Image
L'impunité de l'élite française dans une myriade d'affaires pédocriminelles ne peut plus durer, et doit être mise au jour, comme c'est le cas en ce moment même en Grande-Bretagne, où tous les violeurs de haut vol tremblent, y compris d'anciens procureurs sous leur perruque.

C'est la raison de cet appel à tous ceux - magistrats, policiers, politiques, agents secrets, conseillers, diplomates, etc - qui ont un jour été contraints de « couvrir » les crimes commis contre des enfants par des adultes au plus haut niveau de l'Etat français.

Contactez-moi sur le mail de mon blog (jacquesthomet25@live.fr) depuis un café internet, pour éviter d'être repérés par les Grandes oreilles. Je mets « repérés » au pluriel, car vous êtes innombrables, à la lumière de mes sources.

L'avalanche de révélations à Londres sur la putréfaction pédocriminelle dans le Royaume Uni depuis plus de trente ans a fait boule de neige. Lisez la synthèse de ces coups de théâtre sur le site français Dondevamos, une mine pour les défenseurs de l'enfance violée.

Le contrôle de cette chasse à l'homme échappe même au Premier ministre David Cameron. Il avait nommé la semaine dernière une baronne octogénaire anoblie comme chef de l'enquête, Lady Elisabeth Butler-Sloss. Elle vient de démissionner il y a deux heures, ce lundi 14 juillet, avant d'avoir commencé, accusée par des témoins d'avoir couvert une série d'affaires pédophiles, dont une étouffée par son frère alors procureur général, et celle d'un évêque anglican.

Ces révélations, loin d'être anonymes, proviennent d'anciens hauts fonctionnaires du parti conservateur, de députés travaillistes et d'un ex-agent du MI5 (services secrets intérieurs, soit l'équivalent français des RG et de la DST désormais regroupés au sein de la DGSI, Direction général de la sécurité intérieure). Tous ont accepté d'être photographiés !

La peur a changé de camp en Grande-Bretagne. Que cette pandémie positive touche enfin le pays des droits de l'Homme !

Dois-je rappeler l'affaire du Coral en 1982, étouffée sur ordre du pouvoir, comme l'a révélé par la suite le capitaine Paul Barril, ex-patron du GIGN et ancien officier de la cellule anti-terroriste sous la présidence Mitterrand ? Qui a oublié le scandale de cet ex-ministre « poissé » au Maroc avec des mineurs, selon l'ancien ministre Luc Ferry, aux révélations de 2011 restées sans suite ? Et j'en passe une kyrielle, inconnue du grand public.

Comme père et grand-père, j'ai du mal à imaginer que des compatriotes de ma génération, ayant été témoins de tels crimes et contraints, qui sait sous la menace, de fermer les yeux, puissent un jour dire adieu sans avoir ouvert ceux du pays, pour au moins réhabiliter les victimes des criminels.

Dois-je rappeler que ces confessions ne comportent aucun risque, hors l'honneur d'avoir vidé l'abcès dont ils souffrent sans nul doute en leur for intérieur, comme les petites victimes, puisque tout délit ou crime bénéfice d'une prescription au bout de dix ans.