Traduction : SOTT

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© ReutersLe pouvoir du peuple
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Avec toutes ces choses qui se passent en même temps, il est difficile de voir quel évènement ou tendance représente le plus de danger pour l'humanité. Est-ce la descente vers le fascisme des États-Unis ? Est-ce la persécution odieuse de Big Brother grâce à des scanneurs corporels intégraux et des « fouilles améliorées » humiliantes ? La construction des menaces terroristes du FBI et des agences « alphabétiques », peut-être ? Ou l'oppression de la Palestine par Israël, en plus de sa manipulation de la perception mondiale et sa contribution sans égale à la distorsion de la géopolitique ? La destruction continue de l'Irak, de l'Afghanistan et du Pakistan ? La pression sur les économies occidentales pour les aligner avec les pays du tiers-monde et les prix de l'alimentation en hausse ? L'hiver arrivant si tôt dans l'hémisphère nord et les inondations bibliques causées par les pluies torrentielles ?

Joignez-vous à nous tandis que nous essayons d'éliminer les distractions et le bruit de fond en Reliant les Points entre les tendances.

Permis d'espionner, permis de tuer

Le président des États-Unis n'a aucun pouvoir. S'il en avait, nous aurions déjà pu observer quelque changement de direction par rapport à son prédécesseur. Après tout, Bush et Obama viennent de partis différents et ont des personnalités différentes. Les membres de leurs cabinets sont également différents. Pourtant, on ne sait trop comment, la descente prononcée de l'Amérique dans le fascisme, basée sur la comédie « Guerre contre la terreur », se poursuit comme si les mains invisibles des Néo-conservateurs continuaient de pousser les boutons à la Maison Blanche. En fait, Obama et la majorité des figures publiques de son administration ne s'occupent que des relations publiques pour un groupe d'élite secret qui est si implanté dans les 16 agences de renseignements, le complexe militaro-industriel et les systèmes financier et bancaire et les groupes de lobbying insidieux, qu'il est impossible de leur résister. Ce 'gouvernement secret', relié à d'autres pouvoirs occidentaux, et notamment le Royaume-Uni et Israël, a un programme qui définit les masses populaires comme sa menace principale.

Non, Obama n'a pas de pouvoir. Mais cela ne signifie pas pour autant qu'il n'a pas de responsabilité dans le vol de nos libertés. S'il était un homme de conscience, son administration soutiendrait-elle devant la Cour fédérale que la branche exécutive devrait avoir une autorité irrévisible de tuer quiconque dans le monde qu'elle décrètera être une menace, y compris les citoyens étasuniens ? À la façon dont vont les choses, le raisonnement du président, qui viole à la fois la Constitution étasunienne et la législation internationale, sera tôt ou tard accepté, à moins d'un miracle.

Les Étasuniens devront-ils endurer des attaques de missiles tirés par des drones comme les Pakistanais aujourd'hui ? Et ceux qui ne sont pas tués, devront-ils faire face à une détention illimitée sans procès, comme les personnes suspectées de « terrorisme » ?

Si Obama le Porte-parole n'avait qu'une once de décence, accepterait-il des déploiements de soldats sur le sol étasunien ?


À cet étau évident autour de la vie des gens, nous devons ajouter le contrôle caché qui est exercé depuis des années sous forme de surveillance et autres techniques malfaisantes sous la couverture de « sauvegarde de la sécurité ». Elles peuvent être comparées à la paranoïa du parti dirigeant de l'Allemagne de l'Est et sa Stasi avant l'effondrement du mur de Berlin - de la paranoïa non pas contre les ennemis étrangers ou des terroristes, mais contre la population du pays. La différence aujourd'hui est que la technologie n'exige pas qu'une armée d'espions ouvre des enveloppes pour lire des lettres privées. Dans l'Amérique d'aujourd'hui, les experts informatiques de l'Agence de sécurité nationale (NSA - National Security Agency) font équipe avec le Département de la sécurité intérieure (DHS - Department of Homeland Security) afin de soi-disant contrer les « cyberattaques». Mais comme les défenseurs des libertés civiles l'ont très justement fait remarquer, il n'existe aucune garantie que cette centralisation des efforts et ressources ne résultera pas en la violation de la vie privée des citoyens. Nous devrions ajouter qu'il est naïf de penser que cela n'est pas déjà le cas et que ce n'était pas le but depuis le début. De manière intéressante, le Cyber Command du département de la Défense, qui a officiellement « atteint sa pleine capacité opérationnelle » est dirigé par le général Keith Alexander, qui se trouve être également à la tête de la NSA, avec qui le Cyber Command partage des bureaux et qui ne cache pas sa collaboration avec la Sécurité nationale. Entre autres fonctions, ils défendent non seulement leur réseau mais attaquent celui des « autres ». Qui sont ces autres n'est pas spécifié, mais dans un monde dans lequel l'information est le pouvoir, nous sommes tous des cibles potentielles. La Sécurité nationale a déjà commencé à saisir et fermer des sites et des domaines Internet, sans ordre de la cour et mis les logos « Département de la justice » sur les pages d'accueil. Jusqu'à présent, ceci a été fait sous le prétexte de « violation de droits d'auteur » mais sans le processus de la justice, rien ne les empêche d'utiliser cette excuse pour tout et tout le monde.

Cette tendance n'est pas l'exclusivité des États-Unis. Au Royaume-Uni, le projet de « Révision de la stratégie de défense et de sécurité » du gouvernement veut donner des pouvoirs illimités à ses services secrets et à la police pour suivre chaque appel téléphonique, courriel, SMS et visite de site web de n'importe qui dans le pays. Cela remet au goût du jour la proposition faite par le gouvernement travailliste précédent, et celle-ci sera mise en place malgré la promesse électorale du présent gouvernement de ne pas le faire. Une fois encore, cela n'indique-t-il pas clairement que les présidents et premiers ministres ne font que suivre les ordres venant d'ailleurs pour suivre un programme à long terme ?

Lorsque les gouvernements ou les gens d'autres pays ne veulent pas se soumettre à la globalisation du super-état de surveillance, il existe d'autres moyens sûrs de procéder. Les gouvernements nordiques du Danemark, de l'Islande, de la Norvège, de la Finlande et de la Suède n'avaient pas été prévenus que leurs citoyens étaient illégalement espionnés par les États-Unis. Ces gouvernements n'en auraient probablement jamais rien su si la chaîne norvégienne TV2 n'avait pas diffusé un reportage révélant que des espions étasuniens avaient surveillé 15 à 20 Norvégiens pendant environ 10 ans. Ils avaient été sélectionnés pour avoir participé à divers rassemblements publics. Le gouvernement du Mexique, quant à lui, a honteusement décidé de rendre le peu de souveraineté qu'il lui restait aux commandes hégémoniques du pouvoir étasunien en échange d'une « aide » douteuse dans sa guerre contre les cartels de drogue. Une fois encore, le peuple mexicain n'en aurait rien su si le journal indépendant Proceso n'avait pas reporté l'établissement d'un centre d'espionnage étasunien dans les quartiers populaires de Mexico City. Ce centre abrite les bureaux de la CIA, du FBI, de la DEA (Drug enforcement administration), des renseignements de la Défense, du BATF, du département du Trésor et des agences au nom d'alphabet de l'Empire. Le gouvernement mexicain aurait pu leur vendre les lieux comme territoire étasunien, au moins, il se serait fait un peu d'argent en échange.

Scanneurs, Imprimantes et Pistoles

C'est dans ce climat orwellien qu'on exige des masses qu'elles endurent des humiliations et des agressions aux mains gantées de bleu des agents de la Transportation Security Administration et de leurs scanneurs pornographiques aux radiations néfastes provoquant le cancer. Il semblerait que les « fouilles corporelles » et les scanneurs soient destinés à dépouiller les gens de leur dernière once de dignité ou de les inciter à réagir. Une femme qui avait ses règles et dont la serviette hygiénique « obscurcissait » l'image de son corps apparaissant nu sur l'écran du scanneur, a été « fouillée » de « manière si envahissante que j'en ai pleuré. Cela m'a rappelé des agressions sexuelles survenues des années auparavant et que je croyais avoir surmontées. » Une autre femme s'est plainte d'avoir été isolée pour un scanneur particulier de ses seins. Une autre, productrice d' ABC, a déclaré que l'agent « avait mis sa main dans sa culotte et a tâté à son aise». Un petit garçon - définitivement un « suspect terroriste » - a été fouillé intégralement par la TSA. Le comportement des agents de la TSA est-il humain ? Pouvez-vous imaginer que quelqu'un fasse cela aux enfants et aux femmes de votre quartier ?



Ces absurdités ne sont pas près de s'arrêter et voici pourquoi : les deux sociétés qui fournissent les scanneurs porno à la TSA (vendus 130 000 à 170 000 $ pièce), L-3 Communications et Rapiscan Systems (un nom déviant comme il se doit pour une société qui a pleine liberté de « violer virtuellement »[1]), ont déjà par le passé utilisé des personnes aux bras longs travaillant dans les milieux politiques et des lobbyistes pour influencer les législateurs. L-3 Communications a dépensé 4,3 millions de dollars pour faire du lobbying auprès du gouvernement fédéral cette année, alors que Rapiscan a dépensé 221 500 dollars dans le même but. Puisque le secrétaire du Département de la sécurité intérieure précédent (et à la fois citoyen israélien et étasunien) Michael Chertoff a travaillé comme consultant pour Rapiscan, quelle chance y a-t-il pour que quelqu'un à la Sécurité intérieure fasse ce qui est juste et annule cette « entreprise familiale » fructueuse ? Chertoff, soit dit en passant, a une société de conseil, The Chertoff Group, et siège dans différentes grosses entreprises de la défense et de la sécurité - qui profitent tous de la technologie de la « sécurité ».

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Ces absurdités perverses s'exportent rapidement vers d'autres réseaux de transport et vers d'autres domaines. Ces machines pour voyeurs commencent à faire leur apparition dans les cours d'État et pourraient bien apparaître bientôt dans les cours fédérales. Il existe aussi des scanneurs sur roulettes qui peuvent scanner des véhicules et leurs passagers ignorants pour voir leur contenu. La secrétaire de la Sécurité intérieure Janet Napolitano a annoncé d'autres mauvaises nouvelles lors d'une interview : « [Les terroristes] vont continuer à tester le système et essayer de trouver un moyen d'entrer. [...] Nous devons aussi penser à surveiller les transits de masse, les trains et les bateaux. » John Pistole, ancien agent du FBI aujourd'hui à la tête de la TSA avait déjà prévenu de cela en juillet soit seulement deux semaines après sa nomination. Il avait alors déclaré que protéger les trains et les métros des « attaques terroristes » serait à partir de maintenant une priorité, tout comme le trafic aérien.

La bonne nouvelle est que les gens ne sont pas contents, et c'est tout à fait normal. Les syndicats des pilotes de la US Airways et d'American Airlines ont demandé à leurs membres d'éviter les scanneurs corporels aux points de contrôle de sécurité des aéroports ; l'Electronic Privacy Information Center a, quant à lui, attaqué la TSA en justice. Des membres sensés du New York City Council proposent des lois visant à interdire l'utilisation des scanneurs corporels dans la ville de New York, notamment dans les deux aéroports. Le représentant de l'état de l'Idaho, Phil Hart, propose une loi qui exigerait que le directeur du Département de la sécurité intérieure de l'Idaho mène une enquête au sujet des risques sanitaires posés par la technologie à ondes millimétriques utilisée dans ces scanneurs et, s'ils sont approuvés, de ne les utiliser que comme mesure secondaire.

Des groupes politiques locaux ont demandé aux voyageurs de protester la veille de Thanksgiving en choisissant de ne pas prendre l'avion ou en refusant de passer au scanneur. Lorsque le jour est arrivé, la TSA a simplement fui la mauvaise publicité en éteignant les scanneurs pour pervers. Néanmoins, l'American Civil Liberties Union (ACLU - Syndicat des libertés civiles américaines) a reçu plus de 900 plaintes de voyageurs en novembre uniquement, et le soutien pour ces mesures invasives pour la sécurité diminue rapidement (si l'on en croit les sondages).

À la fin octobre, de l'autre côté de l'Atlantique, le président de British Airways, Martin Broughton, a exigé une relâche des vérifications de sécurité « complètement superflues » pour les passagers incluant le fait d'enlever les chaussures et de vérifier les ordinateurs portables séparément. Il était intéressant d'observer que dès que la voix de la raison de Brougthon s'est fait entendre, d'autres menaces, sous la forme de cartouches d'encre venant du Yémen par des avions d'UPS en Angleterre et Dubai à destination des États-Unis (plus spécifiquement deux synagogues de Chicago) ont commencé à faire surface. Que les cartouches aient testé négativement pour les explosifs n'y a rien changé ; Obama le porte-parole a déclaré l'événement comme une « menace terroriste plausible pour notre pays » (c.-à-d. les États-Unis, bien que les cartouches islamiques étaient à ce moment-là dans l'entrepôt d'un aéroport de British Midlands) et a ajouté que « l'examen initial des paquets a déterminé qu'ils détenaient apparemment du matériel explosif. » En résumé, il a fait exactement comme Bush : dire au public le contraire de la vérité, et avec conviction. En toute honnêteté, nous ne savons même plus lequel de ces objets est le plus dangereux pour notre liberté : une chaussure, de l'eau dans une bouteille, une cartouche d'encre ou un slip. Une autre chose que nous voudrions comprendre est pourquoi les fonctionnaires yéménites ont déclaré qu'aucun avion d'UPS n'avait quitté le Yémen pour d'autres pays le jour en question, car il n'y a eu aucun vol direct du Yémen vers le Royaume-Uni depuis la farce du Terroriste au Slip de Noël dernier. De plus, on peut se demander si la décision d'Obama d'intensifier l'intervention des États-Unis au Yémen en plaçant des unités militaires étasuniennes sous le contrôle de la CIA afin de faciliter l'intensification des attaques de drones et les meurtres des escadrons de la mort, n'a pas été en fait prise avant la terreur des cartouches d'encre, servant ainsi au numéro obligatoire de fausse terreur nécessaire à la validation des manœuvres barbares contre un pays qui ne fait qu'un centième de sa taille.

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© InconnuLes 7 de Miami - Quelques pauvres mecs qui se sont fait avoir par le FBI, c'est tout
Près d'un mois plus tard, le public étasunien - de plus en plus en colère avec les agressions sexuelles de masse de la TSA - avait besoin d'une petite mise à niveau de son conditionnement avec une terreur qui rendrait les scanneurs pour pervers acceptables non seulement dans les aéroports mais également dans la rue. Le FBI a donc essayé sa vieille méthode efficace de fabrication de faux terrorisme, qui avait été révélée au public sans équivoque dans le cas de la « cellule terroriste de Miami » en 2006. Un agent du FBI, faisant soi-disant partie d'Al-QaïdaTM, avait offert à 7 immigrants vivant dans un entrepôt en Floride 50 000 $ pour participer à un complot concocté pour eux contre la Sears Tower ainsi que d'autres bâtiments de Chicago. Le FBI avait également fourni au groupe du matériel tel que caméras et bottes militaires - mais le groupe a oublié de demander des explosifs. Attirés par l'argent facile mais peu intéressés par le fait de réellement poser des bombes, l'idiotie utile du groupe a été utilisée et ils se sont fait arrêter et ont été montrés aux médias comme « de dangereux terroristes ». Le « osé faire' » le plus récent du FBI pour « combattre le terrorisme », a eu lieu lorsque des agents se faisant passer pour des membres d'Al-Qaïda ont abordé un adolescent somalien-étasunien de Portland, Osman Mohamud, et après l'avoir travaillé pendant six mois, ce dernier a finalement accepté de participer à un (faux) attentat à la voiture piégée. Mohamud a reçu le plan, le matériel et les ressources du FBI et, au moment où il a soi-disant déclenché le détonateur de la bombe par un téléphone cellulaire, le FBI est, youpi !, intervenu pour nous sauver et il s'est donc fait arrêter et accuser de « terrorisme ».

C'est exactement la méthode qui a été utilisée à Washington au moment de la terreur des cartouches d'encre ; l'idiot utile Farooque Ahmed a été accusé de tentative de « fournir un soutien matériel à Al-QaïdaTM » et de « collecter des informations pour aider à planifier une attaque terroriste dans le métro. » Il s'est avéré que les agents d'Al-QaïdaTM qui l'avaient attiré n'étaient pas ce qu'ils semblaient être (mais ne le sont-ils jamais ?), mais - vous l'aurez deviné - des agents du FBI du gouvernement fédéral étasunien.

On dirait que le FBI veut absolument commettre des actes terroristes contre les Étasuniens. N'est-ce pas plutôt du FBI que nous devrions avoir peur ? La police britannique adoptera peut-être la technique du FBI une fois que les Britanniques auront fait passer le message que des 100 000 enquêtes de la police faites depuis la mise en place de nouvelles mesures de lutte contre le terrorisme au Royaume-Uni l'an passé, pas une seule n'a débouché sur une arrestation pour délit en rapport avec le terrorisme.

Il est intéressant de noter que, bien que les abus et bouffonneries de la "guerre contre la terreur" comme ceux décrits ci-dessus aient eu lieu depuis le 9/11, Fox News a récemment dévié de sa position de flagorneur. Pour la première fois, nous observons des tentatives timides et mitigées de contestation de l'histoire officielle. Geraldo Rivera, par exemple, semble considérer sérieusement la possibilité que le bâtiment WTC n°7 se soit effondré de manière libre pour des raisons autres que « les incendies et débris tombants ». Rivera a même reçu des invités dans son émission qui ont qualifié de « mascarade » le Rapport final de la Commission nationale sur les attaques terroristes contre les États-Unis. Fox News déclare aussi avoir acquis des documents prouvant que le membre d'Al-Qaïda Anwar Al-Awlaki, le premier étasunien sur la liste « À tuer ou capturer » de la CIA, a été invité à dîner au Pentagone dans la période qui a suivi les attaques terroristes du 11 septembre. On doit se demander si le propriétaire de News Corp Rupert Murdoch (ou quelqu'un ou quelque chose par son biais) met la pression à l'administration Obama avec ces miettes de vérité, puisqu'il n'a pas fait la même chose pour son copain « Dubya ».

Le lien indestructible

Le gouvernement "du changement" d'Obama va augmenter la valeur de l'équipement militaire étasunien en réserve en Israël à concurrence de 1 milliard de dollars en 2011, et 200 millions de dollars y seront ajoutés en 2012. Comme si l'État d'Israël n'avait pas déjà assez avec les 3 milliards de dollars d'aide qu'il reçoit des États-Unis chaque année. Et comme s'il en avait besoin : lorsqu'on considère qu'Israël est le régime militaire le plus puissant et le seul détenteur d'armes nucléaires dans la région. La réserve est partagée par ces deux complices criminels, étant donné qu'elle peut être utilisée par les forces étasuniennes comme par le pays d'accueil. Comment ces armes seront probablement utilisées est illustré par l'invasion du Liban par Israël en 2006, lorsque 1200 civils libanais ont été tués avec l'argent des contribuables étasuniens. Si les puissants leaders des États-Unis n'étaient pas des psychopathes, ils arrêteraient peut-être d'alimenter la machine de guerre israélienne après ce qu'elle a fait au Liban et puis à Gaza en 2009. Mais à en juger par leurs actions et leurs paroles, ce sont nettement des psychopathes. Prenez par exemple le fanatisme de Joe Biden, qui insistait que le soutien étasunien pour l'état sioniste continue « à jamais », peu importe ce que fait Israël. « Les liens entre nos deux pays sont littéralement indestructibles », a-t-il ajouté. Si ce n'est pas une carte blanche à Israël pour commettre n'importe quelle atrocité avec la bénédiction des États-Unis, qu'est-ce donc ?

Nous nous demandons jusqu'où dans l'absurde cette notion de "lien indestructible" ira-t-elle. Les républicains seniors, présidé par Eric Cantor, le seul Juif républicain à officier à la Chambre des Représentants étasunienne, cherchent à transférer le budget d'aide « sécurité » israélien du ministère des Affaires étrangères vers le Pentagone. L'idée est de s'assurer que l'aide se poursuive tout en permettant au Lobby juif de suivre de près l'argent donné aux autres pays. Si cela continue de la sorte, toutes les opérations du Pentagone devront bientôt être transférées d'un bloc à Tel-Aviv !

En plus de tout cela, Obama a une fois encore montré qui n'était pas le chef en donnant au gouvernement israélien une garantie écrite, accompagnée par un paiement de 3,5 milliards de dollars, qu'il ne fera pas pression sur l'état juif pour qu'il gèle les futures implantations s'il accepte un moratoire sur la construction limitée à 90 jours pour relancer les pourparlers de paix au Moyen-Orient. Pouvons-nous proposer qu'au lieu de donner de l'argent à Tel-Aviv afin de le persuader d'exercer un minimum de retenue, il serait bien mieux de ne pas lui donner d'argent du tout ? Cette situation extrêmement pathétique serait presque drôle si elle n'avait pas des conséquences tragiques pour des vies humaines. L'injection financière intervient juste après qu'Israël ait annoncé son intention de construire 800 nouvelles maisons dans la Rive Ouest des territoires occupés, et seulement quelques heures après que le gouvernement Obama ait exprimé « sa profonde déception » de l'approbation de plus de 1300 foyers juifs dans l'Est de Jérusalem.

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© Inconnu
Mais toutes les nouvelles concernant les relations États-Unis/Israël n'ont pas été mauvaises le mois passé. Les sondages d'opinion indiquent que le peuple étasunien préfère ne plus cautionner le soutien de leur pays à l'état sioniste. Le Jour du Jugement dernier pourrait encore bien arriver lorsque les sentiments d'horreur et d'indignation des peuples du monde auront un effet sur la politique. Il s'est également avéré que le groupe de lobbying pro-israélien AIPAC - une association ponérogène s'il en est une - est sur la sellette à cause de sa propre témérité. Steve Rosen, ancien n°2 de l'AIPAC, a récemment été inculpé dans le cadre du US Espionage Act et renvoyé de l'organisation. Le gouvernement étasunien a retiré sa plainte car il ne s'attendait pas à gagner le procès. Mais Rosen, plus obnubilé par sa propre réputation que par sa loyauté envers la cause pathologique de l'AIPAC, a attaqué ses ex-employeurs en justice et leur réclame 20 millions de dollars. L'AIPAC dit que Rosen ne s'est pas « comporté selon les standards que l'AIPAC exige de ses employés ». Au contraire, dit Rosen : tout ce qu'il a fait, ou a été accusé de faire, n'était que la procédure standard de l'AIPAC, et il a en sa possession 180 documents pour le prouver. Nous serions très heureux de voir l'exposition et l'effondrement d'un groupe dédié à la promotion de la guerre et de la douleur au Moyen-Orient (Où se trouve Wiki-Leaks quand on a besoin de lui ?)

Nous ne nous raccrochons pas à de vains espoirs, cependant, car nous sommes bien conscients que les dirigeants occidentaux ont la motivation de soutenir la cause coloniale sioniste pour des raisons autres que gagner ou perdre des votes. Un bon exemple est celui du président français Nicolas Sarkozy, qui a admis avoir des ancêtres juifs. Mais surtout, Le Figaro a récemment révélé que « Le Sarko » avait autrefois travaillé pour - et le faisait peut-être encore, l'article suggérait - les renseignements israéliens comme « sayan » (Hébreu pour assistant), l'un des milliers de Juifs dans des pays en dehors d'Israël qui coopèrent avec des « katsas », des agents du Mossad. Mossad un jour, Mossad toujours.

En parlant du loup, quelqu'un trouve-t-il curieux le schéma de convois d'aide humanitaire pour Gaza qui rencontrent des obstacles insurmontables alors que les médias avancent de manière irresponsable le mot « terroriste » ? En octobre dernier, la mission humanitaire « Viva Palestina » est arrivée saine et sauve à Gaza et a livré des tonnes d'aide d'une valeur de plus de 5 millions de dollars. Juste avant, une délégation qui comprenait l'ex-président étasunien Jimmy Carter, l'ex-présidente irlandaise Mary Robinson et l'émissaire étasunien Lakhdar Brahimi ont rencontré le président syrien Bashar Assad et les dirigeants du Hamas en Syrie. Carter a très justement observé que « le blocus était l'une des violations des droits de l'homme les plus sérieuses sur la planète et qu'il devait être totalement levé. »

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© Road to HopeLes membres du convoi Road to Hope enlevés par le capitaine de leur bateau affrété
Peut-être que le Mossad a ressenti que le convoi « Road to Hope », mené entre autres par l'activiste pour la Palestine d'origine irlandaise Ken O'Keefe, était un acte de charité de trop et a décidé de jouer un autre mauvais tour et de mettre des bâtons dans les roues du convoi. « Road to Hope » a affrété un bateau grec, le Strofades IV, pour les emmener depuis la Lybie vers le port d'al-Arish en Égypte après que le gouvernement égyptien ait rendu illégaux les convois terrestres passant par son territoire. Après avoir payé la somme énorme de 75 000 dollars à la compagnie maritime, le capitaine ukrainien du bateau, prétextant des irrégularités financières, a mis le cap sur la Grèce mais seulement après avoir perdu les pédales lorsque le convoi était en train de charger le bateau. Il a remonté la rampe de chargement, cassant les cordes d'amarrage, et a alors manœuvré le bateau d'avant en arrière contre le mur de ciment du quai. Qu'essayait-il de faire ? Saborder son propre navire ?! L'un des véhicules du convoi a en fait été coincé à 45 ° sur la rampe de chargement. Le bateau a finalement quitté le port et a mis le cap à toute vitesse sur la Grèce, emmenant 10 activistes et 7 Lybiens contre leur volonté, parmi eux des policiers et des employés du port. Réalisant probablement qu'il avait en fait kidnappé ces gens, le capitaine a essayé de masquer ses actes déments en accusant les activistes de « terrorisme ». Dans un climat global d'hystérie, ses mots ont eu l'effet escompté : les commandos grecs sont montés à bord du bateau lorsqu'il est arrivé en Pirée et ont menacé d'une arme les employés de l'organisation humanitaire dans une pièce de 2,5 m2. Le gouvernement grec a finalement relâché les prisonniers, mais non sans leur avoir donné le traitement humiliant réservé à toute personne ne suivant pas le programme « guerre à la terreur ». (Regardez l'interview de Ken O'Keefe dans le SOTT Report si vous ne l'avez pas encore fait).

Puisque nous parlons du Mossad et des pistons des sympathisants sionistes, nous voudrions citer notre éditorialiste Joe Quinn sur les « révélations » de Wiki-leaks de Julien Assange :
« Les documents Wiki-leaks doivent être considérés dans un contexte plus large. Les sites de nouvelles alternatives doivent absolument continuer à exposer les injustices des gouvernements étasunien, britannique ou autres, comme le révèlent ces documents. Mais où se trouve la critique du reste des documents qui confirment l'histoire standard israélo-étasunienne, que l'Iran est une « menace existentielle » pour Israël et de « modérer » les États arabes ?

Quelqu'un se préoccupe-t-il que ces documents soutiennent nettement la belligérance étasunienne et israélienne ? Quelqu'un d'autre trouve-t-il cela étonnant ? Où est la pensée critique ?
Lisez aussi les analyses de Quinn sur le sac de nœuds Wiki ici et ici.

Nous voulons insister sur le fait qu'ici à SOTT.net, nous soutenons les activités de Wiki-leaks ; nous sommes en faveur de tout ce que Wiki-leaks a fait : dévoiler, dénoncer, la liberté de parole, et plus. Mais nous voyons quelque chose d'encore plus perturbant dans les documents qui ont été dévoilés : le niveau extraordinaire de pathologie des dirigeants et fonctionnaires responsables de cette bille émeraude et saphir qui flotte dans l'espace - et ce sujet n'est pas du tout abordé par les commentateurs. L'interprétation des médias est, bien sûr, répréhensible. Nous pensons qu'il ne faut pas jeter le bébé avec l'eau du bain, mais il faudra voir si le résultat du scandale Wiki-leaks sera positif ou non.

Les gens dans le monde se doivent de soutenir de manière ouverte la population palestinienne de Gaza et de la Rive Ouest? Les efforts pour livrer de l'aide à Gaza sont tout particulièrement importants. Le groupe des droits de l'homme israélien Gisha a gagné la bataille pour diffuser « des documents [qui] révèlent une politique délibérée du gouvernement israélien selon laquelle les besoins alimentaires de la population de Gaza sont calculés de manière effrayante, et la quantité de nourriture qui peut entrer est mesurée par le gouvernement israélien et est juste suffisante pour maintenir la population en vie à un niveau de quasi-famine. » En voyant cette politique psychopathique, il est tout à fait logique que l'armée et les renseignements israéliens veulent absolument saboter et même tuer pour empêcher des ressources vitales nécessaires d'entrer à Gaza.

L'une des politiques tacites d'Israël envers la population palestinienne est de cibler délibérément les enfants. La police israélienne a rassemblé plus de 100 enfants palestiniens de l'Est de Jérusalem en octobre uniquement, beaucoup d'entre eux n'étant pas encore des adolescents. L'organisation Defence for Children International a des documents sur des cas d'agressions sexuelles d'enfants par des soldats israéliens, ainsi que la torture par décharge électrique. Si ce ne sont pas les soldats israéliens qui brutalisent les enfants palestiniens, ce sont les colons israéliens fanatiques.


Il s'agit des mêmes braves colons qui prennent plaisir à brûler des églises aux cocktails Molotov à Jérusalem. Dans l'Apartheid d'Israël, un tel comportement n'est pas condamné mais est toléré par des lois racistes qui permettent aux communautés de moins de 500 personnes de nommer des Conseils d'admission qui peuvent rejeter de nouveaux résidents sur base de leurs « perspectives culturelles et sociales » - un euphémisme évident pour le rejet des non-Juifs (c.-à-d. la population palestinienne).

Mettre l'Irak en pièces

Le cauchemar irakien, qui est entré dans sa phase la plus sombre il y a sept ans, semble loin d'être terminé. Les attaques terroristes majeures sont de retour en force à Bagdad. De début 2010 à la fin octobre, 231 victimes ainsi que 601 blessés ont été dénombrés sur le territoire irakien suite à l'explosion d' « engins explosifs improvisés ». La récente escalade de la violence a connu une nouvelle étape le 29 octobre lorsque l'explosion d'une bombe de forte puissance a détruit un café situé au Nord de la ville faisant 30 victimes et de nombreux blessés. Deux jours plus tard des hommes armés ont pris une congrégation chrétienne en otage, 58 personnes ont trouvé la mort au cours de ce siège sanglant. Deux jours plus tard, un total de 16 bombes explosaient à travers la ville faisant plusieurs centaines de blessés ; dix véhicules piégés, quatre bombes d'accotement et deux bombes collantes ont ciblé cafés et restaurants, le tout le même jour.

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© The Associated PressL'image montre l'intérieur de l'église Notre Dame du Salut après l'attaque
D'après le compte-rendu officiel, les protagonistes de l'attaque de Notre Dame du Salut ont demandé la libération de militants d'Al-Qaeda. Cette déclaration a été publiée sur un site Web militant prétendument géré par l' « État islamique d'Irak », un groupe-écran de militants sunnites auquel toutes les activités d'Al-Qaeda sont censées être connectées, qui a revendiqué l'attaque. Bien entendu ceci ne prouve pas que ce soit vrai. Au contraire, cela signifie simplement que c'est ce que les médias sont censés répéter aveuglement pour nous convaincre que des fanatiques musulmans seraient prêts à éliminer délibérément les leurs afin de, hum... défendre les leurs. Il vaut mieux que nous nous en tenions aux faits afin d'aboutir à une compréhension plus pertinente de ce massacre, et que nous nous posions la question clef : à qui profite le crime ?

L'attaque a débuté par l'explosion d'un véhicule sur la scène du drame tandis qu'une centaine de personnes se trouvait dans l'église pour la messe du soir. L'explosion a été suivi par des coups de feu tirés par des hommes armés qui, d'après les rapports de la police, ont d'abord attaqué l'édifice de la bourse irakienne avant de se diriger vers l'église catholique, qui se situe de l'autre côté de la route, un échange de tirs avec les gardes s'en est suivi et plusieurs d'entre eux y ont trouvé la mort. En entrant dans l'église les protagonistes ont éliminé le prêtre. Les forces de sécurité ont alors encerclé le bâtiment et le siège a débuté. Les hommes armés ont contacté les autorités via leur téléphone portable, mais pendant les négociations les troupes ont pris d'assaut l'église provoquant un bain de sang et la mort de tous les hommes armés. Ce sont les faits selon la BBC. Mais elle a omis quelques détails intéressants. Une autre source nous apprend
qu'un commandant des forces de police irakiennes a été arrêté afin de suivre un interrogatoire en relation avec les attaques meurtrières contre une église catholique de la capitale ayant eu lieu deux jours auparavant.

Un porte-parole de l'armée irakienne a déclaré que le Premier ministre Nouri al-Maliki avait ordonné la détention du commandant de police, dont il n'a pas révélé le nom. Ce commandant était responsable de la sécurité du quartier de Karradah à Bagdad où se trouve Notre Dame du Salut.

D'après Al-Moussawi les assaillants portaient des uniformes de gardes d'une entreprise privée de sécurité et détenaient de fausses pièces d'identité.

« Comment un tel nombre de terroristes a réussi à atteindre cette église située dans le cœur de Bagdad lève de nombreuses interrogations » a-t-il ajouté.
Il est intéressant de noter que le commandant de la police a été détenu pour interrogatoire par le gouvernement fantoche piloté par les États-Unis. Était-il suspecté de complicité ou avait-il, au cours de sa mission, découvert la véritable identité des terroristes ?

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© Karim Kadim/The Associated PressUn soldat irakien se tient debout à côté de la carcasse d'un des véhicules piégés qui a explosé mardi soir à Bagdad.
Encore et encore, nous sommes confrontés à des actes de terrorisme sophistiqués et l'on nous demande de croire qu'ils ont été fomentés par des groupes isolés, assiégés dans les montagnes d'Afghanistan, ne comptant pas plus de 50 membres et disposant d'une faible présence dans des pays comme la Somalie ou le Yémen. (Tout ceci d'après l'International Institute for Strategic Studies basé à Londres). Ce groupe fantôme fourre-tout connu dans le monde entier sous le nom d'Al-QaedaTM constitue une menace largement exagérée. Et pourtant, on nous dit qu'ils mènent des attaques incessantes, nécessitant une organisation complexe et une coordination minutieuse, de telles actions correspondent exclusivement aux capacités des services d'espionnage et de sécurité de certains États riches, disposant de pléthore de matériel, de personnel et d'expertise militaire. Si l'ennemi fantôme également connu sous le nom d'Al-Qaeda peut mener de telles attaques, alors pourquoi diable cible-t-il les civils irakiens plutôt qu'Israël et ses alliés, qui constituent les véritables « ennemis de l'Islam » ? S'ils peuvent mener de tels carnages agrémentés d'explosions spectaculaires dans les rues de Bagdad et peuvent inspirer « idéologiquement » leurs frères musulmans habitant aux États-Unis à rejoindre le jihad, alors pourquoi les instigateurs et les inquisiteurs fondateurs de la « guerre contre le terrorisme » (Cheney, Perle, Wolfowitz, Rice, Rumsfeld ad nauseum) ne sont-ils pas ciblés ? Comme Paul Craig Roberts l'a souligné au cours de son entretien avec Joe Quinn dans le cadre du Sott report du 1er décembre, ces personnages ne bénéficient pas de l'aide des services secrets ou de protection personnelle, ils vaquent librement à leurs occupations, apparemment certains qu'Al-Qaeda ne les inquiétera pas. Pourquoi donc ?

On se demande également ce qu'Al-QaedaTM tente d'obtenir à travers de telles débauches de violence. Si, comme on nous le dit, ils veulent que leurs compagnons soient libérés, alors ils n'ont manifestement pas atteint leur objectif, et il était impossible qu'ils réussissent un tel coup. Si, d'un autre côté, nous nous en tenons uniquement aux faits et aux bénéfices qu'ils induisent, les choses deviennent plus claires. Jonathan Azaziah explique :
Diviser l'Irak par le biais d'une partition et le plonger dans un nettoyage ethnique infernal est un projet sioniste initialement élaboré en 1982 par Oded Yinon, conseiller israélien aux Affaires étrangères. La politique visant à déstabiliser l'Irak fut rétablie via le document intitulé « Clean Break » (rupture nette) écrit par l'espion sioniste Richard Perle et plusieurs criminels de guerre sionistes dont Douglas Feith, David Wurmser, Meyrav Wurmser et Robert Loewenberg à l'attention de Benjamin Netanyahu, auteur de crimes de masse. Des agents du groupe terroriste connu sous le nom de Mossad ont été actifs en Irak à partir des années 50, lorsque l'entité sioniste organisait des attaques terroristes sous fausse bannière contre la communauté juive irakienne. La destruction de l'Irak en tant que nation a toujours été l'objectif ultime de cette organisation illégitime et usurpatrice afin de transformer le rêve du « Grand Israël » en réalité, établissant ses colons extrémistes sur les bancs du Tigre et de l'Euphrate.

Cette parodie sanglante d'humanité qui a eu lieu le 31 octobre 2010 et qui a fait 58 victimes irakiennes dans la cathédrale Sayedat al-Najat de Bagdad n'était pas l'œuvre d'Al-Qaeda. Les tireurs ne faisaient pas partie de l'État islamique d'Irak. Ils n'étaient pas même irakiens. La meilleure manière d'honorer les victimes de cette violence insensée est de révéler la vérité sur ces attaques. Et la vérité est que ce sanglant massacre porte de bout en bout les stigmates sionistes. [...]

Les forces de sécurité irakiennes ont arrêté 5 suspects et alors qu'elles déclaraient que seulement certains d'entre eux n'étaient pas irakiens, les témoignages montrent en effet qu'aucun d'entre eux n'était irakien, étant donné qu'ils ne parlaient pas l'arabe dans un dialecte irakien ou avec un accent irakien ; les suspects parlaient l'arabe classique ce qui empêchait de découvrir leur origine. En outre, les autorités irakiennes enquêtant sur le massacre ont découvert 6 passeports étrangers ; 3 yéménites et 3 égyptiens. Les fonctionnaires irakiens ont également découvert que les assaillants avaient réussi à passer les points de contrôle mis en place par l'occupant car ils étaient déguisés en mercenaires, portaient l'uniforme d'entreprises étrangères de sécurité faisant de la sous-traitance pour les États-Unis, et en plus de leurs passeports ils avaient de fausses cartes d'identité.
Ils avaient donc l'air d'être étrangers, ils n'avaient pas l'accent local, ils avaient de fausses cartes d'identité et de faux passeports, et ils étaient déguisés en mercenaires. Rappelez-vous de l'explosion coordonnée de 16 engins explosifs plus tôt dans la même journée - tous ciblant sans distinction des civils, sunnites, chiites et chrétiens. À qui profite le crime ? Selon la logique pathologique du « diviser pour mieux régner », Israël aurait beaucoup à gagner d'une division de l'Irak. Et si cet objectif ne peut être atteint, ces carnages offrent une excuse pour que les troupes étasuniennes restent juste un petit peu plus longtemps. En 2006, il y avait 170 000 soldats aujourd'hui ils ne sont plus que 50 000. Mais à l'heure actuelle, il n'y a pas de projet de démobilisation de ces soldats pour l'année prochaine. Une autre des explications évoquées est que le gouvernement irakien est derrière ces attaques, manifestement car certains membres du gouvernement irakien corrompu souhaiteraient que les troupes étasuniennes restent sur place et les protègent. C'est une possibilité - quelques soient les forces anti-insurrectionnelles actuellement à l'œuvre elles agissent par l'intermédiaire des forces irakiennes - mais attribuer la responsabilité première des ces bains de sang au gouvernement fantoche irakien revient à dire que c'est la queue qui secoue le chien.

OTAN pour toujours

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© InconnuTroupes de l'OTAN
La logique impériale de conquête, qui, depuis le début, aurait dû être visible à l'observateur lambda, est désormais évidente pour le monde entier depuis que l'administration de Barack le barbare « a décidé de s'éloigner publiquement de ce qui fut à l'époque présenté comme des échéances clefs pour la guerre en Afghanistan et ce afin de faire oublier la promesse de Barack Obama selon laquelle les troupes étasuniennes commenceraient leur retrait en juillet 2011. » Edmund Whiteside, secrétaire du Conseil de l'OTAN l'a confirmé lorsqu'il a averti les auditeurs de l'Université Concordia de Montréal qu'ils « devraient s'attendre à ce que la guerre en Afghanistan - l'engagement militaire le plus long dans l'histoire des États-Unis et celle du Canada - continue encore « très longtemps » [...] L'Afghanistan constituera une très longue campagne militaire. » Dans la même veine, le général de brigade Josef Blotz, porte-parole des forces d'aide à la sécurité de l'OTAN en Afghanistan, a déclaré qu' « aucun calendrier de retrait des troupes n'était arrêté ». De toute manière, pourquoi 152000 soldats de l'OTAN combattent-ils en Afghanistan ? Ah oui, nous avions oublié la menace qu'Al-QaedaTM et ses 50 hommes forts font peser sur le monde. Serait-il trop cynique d'imaginer que la présence de l'OTAN ait quelque chose à voir avec l'annonce récente selon laquelle 1000 milliards de dollars de ressources minérales non exploitées se trouvaient dans le sous-sol afghan ?

Au moins, certains membres de l'appareil militaire ont parfaitement conscience qu'une guerre nécessite la présence d'un véritable ennemi. S'il est invisible aux yeux des spectateurs locaux et internationaux, alors il faut le créer, ou au moins provoquer sa réaction que l'on puisse faire passer pour des tirs de riposte provenant d'un adversaire bien armé et obstiné. Sinon, les gens pourraient penser que les opérations militaires en Afghanistan (et au Pakistan) sont inutiles, le retrait serait alors inévitable et les Afghans ainsi que les Pakistanais trouveraient des solutions à leurs propres problèmes sans avoir « besoin » de l'assistance de l'Occident. Peut-être que ce que Obama's Wars (les guerres d'Obama - ouvrage non traduit - NdT), le nouveau livre de Bob Woodwrad révèle sur les conversations entre le président pakistanais Asif Ali Zardari et le président afghan Hamid Karzai est vrai. Apparemment, à l'occasion d'un dîner, Zardari s'est confié à Zalmay Khalizad, un envoyé étasunien et lui a dit qu'il pensait que les États-Unis étaient derrière un certain nombre d' « attaques suicides menées par des talibans » qui ont frappé son pays, et dont l'objectif serait de « déstabiliser le Pakistan afin que les États-Unis puissent l'envahir et s'emparer de son arsenal nucléaire. » En outre, selon les révélations de Zardari, Karzai a également déclaré que les États-Unis étaient responsables des attaques.

Ce que Zardari et Karzai proposent est beaucoup plus sensé que tout ce que vous entendrez dans les journaux télévisés de quasiment tous les pays. Après tout, ils occupent des postes leur permettant de connaître directement ce que nous autres pouvons seulement découvrir en observant les signes.

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© InconnuDes personnes nettoyant le sol de la mosquée après l'attaque suicide de Darra Adam Khel à 35 km au Sud de Peshawar au Pakistan. Vendredi 5 novembre 2010
Nous compatissons avec Zardari qui voit son pays aller de bain de sang en bain de sang tout en sachant très bien qui tire les ficelles et sans pouvoir faire grand-chose. Récemment une attaque à la bombe a fait 67 victimes dans une mosquée fréquentée par les ainés de tribus anti-Talibans dans le Nord-ouest du Pakistan. Quelques heures plus tard, trois personnes perdaient la vie dans une attaque à la grenade perpétrée dans une autre mosquée ; qui était également liée aux milices anti-Talibans. La première attaque était un « attentat suicide » d'après le compte-rendu. Étant donné que des groupes anti-Talibans étaient ciblés, nous sommes amenés à croire que des fanatiques islamiques talibans et leurs frères imaginaires d'Al-QaedaTM sont les coupables. Nous ne cessons d'être étonnés par la logique bizarre qui régit les fanatiques musulmans qui décident de mourir en tuant des fidèles musulmans au cœur d'une mosquée et en espérant pourtant gagner le salut. À moins, bien entendu, que le responsable ne soit ni un fanatique musulman ni même un kamikaze. Après tout, il est aisé de maquiller un crime lorsque toutes les preuves sont réduites en pièces par une explosion et que le chaos et la confusion prévalent.

Moins d'une semaine plus tard, un gang composé de six hommes armés réussissait, on ne sait par quel moyen, à s'introduire dans un quartier hyper sécurisé de Karachi et à attaquer un poste de police avec des armes à feu et une voiture piège portant une forte charge qui a complètement rasé le bâtiment et a fait au moins 15 victimes. Remarquez comment les similitudes avec l'attentat contre l'église en Irak révèlent le même mode opératoire : une capacité incroyable à déjouer la sécurité de l'État, le même nombre d'hommes armés, des attaques coordonnées impliquant armes à feu et voiture piégée. Ces deux attentats ont eu lieu à un peu plus d'une semaine d'intervalle. Est-ce juste une coïncidence de plus ?

Le dollar étasunien et la guerre monétaire

Les derniers mois ont vu l'intensification des tendances existantes. Diffusion des problèmes de dettes dans la zone Euro, stagnation aux États-Unis, avec une économie qui ne s'effondre pas mais qui ne se développe pas non plus suffisamment pour réduire le chômage, imposition de l'austérité par les pouvoirs en place, manifestations contre les mesures d'austérité en Europe uniquement (les citoyens étasuniens ont subi un lavage de cerveau tel qu'ils ne comprennent pas vers qui et sur quel sujet focaliser leur colère), des profits substantiels pour les entreprises, les grosses banques et les plus riches, et la combinaison atypique de la déflation et de l'inflation causées par une dévaluation des devises, une réduction du coût de la main-d'œuvre et une augmentation du prix des marchandises.

Dans l'Allemagne de Weimar, des camions entiers de billets étaient créés dans un effort futile visant à satisfaire la demande due à l'hyperinflation. Dans le monde après-11 septembre, au lieu de faire tourner la planche à billets, l'argent virtuel est simplement créé grâce à diverses astuces comptables :


La deuxième phase d'assouplissement quantitatif également appelée « QE2 » lancée par le conseil d'administration de la réserve fédérale étasunienne a provoqué un véritable tollé. Le monde craint de plus en plus une phase supplémentaire de dévaluation concurrentielle du dollar afin d'améliorer la compétitivité des États-Unis à l'exportation. Le ressentiment grandit également à l'égard du Trésor étasunien qui utilise le statut du dollar en tant que devise de réserve principale pour forcer la main des autres nations en continuant à dévaluer ses avoirs de réserve. Barry Grey explique l'objet de cette « guerre monétaire » :
La réserve fédérale étasunienne déclare une guerre monétaire mondiale
World Socialist Web Site

La Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé mercredi un deuxième cycle d'assouplissement quantitatif (« quantitative easing ») - l'impression de centaines de milliards de dollars américains - une démarche agressive et unilatérale, largement perçue par les rivaux économiques des États-Unis, et à juste titre, comme un acte d'hostilité.

La banque centrale étasunienne poursuit une politique délibérée de dévaluation du dollar afin de faire baisser le prix des exportations étasuniennes et de rendre plus chères les importations étrangères. Dans une situation de stagnation des marchés et d'une croissance économique insignifiante aux États-Unis, en Europe et au Japon, une telle politique attise inévitablement des mesures défensives de la part des concurrents des États-Unis. Ils cherchent à défendre leurs industries exportatrices en intervenant pour bloquer l'augmentation de leur taux de change et contenir les investissements spéculatifs qui font monter leur monnaie et provoquent une surchauffe de leur économie.

Le fait que la Fed ait annoncé son projet d'acquérir pour près de mille milliards de dollars de bons du Trésor américain, à peine une semaine avant le sommet des principaux États industrialisés du G20 à Séoul, en Corée du Sud, renforce le caractère provocateur de cette démarche.

Washington cherche à former pour le sommet un bloc constitué de pays européens et asiatiques appuyant sa revendication pour que la Chine accepte une revalorisation plus rapide de sa monnaie. Cette initiative de la Fed contient un élément de chantage - une menace implicite à l'égard de l'Allemagne, du Japon et des autres pays exportateurs de ce qui les attend s'ils ne rejoignent pas la campagne antichinoise des États-Unis.

La politique étasunienne du dollar bon marché a déjà entraîné des mesures défensives. En septembre, le Japon était intervenu sur les marchés monétaires pour la première fois en six ans dans le but de stopper la hausse du yen. Ceci avait été suivi par l'abaissement de son principal taux directeur et de l'annonce de son propre programme d'assouplissement quantitatif.

Le Brésil, dont le ministre des Finances a accusé les États-Unis de déclencher une guerre monétaire mondiale, a annoncé le doublement de la taxe sur les achats étrangers d'obligations brésiliennes afin d'endiguer le flux spéculatif de dollars qui rend sa monnaie plus chère et engendre le danger de bulles sur certains actifs ainsi que l'inflation.

De la même façon, la Thaïlande a annoncé une taxe de 15 pour cent sur les revenus en intérêt et les revenus de placements perçus par les investisseurs étrangers en bons du Trésor thaï. Les autres pays, allant par exemple de la Corée du Sud à Taïwan en passant par l'Inde, sont intervenus sur les marchés monétaires pour tenter de stopper la hausse de leurs taux d'échange.

À la base, il y a le fait que les États-Unis, le plus important pays emprunteur du monde, cherchent à prendre avantage en recourant à leur énorme déficit commercial et à leur dette - qui sont les expressions du déclin du capitalisme étasunien - pour s'en servir comme armes contre leurs rivaux économiques. Les États-Unis exploitent la position privilégiée du dollar étasunien comme principale monnaie commerciale et de réserve pour rejeter le fardeau de la crise sur le restant du monde.

C'est une politique irresponsable et incendiaire ayant des implications catastrophiques. Le nationalisme économique engendre le chauvinisme, la xénophobie et le militarisme.
En l'occurrence, la crise de l'Eurozone a éclipsé tous les problèmes liés au dollar et les taux de change n'ont pas vraiment évolué. Mais, il est évident que toutes les devises à l'exception du Yuan chinois (qui est d'ores et déjà fortement sous-évalué) semblent baisser au même rythme. La manière la plus visible dont se manifeste ce phénomène est dans l'augmentation du prix des produits de base quelque soit la devise considérée. Cependant, la Chine et la Russie ont annoncé un accord consistant à abandonner l'usage du dollar dans leurs échanges commerciaux, cette décision augure de sérieux problèmes pour l'avenir du dollar. Voici un article publié par China Daily :
La Chine quitte le dollar
China Daily

Le Premier ministre Wen Jiabao et son homologue russe Vladimir Poutine ont annoncé mardi que la Chine et la Russie ont décidé de renoncer au dollar étasunien et d'avoir recours à leur propre devise pour leurs échanges commerciaux bilatéraux. Les experts chinois ont déclaré que cette décision reflète un rapprochement entre Beijing et Moscou et que son but n'est pas d'attaquer le dollar, mais de protéger leurs économies nationales.

À Saint Petersburg, au cours d'une conférence de presse conjointe avec Wen, Poutine a déclaré : « Nous avons décidé d'utiliser nos propres devises pour nos échanges commerciaux »

Les deux pays avaient pour habitude d'utiliser d'autres devises, en particulier le dollar, pour leurs échanges bilatéraux. Toutefois, depuis la crise financière, les fonctionnaires de haut rang des deux pays ont commencé à prospecter d'autres alternatives. Poutine a déclaré que le Yuan était désormais convertible en rouble au sein du marché interbancaire chinois, tandis que le renminbi pourra bientôt être converti en rouble en Russie.

« Cela marque une étape importante dans les relations commerciales bilatérales et c'est le résultat des systèmes financiers consolidés des nations du monde » a-t-il déclaré.
Crise européenne

L'histoire la plus marquante de l'automne concernant la crise permanente de la dette dans l'Eurozone a eu lieu en Irlande. Le plan d'aide de 100 milliards de dollars qui a obligé l'Irlande à accepter en contrepartie la solution du FMI (des réductions budgétaires si drastiques qu'elles ont provoqué une « émeute du FMI »), a causé la chute du gouvernement et des manifestations géantes. Voici l'analyse faite par le New York Times :
Confronté aux défections de dirigeants de haut de rang au sein de sa coalition, le Premier ministre Brian Cowen a déclaré qu'il allait dissoudre le gouvernement après l'adoption du budget crucial de 2011 qui aura lieu début décembre.

Sa déclaration a clôturé un jour sombre pour l'Irlande, au cours duquel des manifestants ont essayé de prendre d'assaut le bâtiment du parlement à Dublin, et Moody's Investors Service, l'agence de notation, a abaissé de plusieurs points la note relative à la dette Irlandaise.

En acceptant de nouvelles élections, il semble acquis que M. Cowen va devenir la première victime politique de la crise de la dette dans l'Eurozone constituée de 16 États membres.

Ces événements ont donné des frissons aux marchés financiers et aux cercles politiques de l'Eurozone, où les mesures d'austérité drastiques imposées afin de prémunir l'union monétaire d'une scission devront encore être testées au cours d'élections générales.

L'effondrement imminent du gouvernement irlandais à la suite d'un coûteux plan de sauvetage semble simplement confirmer une fois de plus que la crise financière est loin d'être maîtrisée. Les analystes avaient prévenu que des pays fortement endettés comme le Portugal et l'Espagne qui imposent des réductions budgétaires impopulaires pourraient être bientôt confrontés à un choix inconfortable : une punition par les marchés financiers qui sanctionneront tout laxisme dans les réductions de déficit avec des taux d'intérêt exorbitants, ou par un électorat en colère, excédé par une rigueur économique prolongée.

« Ce sera le même scénario avec tous ces pays - l'Irlande est seulement en avance, » a déclaré Desmond Lachman, un ancien haut responsable du Fonds Monétaire International qui fait désormais partie de l'American Enterprise Institute basée à Washington. « Tous ces pays ont des taux d'intérêt fixes et doivent mettre en œuvre ces changements majeurs, par conséquent les gens demandent s'ils sont vraiment sur la bonne voie. »
Le dirigeant de l'un de plus grands syndicats irlandais a déclaré que les réductions budgétaires allaient entraîner « un désordre social significatif dans le pays, d'une ampleur qui n'a pas été observée depuis des décennies. » En Irlande, la manifestation de fin novembre a été la plus grande depuis des décennies et elle devrait être suivie par une série de protestations programmées pour décembre. Selon le Guardian :
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© AP Photo/Peter Morrison120 000 personnes se sont rassemblées à l'extérieur de la Poste centrale à Dublin qui fut le centre de la rébellion de 1916 contre l'Empire britannique. Centre-ville de Dublin, Irlande, 27 novembre 2010.
L'une des plus grandes manifestations dans l'histoire de la république d'Irlande où plus de 100 000 se sont rassemblées dans les rues de Dublin pour protester contre le plan international de renflouement et les quatre années d'austérité à venir.

Alors que les dirigeants européens discutaient des derniers détails de ce plan de sauvetage de 85 milliards d'euros, une foule immense a bravé des températures glaciales pour manifester contre les coupes budgétaires, destinées à réduire la colossale dette irlandaise.

Le défilé principal à destination de O'Donnel Street s'est déroulé dans le calme mais un délicat face-à-face a eu lieu à l'extérieur du parlement ou deux lignes de policiers ont isolé une centaine de manifestants gauchistes qui s'étaient séparés du cortège organisé par les syndicats. Des feux d'artifice ont été tirés vers les policiers devant le portail du parlement tandis que les manifestants criaient : « Brûlez-le, brûlez-le ». Des renforts de police ont rejoint les lieux afin d'encercler ce groupe spécifique constitué de gauchistes et d'anarchistes, qui ont également brûlé une photo du Premier ministre irlandais, Brian Cowen.

Mick Wallace, qui a dû licencier 100 de ses ouvriers en raison de la crise dans le bâtiment, a déclaré que le temps que les Irlandais soient plus militants était venu : « nous sommes beaucoup trop calmes. Nous devrions faire comme les Français et descendre dans les rues plus souvent. Car nos politiciens vont en Europe et déclarent à l'Union européenne que nous ne sommes pas un peuple de manifestants et que nous ne descendons pas dans les rues. Il est temps que nous changions et que nous opposions ouvertement à ce qui est en train de se produire. »

Jimmy Purdy, 77 ans, faisait partie de la manifestation à l'extérieur de la poste centrale de Dublin - scène de la rébellion de Pâque 1916. « J'ai connu trois récessions et je pense que celle-ci pourrait être la pire » a-t-il déclaré. « Je suis ici parce que je suis en colère contre l'UE qui nous dit de réduire les salaires minimum et qui donne des ordres aux travailleurs irlandais tandis que les responsables de la crise ne sont pas inquiétés.

Alors que les manifestants envahissaient les rues, certaines sources ont révélé que les négociateurs étaient désireux d'annoncer le plan de sauvetage avant l'ouverture des marchés financiers lundi...
L'Espagne essaye actuellement de prendre des mesures de prévention visant à réduire ses budgets afin d'éviter le sort de l'Irlande :

L'Espagne privatise des actifs publics et réduit ses dépenses sous la pression du marché.
Henry Chu, Los Angeles Times
3 décembre 2010


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© Xinhua/Zhang Wei
Vendredi, l'Espagne a révélé une nouvelle série de mesures d'austérité afin de reprendre le contrôle de son important déficit budgétaire et de convaincre les investisseurs anxieux qu'elle n'a pas besoin d'un plan de renflouement international.

Le gouvernement a annoncé la vente d'une partie de sa populaire loterie nationale, la privatisation partielle de plusieurs des plus grands aéroports du pays et une augmentation des taxes sur le tabac qui devraient faire rentrer des milliards de dollars dans les caisses de l'État. Une allocation mensuelle pour les chômeurs de longue durée va être également annulée, et la fiscalité des petites et moyennes entreprises va être allégée afin de stimuler l'activité économique.

Ces mesures se rajoutent à un plan d'austérité de 19 milliards de dollars mis en place en mai dernier par Madrid afin de réduire un déficit budgétaire représentant 11 % du PIB national. Bien qu'il y ait des signes d'une baisse du déficit, les marchés ont demandé que le gouvernement montre plus de détermination quant à la réduction des dépenses publiques.

Ces demandes sont devenues particulièrement pressantes cette semaine après que les dirigeants de la finance internationale se sont mis d'accord sur un plan de sauvetage de 113 milliards de dollars à destination d'une Irlande en pleine tourmente, qui, à l'instar de l'Espagne, a pour monnaie l'Euro. Le plan de renflouement n'a pas réussi à rassurer les investisseurs, qui ont augmenté les taux d'intérêt de l'Espagne et du Portugal de peur que les deux nations ibères rencontrent des difficultés pour payer leurs factures.

Le Premier ministre espagnol Jose Luis Rodriguez Zapatero a annulé sa visite en Amérique Latine afin de soutenir le nouveau plan d'austérité, qui a été approuvé en réunion vendredi par son cabinet. Zapatero a insisté publiquement sur le fait qu' « il n'y a absolument aucune chance » que son pays ait recours à une aide d'urgence venant de l'Union Européenne ou du Fonds Monétaire International.

Madrid a été récompensé vendredi par une baisse du taux de ses obligations, après qu'il a atteint un niveau record plus tôt dans la semaine. Le rendement obligataire portugais a également baissé, réduisant certaines des pressions subies par Lisbonne en vue d'un plan de renflouement. Les bourses de ces deux pays ont clôturé ce vendredi à la hausse.

La légère hausse de confiance des investisseurs a été renforcée par la Banque Centrale européenne qui a accru jeudi ses achats d'obligations d'État afin de rassurer les marchés. Une vente aux enchères de 3.3 milliards de dollars de dette espagnole s'est également déroulée sans encombre.

Les mesures d'austérité révélées par le gouvernement vendredi incluent la vente de participations minoritaires dans la loterie d'État et divers aéroports, dont l'aéroport international Barajas situé à Madrid.

Une augmentation de 24 % de la taxe sur les cigarettes est également prévue, ce qui devrait générer 1 milliard de dollars de recettes supplémentaires chaque année.
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© Daily ExpressCheminots français en grève manifestant hier contre la réforme des retraites
Les parasites qui n'apportent aucune contribution réelle à l'économie tentent de convaincre ceux qui travaillent que « nous » devons mourir de faim afin de financer leurs bonus. Comme Stephen Lendman le décrit,
Au lieu des relances vitales dont nous avons besoin, Washington et les gouvernements européens imposent l'austérité. Le prétexte de la réduction des déficits est invoqué afin de transférer encore plus de richesse vers ceux qui croulent sous l'argent, en plus de l'habituel refrain sur l'urgence d'un sauvetage du système bancaire national.

En d'autres termes, faire que les gens ordinaires portent le fardeau de renflouer les géants bancaires responsables de la situation économique la pire depuis la grande dépression. Comment ? La solution habituelle du FMI, qui implique une sauvegarde du capital au détriment des travailleurs - un plan incluant une réduction des salaires et des primes, une baisse des dépenses sociales, une privatisation du secteur public, des licenciements de masse, des dérégularisations, une baisse des taxes pour les plus riches, la couverture des dettes d'entreprises, et une répression brutale contre ceux qui résistent.
Alors qu'en Europe, l'austérité est imposée contre la volonté manifeste des peuples, aux États-Unis, on peut persuader le peuple de l'accepter. C'est la guerre des classes, les riches contre tous les autres, et les riches sont en train de gagner. Au moins en Europe, le combat n'est pas terminé.

Après les manifestations, grèves et émeutes d'envergure en France suite à l'augmentation de l'âge de la retraite, le Royaume-Uni s'est enflammé à la suite des réductions de dépenses draconiennes du Premier ministre Cameron, dont la proposition d'une baisse de 600 000 fonctionnaires et d'une augmentation des frais de scolarité. Puis le désordre s'est répandu en Europe : troubles en Italie, grèves et émeutes antinucléaires en Allemagne, grèves en Belgique et au Portugal, et toutes les formes de protestations en Irlande. Comme d'habitude, on a découvert que les manifestants violents étaient des agents provocateurs travaillant en fait pour la police et aidant ainsi les autorités et les médias à discréditer les manifestations.


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© Huffington PostCommission sur les déficits : voici tout ce que les pauvres obtiendront
Aux États-Unis, les salaires et les services sociaux sont également réduits. Les programmes de protection sociale de base tels que la sécurité sociale et l'assurance-maladie sont menacés. Comme de telles décisions sont politiquement délicates, même dans un pays où les votants sont déjà si affaiblis, la manœuvre qui a fait ses preuves et à laquelle l'establishment a recours pour se laver les mains de toute responsabilité, consiste en une « commission bipartite ». En fait, ils en ont même lancé deux.

Aux États-Unis, les élections de mi-mandat de novembre ont vu une nette victoire de la droite, car les blancs les plus âgés et en colère étaient beaucoup plus motivés à voter que les militants de gauche désabusés. Ces blancs en colère (qui ont tout à fait le droit d'être en colère, mais qui ont également subi un lavage de cerveau venant d'une propagande qui oriente leur colère vers des cibles erronées) se sont ralliés à un mouvement fondé par les groupes de droite dénommés Tea-Party. Ces individus veulent « reprendre leur pays » contrôlé par des hordes de noirs et d'hispaniques socialistes, homosexuels et totalitaires qui selon Fox News ont secrètement pris le contrôle du gouvernement via l'administration Obama. Ces personnes sentent qu'elles ont été roulées dans la farine, que les États-Unis ressemblent de plus en plus à une république bananière, mais que des techniques de propagande sophistiquées utilisées sur des décennies les ont habitués à accuser le « gouvernement » (ils n'accusent jamais les entreprises, car c'est l'argent de ces entreprises qui finance cette propagande), ou les déficits publics, ou les enfants d'immigrés « en situation illégale » et demandent leur emprisonnement et leur déportation comme si cela allait permettre de rétablir le niveau de vie de la classe ouvrière étasunienne. Le problème est bien plus vaste que ça, toutefois, comme l'écrit Éric L. Green :
Alors quelle est la dernière phase ? La nouvelle société de la propriété existe lorsque les riches possèdent tout car la masse monétaire s'est écroulée à un point tel que plus personne ne peut payer ses dettes - et la classe propriétaire rachète les actifs non remboursés pour une bouchée de pain. À ce stade, les membres de la classe propriétaire se fichent que la masse monétaire s'écroule totalement et qu'ils ne puissent plus rien vendre. Parce qu'ils vous posséderont. Pensez aux oligarchies d'Amérique Latine. Ils possèdent tout, par conséquent leurs larbins n'ont nulle part où aller et doivent travailler dans leurs champs et leurs ateliers pour produire les produits et services manufacturés dont ils ont besoin. Leurs serfs subviennent à tous leurs besoins, et mendient pour des miettes de pain en échange du privilège de mettre une robe de bain sur le dos de leur maître lorsqu'il sort de sa baignoire. Les rares biens dont ils ont besoin et que leurs serfs ne peuvent produire dans les ateliers de leur maître sont achetés grâce à l'exportation des productions agricoles, des ressources naturelles, et des produits fabriqués dans ces ateliers vers des nations plus civilisées dont ils recevront les produits technologiques qu'ils désirent en retour. Ces individus se préoccupent-ils de ne pouvoir rien vendre à leurs serfs ? Non. Tout comme notre classe propriétaire une fois qu'elle possédera tout - y compris nous-mêmes.
Les préoccupations légitimes des membres du Tea Party concernant la dette publique sont orientées par le biais de la propagande vers un ressentiment à l'égard des immigrés hispaniques ou des noirs bénéficiant d'une aide sociale et vers d'autres mythes racistes plutôt que vers les véritables causes de la dette publique étasunienne : des dépenses affectées à l'armée et à la sécurité intérieure qui sont énormes et excessives. Les dépenses de défense ont triplé durant les années 2000 (et elles étaient déjà ridiculement élevées, un tiers de billion de dollars par an, rien que pour l'armée, à la fin des années 90). Les États-Unis pourraient les réduire de moitié et continuer à bombarder des civils aux quatre coins de la planète quand bon leur semble. Et il n'y aurait alors plus besoin de réduire le budget de la sécurité sociale, de l'assurance maladie, ou les indemnités chômage. Mais les fabricants d'armes, les sous-traitants militaires privés, les prisons privatisées et les entreprises de sécurité subiront une baisse de leurs profits, et nous ne pouvons tolérer que cela arrive.

De même que les États-Unis ne peuvent revenir sur les réductions d'impôts excessives et irresponsables accordées aux riches par Bush juste au moment où il commençait les deux guerres les plus longues et coûteuses de l'histoire des États-Unis. Malheureusement pour les riches, Bush avait accepté que les réductions d'impôts cessent à la fin de son mandat, mais pas d'inquiétude, le canard boiteux qu'est le Congrès contrôlé par les démocrates a accepté de prolonger ces réductions d'impôts tout en abaissant les indemnités pour les chômeurs de longue durée.

Les perspectives de l'économie mondiale ne sont pas bonnes ; austérité dans les pays les plus riches et faim dans les pays les plus pauvres. La faim, toutefois, va rapidement se propager dans les pays les plus riches si la tendance se poursuit. Dans l'ensemble, les prix des aliments et des marchandises augmentent malgré des hauts et des bas. Et d'après les projections, le pétrole, l'or, l'argent, le cuivre et différentes denrées alimentaires devraient continuer à augmenter.
Une agence des Nations-Unies prédit une crise alimentaire mondiale suite aux hausses du prix des denrées

Barry Mason, World Socialist Web Site
27 novembre 2010


Un rapport de l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) publié en novembre 2010 prévient que l'augmentation des prix des denrées alimentaires est « dangereusement proche » d'un niveau de crise. La facture mondiale d'importation de denrées alimentaires pourrait dépasser 1 billion de dollars cette année. Ce niveau de coûts alimentaires avait été atteint pour la dernière fois en 2008 lorsque les prix s'étaient envolés à cause principalement des spéculations ce qui avait entraîné des émeutes dans différentes parties du monde.

Le calcul des prix alimentaires effectué par la FAO, l'indice international de référence se situe désormais à 197 points, très proche de son niveau record d'un peu plus de 200 points. Il a augmenté de 5 % au cours du seul mois dernier.

Les niveaux de stocks de certains aliments de base devraient chuter - les stocks d'orge vont baisser de 35 %, 12 % pour le maïs et 10 % pour le blé, d'après les estimations de la FAO. La politique délibérée du Conseil d'administration de la réserve fédérale étasunienne visant à dévaluer le dollar induit également une augmentation des prix, puisque la plupart des marchandises, dont les denrées alimentaires sont cotées en dollars.

La série d'assouplissements quantitatifs récemment annoncée par les États-Unis va exacerber encore ce phénomène. Un article du Guardian daté du 6 novembre intitulé « Les États-Unis vivement critiqués pour attiser la hausse des prix alimentaires » explique : « les 600 milliards d'assouplissements quantitatifs annoncés par la réserve fédérale vont nuire aux consommateurs en induisant une hausse des prix du soja, du blé et d'autres aliments de base... Les matières premières sont considérées comme un secteur refuge lorsque le dollar baisse. Les producteurs ont également tendance à proposer des prix plus élevés afin de compenser la baisse du dollar. »

L'année dernière le nombre de personnes souffrant de sous-nutrition a atteint le milliard (une personne sur six). Tandis que cette année ce chiffre est redescendu aux alentours des 925 millions, l'objectif de diviser ce chiffre par deux d'ici 2015 ne sera nettement pas atteint...
Qu'ils mangent du pétrole !

Les gens deviennent sérieusement malades et meurent par suite du désastre écologique dans le Golfe du Mexique, un fait dont vous n'avez probablement pas entendu parler dans les grands médias. Le Dr Riki Ott, une toxicologue maritime de l'Alaska qui a survécu au désastre de l'Exxon-Valdez, a suivi l'affaire de près et rapporte maintenant que :

« Je travaille sur 3 à 4 autopsies actuellement... Je constate que des gens ont vu leur œsophage se dissoudre, se désintégrer... Je constate que des gens ont vu leur capacité pulmonaire diminuer à 4,75 %, avec des cœurs agrandis... Tous ces gens ont du pétrole dans leur corps. »

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Elle n'est pas la seule à avoir trouvé des faits dérangeants qui prouvent que des gens paient de leur santé et de leur vie pour les dégâts de British Petroleum. Al Jazeera rapporte qu'un enfant de deux ans de Pass Christian au Mississippi a été diagnostiqué avec de graves infections virales, respiratoires et des sinus. Ses parents, médecins et écologistes sont d'accord que la maladie a été causée par l'exposition à des produits chimiques répandus par BP. De nombreuses autres personnes vivant le long de la côte du Golfe souffrent de symptômes similaires. Dans une démonstration effarante de mépris pour la santé publique, la US Food and Drug Administration (FDA) et la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA) ont admis dans un communiqué de presse qu'il y avait des produits chimiques dispersants dans certains de leurs échantillons de nourriture, mais ont ajouté qu'ils étaient en-dessous du « seuil des 100 ppm[2] pour les poissons et 500 ppm pour les crevettes, crabes et huîtres. » Le chimiste Bob Naman avec le laboratoire de tests chimiques analytiques à Mobile en Alabama, a commenté la déclaration irresponsable des agences fédérales :
« 500 ppm est une quantité incroyable, » a expliqué Naman à Al Jazeera. « Je ne sais pas quel idiot a fixé ce niveau, mais 500 ppm est une quantité extrême. C'est probablement 100 fois trop élevé. Une valeur raisonnablement insignifiante serait de 5 parties par milliard [ppb], pas quelque chose traqué en ppm. »

Naman a donné un exemple d'une norme gouvernementale qui sape apparemment l'information dans le récent communiqué de presse.

« La quantité de produits chimiques que permet l'EPA dans l'eau d'orage qui s'évacue d'un site contenant des voitures récupérées dans de l'eau est de 15 ppm, » a-t-il déclaré.

« Si l'EPA ne permet pas plus de 15 ppm pour cela, pourquoi diable envisageraient-ils un chiffre 33 fois plus grand comme acceptable pour quelque chose que vous allez introduire dans votre corps ? Les personnes qui fixent ce genre de chiffre n'ont apparemment pas idée de ce que signifie ce chiffre. Les limites de seuil qu'ils fixent sont particulièrement absurdes pour un chimiste comme moi. Je suis atterré qu'ils utilisent des chiffres aussi élevés pour leurs seuils. »

Naman a aussi exprimé son souci sur le fait que, selon sa compréhension, ni la FDA, ni la NOAA ne testent pour le propylène glycol et le 2-butoxyethanol, les deux produits chimiques marqueurs des dispersants de BP.

« Puisqu'ils testent en ppm, ces deux marqueurs ne sont pas captés, » a déclaré Naman.
Les tests de Naman montrent une concentration inhabituellement élevée de 193 ppm dans les poissons et les crabes. « Je ne mangerais pas de crevettes, poissons ou crabes pêchés dans le Golfe, » a-t-il ajouté. « Les problèmes auxquels les gens vont faire face, du point de vue de la santé, sont quelque chose que les gens ne comprennent pas... [Le gouvernement est] plus inquiet de la subsistance et du tourisme, mais je suis en fin de compte plus concerné par la santé humaine. » Le Dr William Sawyer de Toxicology Consultants & Assessment Specialists de Sanibel en Floride, confirme les résultats : « Nous avons collecté des crevettes, des huîtres et des poissons en route pour le marché - nous avons testé un bon nombre d'échantillons de fruits de mer et nous avons trouvé du pétrole dans 100 % des cas. » Les tests gouvernementaux ne sont « guère plus qu'une farce. » Wilma Subra, la scientifique de l'environnement et ancienne vice-présidente du Conseil National pour la politique et la technologie de l'environnement de l'EPA, annonce que sur huit échantillons collectés d'ouvriers du nettoyage de BP au mois d'août, tous les huit ont été testés positifs pour les produits chimiques trouvés dans le pétrole de BP. Avec des preuves comme celle-ci, ce qui est étonnant n'est pas que les gens vont tomber malades et mourir, mais que ce soit grossièrement minimisé dans les médias aux États-Unis et dans le monde.

Mais les habitants n'ont pas vraiment besoin de tests chimiques. Les pêcheurs de crevettes, de poissons et les consommateurs trouvent du pétrole en abondance. Jetez vous-même un œil :

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Floride - posté par Keith Woodward
La santé de l'écosystème de la région est aussi une spirale descendante. Une expédition de recherche financée par le gouvernement a trouvé des dommages « dramatiques » dans le corail en profondeur près du site du déversement. Charles Fisher, un biologiste de l'Université de Pennsylvanie qui dirige l'équipe, a commenté que la découverte choquante « vous en fiche un coup... C'était la première fois que tout le monde voyait une indication visuellement convaincante de l'impact sur les animaux marins des profondeurs à proximité de cet événement à grande profondeur. » Des scientifiques ont trouvé que 90 % des 40 grands récifs coralliens ont été gravement affectés. La surface ne semble pas être mieux ; des pêcheurs ont découvert au moins deux autres fuites de pétrole près des plates-formes de pétrole et de gaz le long de la côte de Louisiane pleine de pétrole ; et sur les plages, le poisson est systématiquement enterré.

Enterrer les preuves est la seule chose dont se sont souciées les autorités tout au long de cette affaire catastrophique. Le département de la Justice US a établi une zone de sécurité (encore une fois le gouvernement abuse du mot « sécurité ») autour du site de la fuite de pétrole pour sauvegarder toute preuve du désastre écologique. Sauvegarder de qui - la presse ?

Épidémie de choléra en Haïti

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Une autre tragédie humaine oubliée a lieu en Haïti, un pays dévasté qui est toujours en train de récupérer du séisme brutal (provoqué artificiellement ?) qui a frappé Port-au-Prince en janvier 2010 et qui est confronté actuellement à une épidémie mortelle de choléra. Les Haïtiens ont spéculé que le choléra a été introduit par les soldats de la Paix des Nations Unies d'origine népalaise et cela a suscité de vastes protestations dans le pays.

Le nombre des victimes a atteint au moins 1700 morts, touchant six provinces incluant Port-au-Prince, la capitale d'Haïti. C'est la première épidémie de choléra enregistrée en Haïti, qui a poussé les experts de la santé publique, y compris l'envoyé spécial adjoint des Nations Unies Paul Farmer, qui a co-fondé Partners in Health, à demander une enquête agressive sur son origine.

Les Nations Unies maintiennent que contenir le choléra est plus important que de découvrir où et comment il a pris son origine, tandis que d'autres officiels prétendent que c'est très important :
John Mekalanos, un expert en choléra et président du département de microbiologie de l'Université de Harvard, a déclaré qu'il est important de savoir exactement où et comment la maladie est apparue parce que c'est une nouvelle souche virulente précédemment inconnue dans l'hémisphère occidental - et les officiels de la santé publique doivent savoir comme elle se répand.
Plusieurs experts de la santé ont commencé à recommander que les États-Unis commencent à créer une réserve de vaccins contre le choléra afin qu'ils puissent être rapidement déployés vers les zones à épidémies de choléra majeures comme celle en Haïti. Un autre expert, le Dr Jon Andrus, a répondu qu'un vaccin contre le choléra n'est pas la bonne solution pour Haïti. Andrus a expliqué,
[...] cette vaccination en cercle (« ring vaccination »)[3] a fonctionné pour la variole parce que toutes les personnes infectées avaient des symptômes. Donc quand un nouveau cas ou un petit groupe apparaissait, il signifiait que les autres sans symptômes n'étaient pas encore infectés et étaient toujours éligibles pour un vaccin.

Mais avec le choléra, au moment où la maladie apparaît, 80 % des gens sont contaminés - mais sans symptômes.
Il poursuit,
Il y a d'autres raisons pour lesquelles la vaccination contre le choléra n'est pas recommandée pendant une épidémie. Cela nécessite deux doses chez la plupart des gens, et trois chez les jeunes enfants. Garder un suivi de ceux qui ont été vaccinés et les faire revenir pour une deuxième et une troisième dose induit des problèmes logistiques énormes et nécessite beaucoup de personnel. Et même avec tous ces efforts, il faut toujours au moins trois semaines pour que l'immunité se forme dans le corps.
Les représentants des Nations Unies et de Haïti ont suggéré que les résidents d'Haïti maintiennent autant que possible une bonne hygiène, ce qui est proche de l'impossible puisque la plupart des résidants vivent dans des tentes et ont peu d'accès au savon et/ou autres produits sanitaires.

Nigel Fisher, un Canadien qui dirige les actions humanitaires des Nations Unies en Haïti se plaint que la bureaucratie ralentit la dissémination de l'aide et a averti que le nombre des victimes en Haïti pourrait bientôt s'élever à plus de 10 000 morts si l'aide internationale ne se dépêchait pas. Il a déclaré que « les gouvernements doivent agir plus vite pour approuver les centres de traitement du choléra » et a continué à dire que les sites d'inhumation désignés pour les victimes du choléra doivent aussi être mis en place, comme celui de Port-au-Prince. « Il y a une indécision inacceptable de la part des maires pour identifier ces sites. Et je communique avec le gouvernement et je dis que nous ne pouvons pas accepter ce retard. »

Comme si l'épidémie de choléra n'était pas suffisante, le pays est aussi confronté à une crise politique. Le peuple de Haïti a pris part à une énorme manifestation concernant l'élection frauduleuse qui a eu lieu récemment. On a rapporté de la violence pendant la manifestation. Quelque peu sans surprise, de nombreux candidats à l'élection haïtiens ont allégué une fraude étendue avant, pendant et après l'élection. La plupart des candidats à l'élection, y compris le favori Mirlande Manigat, qualifient cette élection de frauduleuse. Manigat a été rapporté comme déclarant,
Je demande aux citoyens de mon pays, je demande au proviseur du Conseil électoral et au gouvernement et je dis à la communauté internationale qu'en tant que candidat favori, je demande l'annulation formelle de cette élection.
Les candidats ont demandé que les résultats de l'élection soient annulés à cause des irrégularités et ont déclaré que les urnes étaient déjà remplies de bulletins de vote pour le candidat Jude Celestin. De nombreux Haïtiens se sont plaints qu'ils étaient incapables de voter parce que leurs noms n'étaient pas sur les listes de votants. On a rapporté qu'une personne a dit, « J'ai voté ici en 2006. Mon nom n'est pas sur la liste des votants. Je ne peux pas voter maintenant. Cela a été fait intentionnellement par le conseil électoral. »

Inutile de dire que les tensions sont en ce moment au plus fort en Haïti et nous ne pouvons nous empêcher de nous demander ce que l'avenir a en réserve pour ce pays qui est confronté à un oubli total.

L'âge glaciaire est-il là ?

Cela sonne-t-il l'alarme ?

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© University of Dundee/PAUne image satellite d'un Royaume-Uni couvert de neige, prise par le satellite Terra de la NASA
Les images satellites de l'hiver dernier - le plus froid depuis 30 ans pour ce pays - ont montré que la totalité de l'île était couverte de neige. L'image ci-dessus, toutefois, date de quelques jours - et au moment où nous écrivons, l'hémisphère nord n'est pas encore officiellement à l'époque de l'hiver. Comme nos lecteurs le savent probablement, l'Europe et l'Amérique du Nord subissent un temps froid atypique pour cette époque de l'année. De fortes chutes de neige et des températures en dessous de zéro ont perturbé gravement les aéroports et les routes dans toute l'Europe, avec des records absolus de températures basses pour le mois de novembre dans certaines régions du Royaume-Uni et en Irlande depuis 1947. L'arrêt des réseaux de transports s'ajoute de manière significative aux malheurs économiques de ces îles. Le climat arctique en Colombie-Britannique au Canada est aussi d'humeur à battre des records. Il y a aussi des rapports de voyageurs bloqués sur les routes dans l'État de New York et dans tout le Midwest.

Il semble que la clé pour comprendre ce qui se passe actuellement est la haute altitude des courants du jet-stream. Ce jet-stream qui agit comme un tampon contre le temps arctique glacial, passe normalement directement à travers l'Europe dans sa course autour du globe. Mais il s'est décalé de sa position habituelle et est parti au sud au-dessus de l'Espagne et de l'Afrique du Nord - quelque chose qui, apparemment, ne s'est jamais produit. Le professeur Mike Lockwood du département de météorologie à l'Université de Reading croit qu'il y a un lien entre la faible activité solaire de ces dernières années et ce phénomène de « blocage du jet-stream. » « La semaine dernière, cela semblait être comme un blocage qui se formait, » a-t-il déclaré. « Le phénomène donne véritablement une forme de S au jet-stream. Il peut commencer à attirer l'air froid russe des basses altitudes et le renvoyer au-dessus de l'Europe. » Il pense que cela amènera à davantage de périodes de froid dans les mois et les années à venir.

Voici une image du jet-stream « cassé » au-dessus de l'Europe de l'Ouest :

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Notez que le point de rupture se produit au-dessus de l'Atlantique. Pourrait-il y avoir un lien avec le Gulf Stream qui garde l'Europe au chaud ?

Voici une autre image de l'Amérique du Nord au mois de juin :

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La différence est que maintenant cela se passe au début de l'hiver.

Autour du globe et depuis quelques mois maintenant, nous assistons à des pluies et des inondations torrentielles. Avant que la neige ne s'installe, 56 tornades ont frappé les États-Unis en deux jours, une tempête équivalente à un ouragan de catégorie 3 a frappé le Midwest et des tempêtes de grêle à Brooklyn ont créé une rivière de glace :


La Belgique et l'Italie également ont subi des inondations avant la chute des températures :


Ailleurs, la Thaïlande a eu sa pire inondation depuis 50 ans, avec pour résultat plus de 100 morts et 5 millions de personnes touchées. Le Vietnam a eu sa part d'inondations éclair et le Venezuela est le dernier pays à être frappé par des pluies torrentielles, tuant 17 personnes, fermant les aéroports, bloquant les routes et détruisant des milliers de maisons ces derniers jours.

La Ceinture de Feu [4]

Depuis le mois d'octobre, il y a eu quelques activités géologiques intéressantes, surtout autour de l'Indonésie.

Le 26 octobre 2010, un séisme de magnitude 7,7 a déclenché un tsunami qui a frappé les îles indonésiennes tuant au moins 431 personnes et 88 personnes disparues. Le mont Merapi a aussi commencé à entrer en éruption le 26 octobre et la National Disaster Mitigation Agency US a rapporté qu'au moins 122 personnes ont été tuées et 69 533 évacuées. Les autres volcans du pays ont aussi commencé à entrer en éruption, causant davantage d'incertitudes et de désespoir chez les habitants.

L'Indonésie se trouve sur la « Ceinture de Feu » du Pacifique, où la rencontre des plaques continentales provoque une forte activité sismique.

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© InconnuLe mont Merapi
26 octobre 2010 : Tsunami, séismes et éruptions volcaniques frappent l'Indonésie ! : Les îles indonésiennes ont été heurtées par un tsunami de 3 mètres, tuant au moins 113 personnes. Un séisme de magnitude 7,7 qui a frappé lundi dernier juste à 21 km sous le plancher océanique, a été suivi par au moins 14 répliques, la plus grande de niveau 6,2. Le mont Merapi a commencé à entrer en éruption mardi dernier.

26 octobre 2010 : Indonésie : Le mont Merapi entre en éruption, des milliers de personnes fuient de panique : le mont Merapi a eu trois éruptions mardi, blessant au moins 20 personnes.

27 octobre 1010 : L'Indonésie se bat alors que les victimes du tsunami et du volcan augmentent.

1er novembre 2010 : Le volcan indonésien crache une nouvelle fois : 21 autres grondent aussi. Le pays a rapporté des grondements en augmentation dans 21 autres volcans en activité.

3 novembre 2010 : Troublante activité volcanique mondiale en augmentation : Des scientifiques commencent à spéculer sur une possible éruption du volcan Grimsvotn en Islande.

3 novembre 2010 : Indonésie : Séisme de magnitude 6,0 - Près de la côte sud de Papouasie

3 novembre 2010 : Un séisme meurtrier secoue la Serbie : Un séisme de magnitude 5,4 a frappé le centre de la Serbie, tuant deux personnes et laissant au moins 50 blessés.

3 novembre 2010 : Tonga : Séisme de magnitude 6,0

6 novembre 2010 : L'activité volcanique force les compagnies aériennes à annuler des vols vers la capitale indonésienne : Samedi, les compagnies aériennes internationales ont annulé des vols vers la capitale indonésienne suite à la plus puissante éruption du mont Merapi depuis un siècle. Le nombre de tués par le mont Merapi au cours des deux dernières semaines est grimpé à 138.

8 novembre 2010 : L'activité volcanique du mont Dempo en Indonésie s'intensifie : Les officiels annoncent au moins 79 secousses du mont Dempo au cours de la semaine passée.

9 novembre 2010 : Récents grondements de douleur de l'Anak Krakatoa : l'Anak Krakatoa commence à entrer en éruption. « Vendredi, il y a eu 615 éruptions, samedi il y en a eu 623 et dimanche 668. »

10 novembre 2010 : Séisme sur la faille du Sud-Est de l'Inde de magnitude 6,3

12 novembre 2010 : Un volcan philippin crache des cendres : Bulusan revient à la vie le week-end dernier après avoir déversé de la lave il y a trois ans.

13 novembre 2010 : Un séisme de 5,6 frappe la République Dominicaine.

14 novembre 2010 : Que se passe-t-il dans le Golfe d'Aden ? : « L'USGS signale un groupe très inhabituel de séismes significatifs qui ont commencé tôt ce matin dans la mer entre l'Afrique et la péninsule arabique, juste au large de la côte du Yémen et sur une des voies maritimes les plus importantes et actives dans le monde. »

16 novembre 2010 : Israël : un séisme de magnitude 3,6 a secoué le nord du pays

18 novembre 2010 : États-Unis : Un séisme de magnitude 3,3 frappe l'est du Nebraska.

20 novembre 2010 : États-Unis : Séisme de magnitude 3,9 dans l'Arkansas

20 novembre 2010 : Un séisme modéré frappe l'Indonésie : un séisme de magnitude 5,6 a frappé l'île indonésienne de Sumatra, pas de dommages annoncés.

21 novembre 2010 : Un fort séisme frappe la côte est de Taiwan : le Bureau Central de Météorologie de Taiwan rapporte que le séisme est de magnitude 5,1 ; tandis que l' U.S. Geological Survey l'a mesuré à un niveau de 5,6. Aucun dommage annoncé.

23 novembre 2010 : Papouasie Nouvelle-Guinée : Séisme de magnitude 6,1

24 novembre 2010 : Le nombre de victimes du volcan indonésien se monte à 324 : Le nombre de victimes du mont Merapi se monte à 324.

26 novembre 2010 : Le volcan indonésien du mont Bromo crache des cendres dans le ciel : Les officiels disent qu'un des douze volcans de l'Indonésie a craché des cendres dans les airs durant une éruption mineure qui n'a pas causé de blessures.

27 novembre 2010 : Philippines : Un séisme de « type explosion » a été rapporté au volcan Bulusan : Un séisme de « type explosion » a été enregistré vendredi soir par l'Institut philippin de Vulcanologie et de Sismologie à Sorsogon. Environ 11 séismes volcaniques ont été aussi enregistrés par le réseau sismique autour du volcan au cours de la dernière période d'observation de 24 heures.

29 novembre 2010 : États-Unis : 21 séismes frappent Reno sur trois jours : Selon le U.S. Geological Survey, 21 secousses ont été rapportées dans la région depuis vendredi midi. Les derniers séismes ont été mesurés à une magnitude de 2,1 et 3,0.

29 novembre 2010 : Un volcan force la fermeture de l'aéroport en Indonésie : Une éruption de cendres du volcan mont Bromo a forcé la fermeture d'aéroports à proximité, laissant plusieurs passagers bloqués dans l'est de Java.

29 novembre 2010 : Alerte à l'éruption : Davantage de volcans indonésiens deviennent agités - On s'attend à l'éruption du mont Bromo.

30 novembre 2010 : Japon - Séisme de magnitude 6,6 - Îles Bonin

30 novembre 2010 : États-Unis : Séisme de magnitude 3,9 - au large de la côte de Long Island : Aucun dommage rapporté.

30 novembre 2010 : 9 séismes enregistrés autour du mont Bulusan dans les Philippines : Les officiels de la gestion des désastres nationaux ont annoncé qu'au moins neuf séismes volcaniques ont été enregistrés près du volcan nerveux Bulusan à Bicol dans les 24 dernières heures. « Pour la période d'observation de 24 heures passée, le réseau sismique du volcan Bulusan a détecté neuf séismes volcaniques. La mesure du taux d'émission de dioxyde de soufre a atteint une valeur moyenne de 36,56 tonnes par jour. Une faible émission de vapeur a été observée à partir des évents thermaux du nord-est de 8 h 35 à 10 h 35 (lundi), » a dit le NDRRMC dans son bulletin de 8 h.

30 novembre 2010 : Un séisme modéré secoue le Tibet ; pas de blessés : Le séisme de magnitude 5,5 qui s'est produit à 4h39 heure locale était situé à 75 km à l'ouest de Lhassa, la capitale régionale du Tibet, selon le US Geological Survey. Le Centre des Réseaux Sismiques de la Chine a annoncé que le séisme était de magnitude 5,2 sur l'échelle de Richter.

1er décembre 2010 : Secousses sismiques sous l'Océan Atlantique ressenties à Long Island près de New York : Le séisme était de 3,9 sur l'échelle de Richter, selon le US Geological Survey. On rapporte des tremblements de lumière, mais aucun dommage.

1er décembre 2010 : Région des Fidji : Séisme de magnitude 6,1

1er décembre 2010 : Papouasie Nouvelle-Guinée : séisme de magnitude 6,9

2 décembre 2010 : Le volcan Tungurahua de l'Équateur se remet en éruption : Le volcan a craché des roches fondues et de grands nuages de gaz et de cendres près de Banos, au sud de Quito. Aucune victime enregistrée jusqu'à présent, mais une re-direction des vols est envisagée.

Signes et merveilles

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Parmi les observations de météores de plus en plus fréquentes, il y a eu quelques cas bizarres non expliqués qui ont poussé les médias et les autorités au contrôle des dommages et au déni, sans se soucier de ce dont il s'agissait réellement. Il y a eu d'abord ce qui ressemblait à un missile balistique intercontinental observé au large de la Californie. Le Pentagone a décidé (d'une manière peu convaincante) d'imposer que ce fût simplement un avion et son sillage, mais en regardant les vidéos, on reste avec l'impression que c'était en effet une sorte de fusée. Si c'est le cas, il ne reste pas beaucoup d'options ; soit c'était un essai militaire étasunien (mais là encore, pourquoi près de la côte où tout le monde le verrait ?), soit un autre pays capable de lancer des missiles à partir de sous-marins l'a fait. Gordon Duff de Veterans Today et Wayne Madsen pensent qu'il était très probablement chinois. Auquel cas, cela ne pourrait avoir été qu'un signe adressé à la puissance militaire la plus puissante du globe. En gardant cette hypothèse à l'esprit, il est intéressant de constater que la Corée du Sud alliée des États-Unis et la Corée du Nord alliée de la Chine flirtent actuellement avec la guerre. Également suggestif est le fait que la Russie et la Chine ont récemment annoncé leur décision d'arrêter de commercer entre eux en dollars étasuniens et de passer à leur propre monnaie à la place. Après tout, la puissance étasunienne est largement soutenue par le rôle privilégié du dollar comme monnaie commerciale et de réserve autour du globe.

Le deuxième événement était une curieuse bande rouge vif qui se déplaçait au dessus de la ligne de la ville de New York quelques jours plus tard. À nouveau, on nous a dit que ce n'était rien de plus que le sillage d'un avion, mais nous nous demandons pourquoi les témoins pensaient autrement et pourquoi cela bougeait aussi rapidement. La réaction des médias suggère que le fait de considérer des possibilités alternatives (comme une météorite) est considéré comme dangereux pour l'establishment.

Un troisième cas à considérer était celui d'une mystérieuse explosion dans une forêt écossaise, non loin de Glasgow. Les médias se sont précipités pour capitaliser en faveur du discours dominant imposé aux masses et ont suggéré que les « terroristes musulmans » omniprésents étaient en quelque sorte à blâmer. Il est plutôt frustrant de voir comment ils sautent facilement sur de telles absurdités de croquemitaine et ignorent complètement les autres alternatives - comme l'impact d'une météorite.

À la lumière de tout ce qui précède, n'est-il pas remarquable que dans l'ère post-Guerre Froide la Russie bâtisse 5000 abris antiatomiques de plus à Moscou, censés être finis en 2012 ?

Les deux derniers mois ont vu aussi une bonne dose d'activité OVNI et de « haute étrangeté ». Le plus notablement, une observation massive au-dessus de la ville de New York :


Voici quelques autres vidéos de signes et de merveilles dans le ciel :

Étrange observation d'OVNI à Hollywood en Californie le 2-10-10


Remarquable observation d'OVNI au Kosovo en octobre 2010


Nouvelle vidéo d'observation massive d'OVNI au Delaware en Pennsylvanie


Vidéo d'observations massives d'OVNI au-dessus de Moscou en Russie en octobre 2010


Parlant d'une révolution

L'intolérable pression fasciste et orwellienne que les États-Unis, Israël et leurs alliés imposent aux peuples du monde entier, avec le vol à grande échelle de leurs richesses, le désastre écologique dans le Golfe du Mexique et le stress écologique que cause le changement climatique, pousseront les masses aux limites de leur patience.

Est-ce ce que veulent les Pouvoirs en place ? Ou bien se tirent-ils une balle dans le pied ?

Bien qu'il soit trop tôt pour dire si l'hémisphère nord est entré dans l'Âge Glaciaire, l'augmentation significative des grandes manifestations publiques et l'escalade parallèle des distractions de masse semblent indiquer que nous sommes dans la « dernière ligne droite. » Dans le passé, SOTT.net a averti les gens de ne pas tomber dans la mentalité du « survivaliste ». Les armes à feu et les munitions ne vous protègeront pas de ce qui s'approche. Toutefois, nous encourageons vivement nos lecteurs à se préparer matériellement pour ce qui pourrait être un hiver très, très long - pourvu que cette focalisation soit équilibrée par l'importance de l'élimination de la surcharge toxique dans le corps, le mental et l'esprit.

Jusqu'à la prochaine fois, prenez soin les uns des autres dans cette saison festive !

L'équipe SOTT.




[1] En anglais, Rapiscan est prononcé [reipiscan] et ressemble donc au mot 'rape' signifiant viol.

[2] Partie par million - http://fr.wikipedia.org/wiki/Partie_par_million - NdT

[3] Vaccin administré seulement à ceux en contact avec un patient infecté isolé ; prévient la propagation d'une maladie hautement infectieuse en entourant le patient d'un cercle d'immunisation - NdT

[4] http://fr.wikipedia.org/wiki/Ceinture_de_feu_du_Pacifique - NdT