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Depuis que Manuel Valls est ministre de l'Intérieur, les réseaux d'extrême gauche bénéficieraient-ils de passe-droit lorsqu'il s'agit d'agresser tous ceux qu'il désigne comme des « ennemis de la République »? Une vidéo publiée samedi par l'agence Info Libre semble le démontrer .

Cette vidéo montre en effet un journaliste venu couvrir une manifestation pro avortement à Paris le 1er février dernier. On le voit se faire menacer et voler son vélo par un groupe de militants. Ils appartiennent à l'extrême gauche radicale parisienne. On y aperçoit surtout un policier en civil « extraire » le journaliste de la manifestation. Il lui explique qu'il ne peut pas rester là, car il risquerait d'y perdre son intégrité physique, voire sa vie, tant les personnes qui l'ont molesté sont dangereuses. (voir la vidéo).

Cette atteinte à la liberté de la presse n'en est qu'une de plus parmi les nombreuses constatées ces temps derniers - l'arrestation du journaliste de Breizh-info lors de la manifestation du 26 janvier dernier en témoigne. Mais le plus stupéfiant de cette vidéo, filmée en caméra cachée, ce sont les consignes énoncées par le policier, qui ignorait qu'il était enregistré.
Il affirme en effet que les forces de police reçoivent l'ordre de leur hiérarchie - donc du ministère de l'Intérieur - de ne fouiller ni interpeller ces militants d'extrême gauche, y compris si ces derniers sont « outillés» (armés). Expliquant être en « sous-effectif » - ce qui n'était manifestement pas le cas le lendemain pour la LMPT - le policier demande donc au journaliste de quitter les lieux « car sa sécurité ne peut pas être assurée ».

Certains groupes radicaux, classés à gauche ou à l'extrême gauche, comme ceux qui se désignent comme » antifas » ne seraient ils pas devenus les « barbouzes » de notre époque ? Seraient-ils tolérés, aidés, financés par le pouvoir actuel comme le SAC - Service d'Action Civique - au temps du gaullisme? Les différentes agressions et dégradations de ces derniers mois, à Brest, Nantes ou encore Rennes tendraient à le démontrer. Des individus clairement identifiés s'en étaient alors pris à des personnes ou à des biens sans que la justice n'engage de poursuites.
Breizh-info avait rapporté les propos tenus par plusieurs policiers du SDIG de Bretagne. Ils confirmaient que des consignes sont données pour que les forces de police ne s'occupent pas des membres de l'extrême gauche, notamment dans ses bastions.

La volonté affichée du ministre de l'Intérieur de casser l'ensemble des organisations ou associations, qui contestent François Hollande et son gouvernement, semble ne pas avoir de limite. Il intime aux forces de police l'ordre de réprimer violemment et de procéder à des arrestations massives lors de manifestations pacifiques (Manif Pour Tous 2013, Jour de Colère 2014). Il décide de dissoudre des mouvements d'opposition au prétexte qu'ils menaceraient la République. Il met au ban de la société un humoriste controversé , quitte à instaurer une justice d'exception - la rapidité du jugement du Conseil d'État lors de l'affaire du spectacle à Nantes constitue un cas unique.

Si un gouvernement de « droite » avait agi ainsi, il n'aurait pas manqué d'être dénoncé par tous les défenseurs des droits de l'homme. Aujourd'hui, il semblerait qu'en ce domaine tout soit permis au pouvoir écolo-socialo- communiste pour mettre en place en douceur un régime quasi policier. Celui-ci tente ainsi de faire oublier ses échecs (sécuritaires, économiques, sociaux) en agitant l'éternelle menace - mais qui y croit encore ? - d'un hypothétique « ennemi de l'intérieur ».