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Le cerveau d'Albert Einstein, photographié lors de son autopsie en 1955.
Une nouvelle et énième étude sur le cerveau d'Albert Einstein affirme qu'une plus grande connectivité entre ses deux hémisphères expliquerait le génie du physicien.

C'est l'un des cerveaux les plus brillants de sa génération, voire de tous les temps. Albert Einstein, prix Nobel de physique en 1921 et père de la théorie de la relativité, entre autres faits, fascine depuis des décennies.

Une étude chinoise, réalisée par Weiwei Men, chercheur au département de physique à l'École Normale Supérieure de l'Est de la Chine (ECNU), et publiée dans la revue britannique Brain, aurait percé à jour le grand mystère de cette brillante intelligence : selon ces travaux, les deux hémisphères du cerveau d'Albert Einstein auraient une plus grande connectivité que la normale, ce qui aurait permis une stimulation accrue de certaines fonctions cérébrales.

L'étude qui pénètre le plus dans le cerveau d'Einstein

Pour aboutir à ce résultat, les scientifiques ont tout simplement comparé des photographies haute résolution du cerveau d'Einstein et de deux groupes de personnes : l'un de quinze personnes âgées et l'autre de 52 individus du même âge que le physicien en 1905. Ce n'est pas la première fois qu'une étude sur le cerveau de l'auteur de la formule E=MC2, à l'origine notamment de la physique nucléaire, paraît.

Mais, pour le docteur Dean Falk, un anthropologiste de l'université de Floride, "cette étude, plus que toute autre, a véritablement pénétré à l'intérieur du cerveau d'Einstein". Une nouvelle piste donc pour éclairer le monde moderne sur le génie de cet homme d'un autre temps. Déjà, lors de son autopsie à sa mort en 1955 (il avait 76 ans), les médecins avaient constaté une hypertrophie de l'hémisphère gauche de son cerveau.