mais malgré tout le gouvernement des États-Unis et la CIA continuent à envoyer l'armée étasunienne envahir d'autres pays. De toute évidence, désirer vous voir arrêter ne fonctionnera pas.
Et l'histoire nous jugerait tous extraordinairement sévèrement si nous fermions les yeux sur l'usage injustifié d'armes de destruction massive d'un dictateur malgré tous les avertissements, malgré toute compréhension commune de la décence, nous savons ces choses.
L'histoire juge déjà le monde entier durement pour avoir laissé tant de gouvernements étasuniens commettre des crimes abominables et des abus envers des gens innocents à travers le monde. Vous ne faites que perpétuer la tradition.
Nous savons aussi que nous avons un président qui fait ce qu'il dit qu'il va faire. Et il a dit, très clairement, que quelle que soit la décision qu'il prendra concernant la Syrie, elle ne ressemblera en rien à l'Afghanistan, l'Irak ou même à la Libye. Elle n'impliquera pas de bottes au sol. Elle ne sera pas sans fin déterminée. Et elle n'assumera pas la responsabilité d'une guerre civile qui est déjà en cours.
Donc ce que vous demandez au peuple étasunien et au monde est de seulement « nous laisser lancer quelques centaines de missiles Tomahawk sur le peuple syrien, nous promettons que nous n'enverrons pas de troupes au sol et que l'effusion de sang se terminera très rapidement ».

Je vois. Laissez-moi y réfléchir un peu... NON !
Le président a été clair : toute action qu'il peut décider de faire sera une réponse limitée et (sic) adaptée pour s'assurer que l'usage flagrant d'armes chimiques par un despote sera tenu responsable. Et ultimement, ultimement nous nous engageons - nous restons engagés, nous croyons que c'est - l'objectif premier est (sic) d'avoir un processus diplomatique qui puisse résoudre cela par la négociation, parce que nous savons qu'il n'y a pas de solution militaire ultime.

Il faut que ce soit politique.

Il faut que ça se passe à la table de négociation.

Et nous sommes profondément engagés à y arriver.
Ça doit être « politique » mais nous devons tuer quelques milliers de Syriens de plus d'abord juste pour être sûrs que le « processus politique » va dans la bonne direction. Je vois.
Donc c'est ce que nous savons. C'est ce que les dirigeants du Congrès savent maintenant. Et c'est ce que le peuple américain a besoin de savoir. Et c'est au cœur des décisions que nous devons maintenant prendre pour la sécurité de notre pays, et pour la promesse d'une planète où les armes les plus odieuses ne doivent plus jamais être utilisées contre les peuples les plus vulnérables du monde.
Oh, remettez-vous monsieur le roi du mélodrame ! Ce que « nous savons » maintenant c'est que vous êtes un psychopathe menteur et que vous avez le culot d'essayer d'arnaquer le monde, encore une fois, pour soutenir votre soif de sang, et tout ce que vous avez à nous offrir est le même vieux paquet de mensonges et de foutaises émotionnelles.
Merci beaucoup.
Non, merci à vous, Monsieur le Secrétaire d'État, pour avoir fourni au monde des preuves aussi claires de vos intentions fourbes et meurtrières.

Vous voyez, ce que John Kerry fait c'est de répéter le « gros mensonge » suffisamment de fois pour que les êtres humains *normaux* finissent par « faiblir » et accepter qu'il DOIT être en train de dire la vérité parce que, après tout, quel être humain *normal* pourrait mentir consciemment encore et encore de cette manière ?

Le problème ici est celui de la projection. Les gens normaux projettent leur propre « compas moral » sur Kerry et les gens comme lui, et supposent qu'ils sont comme eux.

Mais Kerry et les gens comme lui sont TRÈS différents des êtres humains normaux. Ce sont des psychopathes, sans AUCUNE conscience, AUCUN « compas moral », ce qui leur permet de mentir à répétition et sans efforts sur les sujets les plus graves, et par conséquent, avec « impunité ». Le résultat est que les êtres humain normaux donnent leur soutien émotionnel aux psychopathes au pouvoir, et ces psychopathes utilisent ensuite ce soutien au service de la seule chose que les psychopathes « désirent » vraiment : détruire.

Ainsi, les êtres humains normaux scellent leur propre destin en partageant la responsabilité de l'énorme souffrance humaine que causent les psychopathes en position de pouvoir. Cette fois-ci, c'est le peuple syrien qui va être encore plus brutalisé et détruit avec l'appui des populations étasuniennes et occidentales qui choisissent de ne pas défendre leur propre humanité et celle de ces « autres » à qui il a été prévu de subir le traitement du « changement de régime ».

Les êtres humains normaux des nations occidentales ne réalisent pas que c'est leur propre humanité qu'ils détruisent, à la fois en eux en s'alignant avec l'idéologie psychopathique de leurs « dirigeants », et celle de leurs compagnons humains qui vont être réduits en miettes, dans « une contrée lointaine, par-delà les océans ».