« Moi Président de la République... »

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Personne n'a oublié cette tirade grandguignolesque où Flamby jouait les parangons de vertu face à un Sarko pâlichon. Tirade qui annonçait le retour théâtral d'une gauche moralisatrice plus mielleuse que jamais. Mais de mensonges en reniements, sur le plan moral, les français ont été servis. Citons : le passage aux aveux du « Chevalier blanc » Cahuzac - un fraudeur hors pair qui devait incarner le contribuable exemplaire ; des promesses de lutte contre la barbarie financière enterrées ; des ennemis caressés dans le sens du poil comme les milliardaires du CAC 40 ; des réformettes poltronnes et injustes comme celle des retraites ou celles reconduisant les privilèges des cumulards du parlement et des heureux employés d'Edf ; une guéguerre néocolonialiste au Mali ; un alignement servile sur la politique étrangère américaine qui aurait pu déclencher l'explosion du Moyen orient ; une loi scélérate sur les plans sociaux pondue pendant la trêve estivale (loi du 1/07/2013). Bref une gauche rapace sur le plan fiscal, juste bonne à faire casquer les forces vives de la nation, ceux qui pourraient relancer l'économie par la consommation ou l'investissement. Une gauche de droite, couarde et clientéliste dont il ne restera que le mariage pour tous...

Paradoxalement, le mollasson de l'Elysée s'est révélé d'une dureté fiscale de fer envers la classe moyenne. Armé d'une massue herculéenne, Flamby a matraqué l'éternelle vache à lait. Comme ce gouvernement fantoche est incapable de s'attaquer aux paradis fiscaux où les milliards sont planqués, ce sont, comme toujours, les ouvriers, employés, cadres, commerçants, et professions libérales qui crachent au bassinet. Une classe moyenne qui n'a pas le droit aux « Assises de la fiscalité » comme les membres du MEDEF ou de la CGPME. Une classe prise en étau, rackettée par l'oligarchie bancaire. Car n'oublions pas que les intérêts de la dette représentent 49 milliards € par an soit 5 fois le budget de l'emploi, n'oublions pas que cet endettement a été, en partie, organisé par l'ancien Directeur général de la banque Rothschild, Monsieur Georges Pompidou.

Mais celui qui n'avait qu' « un seul ennemi : la finance » continue de faire prospérer ce système pour le plus grand profit des banquiers.

Après réception de mon avis d'imposition, comme l'immense majorité des français, j'ai mis deux jours à reprendre mon souffle. La consternation ayant précédé l'indignation et la colère...

En théorie, la gauche est censée garantir une juste répartition des richesses. Elle est supposée favoriser l'ascenseur social, lutter contre les privilèges et la financiarisation de l'économie. Or cette gauche cautionne un système qui flatte les ploutocrates, les exploiteurs, les banquiers et les rois du bling bling. Car pour échapper au matraquage, ceux qui ont les poches pleines organisent leur évasion fiscale, un privilège exorbitant dont sont exempts les contribuables moyens.

À cause de cette terrible injustice, l'économie est à l'arrêt, et la France s'enlise un peu plus chaque jour. Afin de satisfaire le Trésor public, le contribuable lambda ne peut ni investir, ni consommer utile, ni économiser pour payer les études de ses enfants. Alors que les 50 plus grandes entreprises européennes (Peugeot, Total, Hsbc, Bnp...) comptent 4858 filiales dans des paradis fiscaux, le contribuable moyen, employé, cadre ou commerçant se serre la ceinture pour faire vivre sa famille. Telle est l'arnaque de cette gauche clownesque qui fait hurler Jaurès dans sa tombe !