L'Associated Press rapporte ce fait divers relaté dans le San Francisco Chronicle. Le 23 septembre, un homme qui cherche visiblement à tuer quelqu'un au hasard, dans le métro de San Francisco, joue avec son pistolet. Il le lève, le remet contre sa hanche, le ressort plusieurs fois, se grattant même le nez avec la main qui tient l'arme.

Mais personne ne le voit, constate la police sur les caméras. Tous les passagers ont les yeux sur leur smartphone ou leur tablette. L'homme finira par tirer dans le dos d'un étudiant sortant du métro et le tuer. Une victime visiblement choisie au hasard. Le procureur général George Gascon :
« Ses mouvements n'étaient pas dissimulés - on voit très bien le pistolet. Ces gens sont très proches de lui et personne ne le voit. Ils sont tellement absorbés, envoient des textos, lisent ou je ne sais quoi. Ce qui se passe autour d'eux leur est complètement étranger. »
Les policiers constatent que, de manière générale, cette attitude générale favorise les vols de portable. « Il n'est pas rare de lire dans un rapport de police qu'une personne est "venue de nulle part" ou que "je n'ai pas vu d'où il venait" », dit le chef de la police de San Francisco.