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L'histoire avait marqué les esprits. A l'été 2011, une certaine madame Comette découvre chez elle, à Draveil, une météorite de 88 g. L'anecdote, plutôt rigolote, avait défrayé la chronique. « Détail » moins connu : au même moment, à quelques kilomètres de là, à Grigny, une autre pierre céleste a été dénichée.

Mais cette fois-ci... sur un site classé Seveso, dans l'enceinte du groupe CIM, spécialisé dans le stockage pétrolier. Cette météorite, l'une des plus grosses jamais vues en Ile-de-France, a fini sa course au Muséum national d'histoire naturelle à Paris (Ve). L'objet céleste, lourd d'un peu moins de 2 kilogrammes, n'aurait pas fait de dégâts. Ce genre d'incident n'est pas pris en compte dans les risques technologiques potentiels. Au même titre qu'un crash d'avion ou un attentat. Des événements jugés trop rares.