Ere glaciaire, statue de la liberté sous la neige
© InconnuLa liberté enterrée sous le poids de l'orgueil démesuré et de la corruption de la science moderne
Aujourd'hui, en parcourant les gros titres, mon estomac s'est noué tandis que je réalisais que la minorité pathologique qui gouverne notre monde est vraiment en train de tous nous faire tomber dans le précipice. Je me souviens de ce qu'écrivait Andrew Lobaczewski dans son livre phare, La ponérologie politique :
« Les germes ne sont pas conscients qu'ils seront brûlés vifs ou enterrés profondément dans le sol avec le corps humain dont ils ont causé la mort. »
Appliqué au thème de cet essai, cet adage n'est pas qu'une simple métaphore ; il est profondément et terriblement exact. Imaginez un monde qui croit au réchauffement planétaire soudainement frappé par le début d'une ère glaciaire. Les études révèlent que les ères glaciaires sont probablement précédées de périodes d'affolement météorologique (critère vérifié), des points chauds et des points froids (critère vérifié), des pluies torrentielles localisées et des inondations (critère vérifié), un accroissement des poussières cométaires dans l'atmosphère (critère vérifié), une augmentation du volcanisme (critère vérifié), une série d'hiver particulièrement froids et durs (critère vérifié) émaillés de vagues de chaleur et de sécheresses localisées (critère vérifié) ; puis, finalement, l'hiver décisif survient quand l'échauffement accru de la planète même (prouvé par le volcanisme accru) et l'augmentation de l'évaporation des mers concomitante se combine à l'atmosphère supérieure abaissée et refroidie et que la neige commence à tomber et tomber... et tomber... et tomber. Convertissez les millimètres cube de pluie qui sont tombés sur des parties de l'hémisphère nord supérieur ces dernières années en volumes de neige et vous pouvez facilement voir que des régions entières pourraient être rapidement enterrées sous des mètres et des mètres de neige qui, en supposant que l'effet albédo ne prenne rapidement le dessus et empêche la neige de fondre, au moment effectif de la fonte, multiplieraient les millions de créatures vivantes - y compris les gens - qui périraient, ensevelis avec les dirigeants pathologiques dont ils ont cru à tort qu'ils avaient leurs meilleurs intérêts à cœur.

En supposant que les pays d'origine des principaux scientifiques qui exposent la toute récente fraude scientifique du GIEC sur le changement climatique ne fassent pas partie de ceux qui seront enterrés sous la glace de la période glaciaire rapidement décroissante, que pensez-vous qu'il leur arrivera dans les régions qui ne seront pas ensevelies sous un kilomètre ou deux de glace ? Je ne sais pas pour vous mais pour moi l'image n'est pas belle à voir. Ces idiots jouent non seulement avec les vies de l'intégralité de la population de cette planète mais ils misent la leur sans même avoir une paire dans leur jeu.

Jetez simplement un coup d'œil à ces gros titres mensongers du monde entier :

Du Washington Post : Les hommes provoquent presque certainement le réchauffement climatique, déclare un panel de scientifiques

D'ABC : Rapport du GIEC sur le réchauffement climatique : le rôle de l'homme encore plus clair

D'USA Today : Le rapport sur le réchauffement climatique des nations unis place l'Homme en première ligne

De la BBC : Rapport sur le climat du GIEC : l'être humain « cause dominante » du réchauffement

Du Chicago Tribune : Rapport sur le climat du GIEC : l'Homme responsable du réchauffement planétaire

Du National Geographic : Les climatologues doutent de moins en moins du lien entre humains et réchauffement planétaire

Vous voyez le tableau, non ?

Évidemment, quelques voix dissidentes s'élèvent, comme dans Forbes Magazine :

Tandis que le scénario du réchauffement planétaire s'effrite, le GIEC passe en mode contrôle des dégâts

La politisation palpable de la science des alarmistes du réchauffement planétaire

À votre tour les alarmistes du réchauffement planétaire. La science a dévoilé votre hystérie gratuite

La science objective démasque le véritable « négationnisme » scientifique des alarmistes du réchauffement planétaire

Dans ce dernier article, nous lisons :
Hier, l'institut Heartland a diffusé Le changement climatique reconsidéré II : science physique, qui frappe les alarmistes du réchauffement climatique avec des données objectives et des études revues par des pairs à la manière dont Mike Tyson frappe Michael Spinks avec des uppercuts du gauche et des drops du droit.

Le nouveau rapport, du nom de CCR-2, revu par des pairs, comporte plus de mille pages établissant la preuve que les émissions anthropogéniques de dioxyde de carbone ne provoquent pas un réchauffement planétaire critique. Le rapport contient littéralement des milliers de citations de littérature revue par des pairs.

Les alarmistes du réchauffement planétaire présentent souvent la littérature revue par des pairs sous un faux jour en prétendant que pratiquement aucune étude revue par des pairs ne remet en question le scénario alarmiste. Pour énoncer une telle affirmation, ils modèrent leur scénario à la simple assertion que les températures mondiales ont augmenté ces cent dernières années de sorte que la Terre ne se situe plus dans les profondeurs de l'extraordinaire Petit Âge Glaciaire. Diable, personne ne remet cela en question. Cela équivaut à publier un sondage d'opinion dans lequel pratiquement tout le monde dit que les soins médicaux sont importants puis à déformer les résultats en prétendant que pratiquement tout le monde est en faveur de l'Obamacare.
Peter Ferrara de Forbes compare même la science des élitistes planétaires à celle de l'ancien régime communiste de Russie.

L'épisode scandaleux du lyssenkisme nous vaut la Théorie du réchauffement planétaire
L'Académie Lénine des sciences agronomiques annonça le 7 août 1948 que dorénavant le lyssenkisme serait enseigné comme l'unique théorie correcte. Tous les scientifiques soviétiques devaient dénoncer tout travail qui contredisait le lyssenkisme. En fin de compte, les généticiens soviétiques qui résistaient au lyssenkisme furent emprisonnés et même exécutés. Ce n'est qu'en 1964 que le lyssenkisme fut abandonné pour la génétique mendélienne moderne correcte.

Cette même pratique du lyssenkisme est depuis longtemps à l'œuvre dans la science occidentale au regard de la théorie politiquement correcte du réchauffement planétaire catastrophique dû à l'homme. Cette théorie sert les nouveautés politiques du jour en favorisant l'augmentation considérable des pouvoirs et du contrôle du gouvernement sur l'économie privée. Les partisans de cette théorie sont portées aux nues dans les médias contrôlés par le parti démocrate dominant aux États-Unis, et dans les médias contrôlés par la gauche dans les autres pays. Ceux qui critiquent cette théorie sont qualifiés de « négationnistes » voire encore de fascistes bourgeois aux motivations contestées.

Ceux qui promeuvent la théorie bénéficient de milliards de subventions gouvernementales, de la largesse écologiste néo-marxiste, de reconnaissance et de récompenses officielles. Données et preuves fabriquées et falsifiées sont présentées en faveur de la théorie politiquement correcte. Le réchauffement planétaire catastrophique dû à l'homme n'est-il pas désormais la seule théorie qu'il soit permis d'enseigner dans les écoles occidentales ?

Ceux en position d'autorité scientifique en Occident qui ont collaboré à ce nouveau lyssenkisme parce qu'ils se sentaient devoir être politiquement corrects et/ou à cause de l'argent, de la notoriété et de la reconnaissance à obtenir, se sont eux-mêmes déshonorés, ainsi que l'intégrité de leurs institutions, organisations et publications...

Les éditeurs des journaux autrefois respectés Science et Nature ont aussi abandonné la science pour le lyssenkisme sur cette question. Ils sont devenus aussi politiques que les pages éditoriales du New York Times. Ils prétendent que leurs articles publiés sont revus par des pairs mais ces revues sont réalisées sur le plan amical et familial quand il s'agit de réchauffement planétaire catastrophique anthropogénique. Il ne peut absolument pas y avoir de revue par des pairs lorsque les auteurs refusent de mettre à disposition pour inspection publique leurs données et codes informatiques et que des autres scientifiques tentent de reconstituer les résultats rapportés. Ils ont été forcés de faire marche arrière sur des publications récentes reposant sur de nouvelles méthodologies statistiques douteuses en désaccord avec les méthodologies établies d'analyse statistique complexe.

Des activistes politiques lyssenkistes s'emparant des postes de direction ont fait main basse sur des organismes scientifiques auparavant respectés aux États-Unis et dans d'autres pays occidentaux. Ils ont ensuite procédé à des déclarations politiquement correctes sur la question du réchauffement planétaire catastrophique anthropogénique sans se soucier des avis des réels scientifiques. La plupart de ce que vous voyez et entendez de la part des alarmistes au sujet du réchauffement planétaire peut le plus précisément être décrit comme de la comédie sur le mème de la science établie...

En effet, 31 487 scientifiques des États-Unis (dont 9 000 titulaires d'un doctorat) diplômés en science de l'atmosphère terrestre, physique, chimie, biologie et informatique ont signé une déclaration qui stipule : « Il n'y a pas de preuve scientifique convaincante que l'émission humaine de dioxyde de carbone, méthane ou autres gaz à effet de serre entraîne, ou entraînera dans un futur proche, un échauffement catastrophique de l'atmosphère terrestre et un bouleversement du climat de la Terre. » Voir ici. Un certain consensus. »
Je n'aurais jamais imaginé me retrouver du même côté que les médias conservateurs républicains qui portèrent aux nues ce crétin de George W. Bush, manipulé par ses maîtres comme un pantin, qui a initié toute cette avalanche de main basse totalitaire sur la planète entière, mais voici Fox News qui indique que :

Le rapport sur le changement climatique des Nations Unies rejette un ralentissement du réchauffement planétaire

Même s'ils présentent la vision du GIEC, l'article se termine par :
« De récents rapports ont souligné que les modèles climatiques ont échoué à prédire avec précision les températures mondiales. Une étude dans Nature Climate Change a comparé 117 prévisions climatiques réalisées dans les années 1990 au réchauffement réel. Sur les 117 prévisions, a déclaré l'auteur de l'étude à FoxNews.com, 3 étaient grosso modo correctes et 114 ont surestimé le réchauffement. »

En moyenne, les prévisions pronostiquaient deux fois plus de réchauffement planétaire qu'il n'y en a eu en réalité.

« C'est un réel problème... Cela montre qu'il y a vraiment quelque chose à corriger dans les modèles climatiques », a déclaré à l'instant à FoxNews.com le climatologue John Christy, professeur à l'Université de l'Alabama à Huntsville. »
La BBC fait étalage de ses conseillers scientifiques lyssenkistes approuvés :

Points de vue : Réactions au rapport sur le climat de l'ONU

La liste comprend :
  • Paul Nurse, président de la Royal Society ;
  • Dr Emily Shuckburgh, British Antarctic Survey;
  • Kevin Anderson, professeur sur l'énergie et le changement climatique à l'Université de Manchester ;
  • Tim Gore, conseiller politique international sur le changement climatique d'Oxfam ;
  • Wendel Trio, directeur du Réseau Action Climat Europe ;
  • Nick Sanderson, porte-parole de l'UK Youth Climate Coalition ;
  • Ed Davey, secrétaire au changement climatique ;
  • Natalie Bennett, chef du parti écologiste ;
  • Dr Bjorn Lomborg, professeur auxiliaire à l'École de Commerce de Copenhague ;
  • Andy Atkins, directeur exécutif des Amis de la Terre ;
  • David Bull, directeur exécutif britannique de l'Unicef ;
  • Michel Jarraud, secrétaire général de l'Organisation météorologique mondiale ;
  • Pr John Shepherd, science des océans et de la Terre, Université de Southampton.
L'unique voix à mettre en doute cette propagande, étouffée au milieu des « réactions » de toutes les prostituées de la science listées ci-dessus, est le Dr Benny Peiser, directeur de la Global Warming Policy Foundation (GWPF) dont la réaction est :
« Aujourd'hui, le GIEC a pris un énorme risque qui déterminera bientôt s'il répond toujours à son objectif. À moins que la température mondiale ne se remette à augmenter ces prochaines années, il est très probable que la crédibilité du GIEC prenne une gifle empirique. »
C'est minimiser l'affaire. Comme je l'ai évoqué au début de cet article, que va-t-il se passer si, dans un an ou deux, il devient évident même pour un élève de CE1 que c'est pire que de la science de pacotille - c'est de la désinformation à motivation politique ? Qu'arrivera-t-il à ces gens qui scient la branche sur laquelle ils sont assis à chaque mot qu'ils prononcent ? Comme le relatait le tabloïd Daily Mail l'année dernière :
« Le réchauffement planétaire a cessé il y a seize ans révèle le rapport du Met Office publié discrètement... et voici le graphique qui le prouve. »
Là, ils mettent côte à côte deux photos de climatologues avec cette légende :
« Le Pr Phil Jones, à gauche, de l'Université d'East-Anglia, a rejeté l'importance du plateau. Le Pr Judith Curry, à droite, de l'Université Georgia Tech, a exprimé son désaccord en disant que les modèles informatiques utilisés pour prédire le futur réchauffement étaient « profondément défectueux ». »
Le Washington Post publie un article sur les membres du GIEC et montre même une photo de leurs visages soucieux. Oui, je suppose qu'ils sont soucieux parce qu'à moins d'être sourds, stupides et aveugles, ils savent qu'ils mentent effrontément. D'un autre côté, à l'époque de la domination de Lyssenko, sous les exhortations de Lyssenko et avec l'approbation de Staline, de nombreux généticiens furent exécutés (dont Isaak Agol, Solomon Levit, Grigorii Levitskii, Georgii Karpechenko et Georgii Nadson) ou envoyés en camp de travail. Le célèbre généticien Nikolaï Vavilov fut arrêté en 1940 et mourut en prison en 1943. En 1948, la génétique était officiellement déclarée « pseudoscience bourgeoise » ; tous les généticiens furent virés de leur travail (certains furent aussi arrêtés) et toutes les recherches en génétiques furent interrompues. Cela devrait tous nous faire réfléchir.

En attendant, ce n'est pas simplement la faute des scientifiques lyssenkistes qui sont chargés de créer et diffuser cette science de pacotille ; les grands médias jouent aussi un rôle important. La chroniqueuse Lisa O'Carroll a publié hier un article dans le Guardian britannique à propos du journaliste dissident/iconoclaste (et enquiquineur patenté de l'élite dirigeante) Seymour Hersh dans lequel il est cité pour avoir déclaré :
« Notre travail est de trouver par nous-mêmes, notre travail ne consiste pas simplement à dire « il y a débat » ; notre travail c'est d'aller au-delà du débat et de trouver qui a raison et qui a tort sur ces questions. Cela n'arrive pas assez souvent. Cela coûte de l'argent, du temps, cela met en péril et suscite des risques. Certaines personnes - il y a toujours des journalistes d'investigation au New York Times mais ils font bien plus les larbins pour le président que je l'aurais pensé... c'est comme si on n'osait plus être un observateur extérieur... »

« La République a des ennuis, nous mentons sur tout, mentir est devenu la base. »
Il parle de problèmes différents dans son article (qui vaut la peine d'être lu) mais l'idée est la même en science et en journalisme : « [ils] mentent sur tout, mentir est devenu la base. »

Dans le cas du mensonge du réchauffement planétaire, je pense que Mère Nature pourrait démasquer les menteurs sans plus tarder et, à nouveau, cela m'horrifie car j'étudie l'histoire. Historiquement parlant, il n'en résultera rien de bon, surtout pour les menteurs. Comme l'écrit Ferrara dans l'article sus-cité :
« La réalité ne se conforme pas à l'alarmisme des modèles de réchauffement planétaire de l'ONU, tout comme elle refusa de le faire pour Trofim Lyssenko. Vous vous souvenez de toute cette hystérie à propos de la fonte des calottes glaciaires polaires et de la disparition de la banquise des mignons ours polaires ? Fin mars, la calotte glaciaire de l'Antarctique était presque quatre fois plus grande que la moyenne de ces trente dernières années. La calotte glaciaire arctique a retrouvé jusqu'à trois pour cent de sa moyenne sur trente ans. (La diminution antérieure de la glace arctique était due au réchauffement cyclique des courants océaniques.) La surface mondiale de la banquise était plus importante qu'en mars 1980, il y a plus de trente ans, et également supérieure à la moyenne depuis lors.

Vous vous souvenez de l'alerte sur l'augmentation du niveau de la mer ? Oui, il a monté comme il le fait depuis la fin de la dernière ère glaciaire il y a plus de dix mille ans. Exactement comme avant, au même rythme. Et tous ceux que vous connaissez qui ont été effrayés par cette propagande alarmiste se sont bien fait ridiculiser par les médias auxquels ils se fiaient.

Les récents hivers meurtriers en Europe tuent aussi la croyance au réchauffement planétaire alarmiste sur le continent. David Deming, professeur et géophysicien à l'Université d'Oklahoma, relatait dans une chronique récente :
Le Royaume-Uni a connu le mois de mars le plus froid en cinquante ans et il y a eu plus d'un millier de record de basses températures aux États-Unis. Le Bureau météorologique irlandais a rapporté que « les températures étaient les plus basses enregistrées presque partout ». « Les chutes de neige au printemps furent aussi élevées en Europe. À Moscou, la quantité de neige a été la plus haute en cent trente-quatre ans d'observation. À Kiev, les autorités ont dû réquisitionner les véhicules militaires pour déneiger les rues. »
« Dans l'hémisphère nord, ajoute Deming, « la couverture neigeuse en décembre dernier a été la plus grande depuis que la surveillance satellite a débuté en 1966. » Cela reflète des hivers similairement rigoureux en Amérique du Nord. Malgré les lyssenkistes du réchauffement climatique qui prétendent que bientôt les enfants « ne sauront plus ce qu'est la neige », le 6 février 2010, une tempête de neige a recouvert le nord-est des États-Unis de cinquante à quatre-vingt-dix centimètres de neige. Trois jours plus tard, s'ajoutaient vingt-cinq à cinquante centimètres de plus....

Quand la propagande douteuse s'affaire à changer l'étiquette accolée au problème pour passer de « réchauffement planétaire » à « changement climatique », cela devrait nous fournir un tuyau sur la réalité...

Un autre tuyau devrait provenir de l'aveu effectif des alarmistes du réchauffement planétaire de leur incapacité à défendre leur position en débat public. On peut dater la mort de la théorie du réchauffement planétaire catastrophique anthropogénique au jour où l'un des principaux alarmistes fut assez fou pour débattre avec James Taylor de l'institut Heartland, débat dont on peut voir la vidéo sur le site d'Heartland.

Un autre tuyau encore serait la pratique des nouveaux lyssenkistes alarmistes de répondre à la science contestataire par des attaques ad hominem. Cela reflète apparemment la pauvreté de l'éducation publique qui n'a jamais enseigné que l'attaque ad hominem constitue une erreur de logique, comme l'enseignait Aristote il y a plus de deux mille ans.

Mon dieu, comme la science occidentale est tombée bien bas. »
Le lyssenkisme a gravement et longtemps nui à la connaissance soviétique en biologie. Il représenta un sérieux échec des anciens dirigeants soviétiques à trouver de réelles solutions aux problèmes agricoles, en soutenant un charlatan aux dépens de nombreuses vie humaines. Il est instructif de regarder ce qu'il advint de Lyssenko : en 1962, trois des plus grands physiciens soviétiques, Yakov Borisovich Zel'dovich, Vitaly Ginzburg et Pyotr Kapitsa, incriminèrent Lyssenko en proclamant que ses travaux étaient de la fausse science. Ils dénoncèrent aussi la demande de Lyssenko au pouvoir politique de réduire au silence l'opposition et d'éliminer ses adversaires au sein de la communauté scientifique. En 1964, le physicien Andrei Sakharov s'exprima contre Lyssenko à l'Assemblée générale de l'Académie des sciences :
« Il est responsable du retard honteux de la biologie soviétique, et de la génétique en particulier, de la dissémination d'idées pseudoscientifiques, d'aventurisme, de la dégradation du savoir et de la diffamation, du renvoi, de l'arrestation et même de la mort de nombreux scientifiques authentiques. »
Lyssenko parle au Kremlin en 1935. Au fond (de gauche à droite), se trouvent Stanislav Kosior, Anastas Mikoyan, Andrei Andreyev et le dirigeant soviétique Joseph Staline.
© Wikimedia Commons Lyssenko parle au Kremlin en 1935. Au fond (de gauche à droite), se trouvent Stanislav Kosior, Anastas Mikoyan, Andrei Andreyev et le dirigeant soviétique Joseph Staline.
La presse soviétique s'agita rapidement autour de la chute de Lyssenko. Il fut renvoyé de son poste de directeur de l'Institut de génétique de l'Académie des sciences. Une commission d'expert fut chargée d'enquêter sur les notes conservées à la ferme expérimentale de Lyssenko. Quelques mois plus tard, une critique dévastatrice sur Lyssenko fut rendue publique. Lyssenko mourut en 1976.

Mais c'est ce qui arrive dans les meilleures circonstances. Il existe d'autres modèles historiques où des circonstances pires se développèrent comme la Révolution française ou le régime de Pol Pot au Cambodge. En France, lors de la Terreur, de nombreux scientifiques innocents, animés d'un véritable amour pour la science qui pouvait bénéficier à tous, furent exécutés simplement parce qu'ils étaient nés aristocrates ou étaient reçus dans les milieux aristocratiques en raison de leur savoir. Au Cambodge, les Khmers rouges imposèrent un plan impitoyable pour forcer tous les Cambodgiens à travailler dans l'agriculture. Il fut présumé que tous les intellectuels et les gens instruits étaient contre ce genre de plan et ils furent donc éliminés. Les écoles et les universités furent fermées, de même que les hôpitaux. Des avocats, médecins, enseignants, ingénieurs, scientifiques et professionnels de tous domaines (y compris l'armée) furent assassinés avec leur famille élargie. La religion fut bannie, tous les grands moines bouddhistes furent tués et presque tous les temples détruits. La musique et les postes de radio furent aussi interdits. Des gens pouvaient être abattus simplement parce qu'ils parlaient une langue étrangère, portaient des lunettes, riaient ou pleuraient.

Ces deux régimes sont des exemples de ce qui peut arriver - et arrive effectivement - quand le plus petit dénominateur commun d'une population en a finalement assez et se soulève en masse sous la direction d'un psychopathe rapace (ou d'un groupe de psychopathes) assoiffé de pouvoir brut.

Un des moyens qu'ont utilisé tous les régimes totalitaires à travers l'histoire pour contrôler les foules a été de détruire l'intelligentsia - les classes instruites. (Cela peut se faire soit en les tuant, soit, comme aux États-Unis à l'heure actuelle, en dégradant simplement le système éducatif jusqu'à ce qu'il ne reste plus personne en mesure de penser.) Quand Hitler envahit la Pologne, il n'a pas vraiment attendu que cela devienne une nécessité. Les Allemands considéraient les Polonais comme une race inférieure tout comme les autres nations slaves. Aussi, selon le plan, les Polonais devaient être triés en fonction de critères racistes stricts. Les Polonais d'ascendance allemande allaient être reclassés en germains. La transformation de la Pologne en province allemande devait se faire sur une courte période de vingt-cinq ou trente ans. Aussi, aucune pitié ne devait être montrée à l'égard de cette population. Et pour garantir le succès de cette spoliation rapide, l'intelligentsia devait être liquidée. « Cela paraît cruel », aurait dit Hitler à Hans Frank, « mais c'est la dure loi de la vie ».

Depuis longtemps maintenant, je suis choquée par la régression incroyable de notre science d'aujourd'hui à cause des grandes idées qui ont été étouffées par les gouvernements et les religions dans l'intérêt du contrôle des populations et qui a entraîné l'état épouvantable de notre monde et de notre soi-disant « civilisation ».

Comme je l'écrivais dans Moyen-Âge et inquisitions :
La science a pris un très mauvais tournant au milieu du 19e siècle, à peu près à l'époque où Darwin a publié son De l'origine des espèces et c'est la raison pour laquelle, par voie de conséquence, nous vivons effectivement au moyen-âge. Ce n'est pas que la sélection naturelle était fausse en soi mais la façon dont ces principes ont été appliqués a été désastreuse. La sélection naturelle a été érigée au rang de seule et unique loi universelle sous-jacente et cela fut accompli par des individus ayant un caractère psychologique très particulier, comme nous le verrons. Les mêmes genres de personnes qui deviennent ultra-religieuses et tuent des gens au nom de leur dieu peuvent adhérer à la religion de la science et c'est d'ailleurs souvent ce qu'ils font [...]

Au 19e siècle, certaines découvertes ont engendré des considérations économiques et politiques, et c'est là que la science a pris un mauvais tournant parce que ces gens qui ont tendance à penser uniquement en noir ou blanc possèdent aussi d'autres traits de caractère qui comprennent le besoin de dominer les autres ainsi qu'une forte tendance à la cupidité. La poursuite de la science est devenue une carrière plutôt qu'une passion et l'on fit appel à une armée de travailleurs scientifiques pour servir les intentions de ce qui est devenu connu sous le terme de complexe militaro-industriel.
Encore et encore, on observe, rétrospectivement bien sûr, que les croyances irrationnelles, promulguées par les autorités qui désirent maintenir leur contrôle, et crues par les suiveurs qui veulent être « bons », l'emportent sur la vraie science ; et ici je parle du mode de cognition scientifique, pas juste de « science » depuis le soi-disant Siècle des Lumières. Encore et encore, au cours de l'histoire, en reculant même dans les temps anciens, on peut remarquer qu'il y avait quelques libres penseurs vraiment intelligents qui ont fait des observations, en ont tiré des conclusions et ont suggéré des solutions qui ont été ignorées, ridiculisées, injuriées, enterrées ; et souvent le penseur qui avait osé proférer ses idées fut démoli par un moyen ou un autre.

Champ de la mort au Cambodge
© Richard Vogel/Associated PressUn des « champs de la mort » au Cambodge. Le régime Khmer rouge est tenu pour responsable de la mort de 1,7 million de personnes durant son règne de 4 ans, mais cela n'aurait pas pu se faire sans le soutien des États-Unis.
Le fait est que si vous lisez suffisamment de comptes-rendus historiques, vous découvrirez que tuer l'intelligentsia d'abord est le but de tout envahisseur et conquérant car c'est par l'élimination et la suppression des penseurs compétents que n'importe quel régime d'oppression s'établit. Cela a été accompli si régulièrement et si largement au cours de l'histoire que c'est stupéfiant d'y penser. Ce que cela veut dire, essentiellement, c'est qu'encore et toujours, les psychopathes et leurs suiveurs autoritaires ont systématiquement éliminé de la population humaine les esprits les meilleurs et les plus brillants, enlevant leur ADN de la réserve génétique humaine et c'est TOUTE l'humanité qui souffre. Il se pourrait très bien que cette seule stratégie explique pourquoi l'humanité est maintenant au bord de l'extinction.

Bien sûr, les darwinistes malthusiens diront qu'il ne s'agit que de la « survie du plus apte ». Je suppose que cela dépend de ce qu'on entend par « plus apte ». Dans le règne animal où l'aptitude se mesure à la force et à la puissance, à la capacité à flanquer une raclée à tous vos rivaux pour les écarter de votre nourriture et de vos partenaires sexuels, une sélection de ce type peut être utile. Mais dans l'espèce humaine, où l'aptitude, le progrès et la survie même dépendent de la puissance intellectuelle, tuer les gens les plus intelligents de n'importe quelle culture donnée, ne peut que mener à la dégradation et à la rétrogradation de l'espèce entière. Et quand cette espèce a la capacité de détruire toute vie sur la planète, et bien je pense que vous pouvez imaginer où ce genre de sélection mènera : beaucoup de pouvoir et pas assez de cerveaux pour savoir ce qu'on ne doit jamais utiliser.

J'aimerais vous inviter à vous arrêter un instant pour imaginer comment pourrait être la vie sur Terre si la science avait réellement rempli sa mission d'expliquer notre réalité et de nous apprendre comment y répondre au mieux. Si la science était vraiment une exploration libre de la Nature et en tirait des conclusions exactes, créait des théories, testait ces théories sans intentions cachées, que pourrait-elle avoir accompli jusqu'ici ? Le pouvez-vous ? Pouvez-vous penser à un quelconque domaine de la vie qui ne pourrait pas être amélioré par une vraie compréhension scientifique et des propositions de réponse soutenues et mises en application par la structure de pouvoir/sociale ?

Oh, vous pensez que cela a déjà été fait ? Pensez-y encore. Lisez l'histoire de la science et du développement social humain. Quand vous voyez à maintes reprises les quelques individus qui avaient la bonne idée être marginalisés et/ou détruits, si vous avez quelques neurones qui fonctionnent après être nés au sein d'une humanité qui a été génétiquement modifiée pour moins d'intelligence, vous réaliserez immédiatement que les mêmes conditions - seulement pires - prévalent aujourd'hui : le courant principal suit presque toujours ce qui est convenable politiquement pour ceux qui sont au pouvoir, avec juste assez de vérité injectée pour rapiécer les déchirures évidentes d'un tissu sociétal en pleine désintégration.

Si une science vraie, libre et intelligente, soutenue et encouragée par la société entière avait effectivement été la norme et pas l'exception, nous vivrions dans un monde où notre existence même ne serait pas une honte pour la planète qui nous a donné naissance. Nous aurions une énergie libre et propre. Nous ne verrions pas une vaste majorité d'êtres humains vivre dans la pauvreté. Nous n'aurions pas de problèmes de surpopulation. Les problèmes de santé qui dominent la société occidentale et la mettent à genoux ne seraient plus un souci car il y aurait plein de nourriture nutritive pour tous. Il n'y aurait pas de guerres car l'anthropologie scientifique et la psychologie sociale auraient trouvé les meilleures formes possibles de structure sociale qui permettent à la plus large expression des genres humains de prospérer en harmonie. Les enfants ne seraient pas médicamentés de plus en plus jeunes car la science cognitive aurait établi le meilleur moyen de les élever et les éduquer et les couples pourraient suivre des cours de soins infantiles et de parentage qui seraient réellement efficaces. Les meilleures formes d'éducation seraient connues de sorte que la plus large variété d'options soit disponible pour les divers types humains, niveaux d'intelligence et aptitudes afin que chaque individu progresse dans une vie satisfaisante en faisant ce qu'il aime vraiment et ce en quoi il excelle. La conscience - et l'esprit immatériel - seraient compris et le profond respect envers la Nature et le Cosmos ferait naturellement partie de la vie de tout un chacun. Bref, l'humanité saurait comment vivre en harmonie non seulement avec les autres mais aussi avec le monde dans lequel ils sont nés.

Tout cela POURRAIT être les conditions d'un monde où la vraie science est un domaine estimé de la société. Cela aurait pu être notre monde.

Mais ce n'est pas ce que nous connaissons aujourd'hui. Ce que nous connaissons aujourd'hui c'est le chaos produit par des individus pathologiques qui provoque l'assentiment des suiveurs autoritaires. Comme je l'ai fait remarquer ci-dessus, la science a pris un mauvais tournant lorsqu'elle a été cooptée par le pouvoir et détournée dans des buts d'impérialisme et d'avidité matérialiste.

En l'état, les moutons autoritaires suivent et soutiennent le pire des pires de l'humanité ; des individus pathologiques qui ont obtenu le pouvoir par la tromperie et la manipulation. Et pour finir, comme l'a écrit le psychologue Andrew Lobaczewski : « Les germes ne sont pas conscients qu'ils seront brûlés vifs ou enterrés profondément dans le sol avec le corps humain dont ils ont causé la mort. »

L'humanité est un corps cosmique et chaque individu est une cellule de ce corps. Mais l'humanité que nous voyons aujourd'hui est un idiot rongé par la maladie - une brute déguenillée qui traîne les pieds, couverte de pustules de corruption suintantes qui représentent la science, les religions et le gouvernement - qui trébuche d'un désastre auto-infligé à un autre. Il ne peut y avoir qu'une issue à ceci, et cela aussi est documenté dans la littérature ancienne qui décrit comment d'autres cultures « grandioses » ont fini :
« Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche ; le déluge vint, et les fit tous périr.

Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient ; mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de soufre tomba du ciel, et les fit tous périr. Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra.

En ce jour-là, que celui qui sera sur le toit, et qui aura ses effets dans la maison, ne descende pas pour les prendre ; et que celui qui sera dans les champs ne retourne pas non plus en arrière. Souvenez-vous de la femme de Lot. Celui qui cherchera à sauver sa vie la perdra, et celui qui la perdra la retrouvera.

Je vous le dis, en cette nuit-là, de deux personnes qui seront dans un même lit, l'une sera prise et l'autre laissée ; de deux femmes qui moudront ensemble, l'une sera prise et l'autre laissée. De deux hommes qui seront dans un champ, l'un sera pris et l'autre laissé.

Les disciples lui dirent : Où sera-ce, Seigneur ? Et il répondit : Où sera le corps, là s'assembleront les aigles. » Luc 17: 26-37
Au cas où vous penseriez que cela signifie être « ravi », pensez-y à deux fois et méditez sur le texte suivant en référence à la remarque précédente sur les aigles et les vautours [selon les différentes traductions de la Bible - N.D.T.] qui s'assemblent autour du corps d'un mort :
« Je vis un ange debout dans le soleil. Il cria à tous les oiseaux qui volaient au milieu du ciel : Venez, rassemblez-vous pour le grand dîner de Dieu, afin de manger les chairs des rois, les chairs des chefs militaires, les chairs des puissants, les chairs des chevaux et de ceux qui les montent, les chairs de tous, hommes libres et esclaves, petits et grands.

Je vis la bête, les rois de la Terre et leurs armées, rassemblés pour faire la guerre à celui qui monte le cheval et à son armée. La bête fut prise, et avec elle le prophète de mensonge qui avait produit devant elle les signes par lesquels il avait égaré ceux qui avaient reçu la marque de la bête et qui se prosternaient devant son image. Tous deux furent jetés vivants dans l'étang de feu où brûle le soufre. Les autres furent tués par l'épée qui sortait de la bouche de celui qui montait le cheval, et tous les oiseaux se rassasièrent de leurs chairs. » Apocalypse 19:17-21
Le Jardin des délices de Jérôme Bosch
Le Jardin des délices, de Jérôme Bosch
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