IPCC meeting Colorado State 2008
Meeting de l'IPCC en 2008
Pour un physicien, c'est une faute professionnelle vite évidente, que l'affirmation made in IPCC, que le dioxyde de carbone atmosphérique puisse jouer le rôle politique qu'ils attendent de lui : diriger le climat pour nous punir de nos péchés.

De très grandes glaciations se sont produites sous des atmosphères incomparablement plus riches en dioxyde de carbone que l'actuelle. En revanche c'était toujours lorsque le système solaire traversait un bras galactique, donc recevait un fort rayonnement cosmique, ce qui provoque une nébulosité plus forte (germination des gouttelettes de nuage).

De plus, l'étude de la transmittance spectrale de l'atmosphère claire prouve que l'absorption des infra-rouges par les deux modes de vibration de la molécule CO2 sont quasi-saturés, et ne jouent donc même plus de rôle marginal dès le double de la concentration actuelle. Autrement dit n'a joué aucun rôle thermique du tout durant la quasi-totalité de l'histoire climatique terrestre ; sauf justement les très rares périodes de grande raréfaction du CO2 atmosphérique, comme présentement, une période froide avec glaciers et calottes polaires.

Cet article était la suite de Mythe carbocentrique et Doha, une pompe fiscale pour subventionner des compradores.

La transparence spectrale de l'atmosphère entière au rayonnement thermique terrestre doit s'apprécier sur la figure :

http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/objets/Images/bilan-radiatif-terre2/bilan-radiatif-terre2-fig13.gif
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Actuellement, l'absorption atmosphérique est de 60 à 70 % dans la bande des 15 µm de l'ozone et du gaz carbonique, d'environ 80 % dans la bande des 6 µm de la vapeur d'eau, de 85 ou 90 % dans la bande des 4,3 µm du dioxyde de carbone.

Dans tous les cas, on est effectivement fort proche de la saturation : doubler le dioxyde de carbone atmosphérique sera très loin de doubler l'absorption. De plus, la vapeur d'eau joue un rôle plus sensible. Sans parler évidemment de la nébulosité, cette figure n'est valide que pour l'atmosphère parfaitement claire, sans brumes ni aérosols.

Le lien causal, politiquement admis, est donc largement infirmé par les études spectrales.

Or les travaux dirigés publiés par Gilles Delaygue sur le site Planet Terre, dirigé par l'école doctorale par l'ENS de Lyon, à l'adresse http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/XML/db/planetterre/metadata/LOM-series-temporelles1.xml sont entièrement dirigés de façon à ce que les étudiants croient qu'une corrélation emporte une relation causale : la teneur en CO2 emportant avec elle la température des surfaces des océans. Bah oui, Gilles Delaygue est un fanatique militant carbocentriste...

De quoi l'erreur peut-elle provenir ? Le thermomètre utilisé est le rapport isotopique de l'oxygène dans des séries de sédiments à foraminifères.
Le couplage causal est exactement à l'inverse de la croyance politiquement admise : un océan plus chaud solubilise moins de CO2, cette teneur dans l'atmosphère est donc simplement elle aussi un thermomètre, et non pas une cause. Et ce thermomètre retarde de quelque 800 à 1000 ans sur la température des océans. Causal, ce thermomètre retard ? L'affirmer comme le GIEC et Delaygue l'affirment, est une faute professionnelle inexcusable.

Il nous faut donc chercher ailleurs cette cause majeure, ou plusieurs.

Déjà une première omission est frappante dans la longue page de TD déjà citée, sur les séries temporelles : aucune évaluation des émissions volcaniques correspondantes, par le dioxyde de soufre, or cela se fait avec une simple mini-électrode de pH, sur l'eau de fonte des carottes.
La conclusion à obtenir a donc dicté les études qui sont publiées. C'est qu'il n'y a pas de recherches sans crédits, le politique détient là un gros moyen de corruption et de chantage sur le scientifique. Et on a eu les preuves qu'avant les politiques, avant Margaret Thatcher, de grosses fortunes pétrolières ont investi dans le CRU, amorce du GIEC, pour faire dicter aux gouvernements, via leurs idiots utiles (Khmers verts), les politiques énergétiques les plus idiotes et les plus ruineuses. Genre connecter sur le réseau ERDF des éoliennes complètement capricieuses, qui produisent quand on n'en a aucun besoin, et ne produisent pas quand on en a besoin, tout en exigeant des capacités thermiques encore supérieures à ce qui serait nécessaire en l'absence d'éoliennes.

Or quelles sont les variables intervenant sur le climat, que nous connaissons ? On va faire vite.

Les périodicités dans l'orbite terrestre, soit les cycles de Milankovitch, dont les périodicités de 100 00 ans et 400 000 ans sont connues, et amplement confirmées en stratigraphie.
Les cycles de cette étoile variable qu'est le Soleil. On a prouvé récemment que la périodicité magnétique de 22 ans est celle qui corrèle le mieux avec ce qui est constaté sur Terre depuis qu'on sait y faire des mesures de température fiables. On sait fort peu de choses encore sur les super-cycles solaires, et on espère parvenir à les modéliser un jour, il y faudra du temps. On sait du moins que le Petit Age Glaciaire du 17e siècle résulta d'une de ces variations dans un super-cycle solaire.

Les abondances de rayons cosmiques, déviés ou non par le champ magnétique solaire, et par le champ magnétique terrestre. Tous deux variables. En ce Quaternaire où il y a des glaciations, nous traversons un bras galactique mineur. Sur la majeure partie de l'histoire de la Terre, elle était hors bras galactiques, et il faisait alors bien plus chaud qu'à présent. Les périodes comme à présent avec des calottes glaciaires, sont nettement minoritaires dans l'histoire terrestre, et toujours durant la traversée d'un bras galactique. Les rayons cosmiques, ionisants, fournissent la germination des gouttelettes de nuage, ou des cristaux de glace, ce qui met fin à la sursaturation de la vapeur d'eau en air très propre, libre d'aérosols, notamment en haute altitude.

Les oscillations océaniques. Actuellement sont identifiées les Oscillations Nord-Pacifique, Sud-Pacifique, Nord-Atlantique, Arctique, et j'en oublie probablement une. Leurs périodes excèdent généralement la durée de la carrière d'un chercheur en océanographie. Pas complaisantes, hein ! Sans parler bien sûr de la durée d'un mandat électoral d'un politique, et de ses horizons prévisionnels...

La géographie, taille et concentration des continents, et leur état végétal. La paléogéographie est pleine de surprises pour nous grand public, quand nous nous y aventurons.

Le volcanisme. 90 % est sous-marin et échappe à nos regards. Qui au juste est au clair avec le volcanisme sous-marin arctique, et les effets des souffleurs de la dorsale Gakkel sur la salinité de l'Océan Arctique ? Ne parlez pas tous à la fois.
Les très grandes éruptions volcaniques. On sait que la super-éruption du Toba, sur l'île de Sumatra, a étranglé la population des Sapiens à environ 10 000 personnes, il y a 75 000 ans. On sait aussi qu'elle a joué un rôle majeur dans le déclenchement ou l'aggravation de la dernière glaciation, celle de Würm.
Sur les trois super-éruptions connues du Yellowstone, on sait aussi que la dernière (il y a 640 000 ans) correspond à un début de glaciation, la Günz. La prochaine est pour ? Pour quand ? Elle devrait arriver au plus tard dans 100 000 ans.

L'état des sols des continents, leur degré de bio-rhexistasie. Le Crétacé était biostasique, les dépôts de craie de Picardie en témoignent : les rivières étaient claires, n'étaient chargés que d'ions et de silice monomère. Pas d'érosion mécanique des continents, bien protégés par une couverture végétale dense et stable, juste l'érosion chimique. Notre Quaternaire est au contraire fortement rhexistasique, surtout durant les glaciations : surrections de montagnes vivement attaquées par l'érosion, faible couverture végétale, rivières torrentielles et/ou boueuses. Nos continents foutent le camp en pièces détachées, par galets et grains de sable entiers, et argiles.

Couverture nuageuse, dont on a vu qu'elle dépend des oscillations océaniques, de l'état de couverture végétale des continents, du Soleil et des rayons cosmiques, des températures superficielles des océans, des régimes des vents, etc.

Composition de l'atmosphère, dont on sait qu'au départ elle était principalement du dioxyde de carbone. Les cyanobactéries ont changé tout cela, bouleversant l'oxydoréduction des océans, puis dégazant du dioxygène jusque dans l'atmosphère, devenue alors oxydante. Ce qui a permis au Vendien l'apparition de nouvelles formes de vie : des pluricellulaires animaux, qui bouffent des végétaux et les oxydent au di-oxygène dissous ou gazeux. Nos ancêtres directs inclusivement.

Lors des glaciations Vendiennes, dont au moins une a été quasi-totale (Varanger ou Marinoan), il y avait seize à vingt fois plus de dioxyde de carbone atmosphérique qu'actuellement. En fait notre Quaternaire et un épisode au début du Miocène, sont les ères où il y a eu le moins de dioxyde de carbone atmosphérique que jamais. Cette extrême rareté impose de nouvelles contraintes aux plantes terrestres et à la biologie des sols, qui paient cher cette pénurie. Les plantes à métabolisme en C4 et à métabolisme CAM sont nées de cette pénurie en CO2 atmosphérique, début Miocène.

(Liste à compléter, à compléter...)

Teneur de l'atmosphère en CO2 au fil des âges :

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Ces glaciations se sont produites alors que la teneur atmosphérique en dioxyde de carbone étaient quinze à vingt fois l'actuelle.

L'étude de Pearson et Palmer par des coquilles de foraminifères et l'étude du bore dans leurs coquilles ne remonte pas plus vieux que 60 Ma.
Pearson, P. N. ; Palmer, M. R. - 2000. Atmospheric carbon dioxide concentrations over the past 60 millions years. Nature, 406 : 695-699.
Je n'ai pas la méthode de mesure au Précambrien.

Plus en détails, cette étonnante période Vendienne et Ediacarienne, où apparaissent les pluricellulaires ancêtres des pluricellulaires actuels :

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après la plus terrible glaciation, du Marinoéen.

Oh la Wikipédia vous raconte plein de trucs, tous plus carbocentristes les uns que les autres, pour vous « expliquer » ces glaciations Archéennes et Vendiennes. Simplement la Wp est dirigée par des ayatollahs carbocentristes. Si vous corrigez une seule de leurs affirmations en introduisant le moindre doute méthodologique, ils rétablissent dans le quart d'heure leur rédaction conforme au dogme, et vous interdisent de plus jamais rien poster. Ils sont comme cela, les ayatollahs...

Au début de notre période interglaciaire, il y a eu d'assez fortes variations de la teneur atmosphérique en CO2, notamment durant un épisode froid de l'Holocène, vers 8400 ans BP, et les plantes ont dû s'adapter aux pires pénuries, en dilatant leurs stomates. L'étude a été faite par une équipe néerlando-danoise, notamment sur le lac de Lille Gribsø, puis comparée sur une demi-douzaine de stations dans le monde.

Liens : http://www.pnas.org/content/99/19/1...

http://igitur-archive.library.uu.nl...

http://igitur-archive.library.uu.nl...

Voilà encore une preuve que c'est la température des mers qui dirige le CO2 atmosphérique, et pas l'inverse.

Moeurs de mafieux et ayatollahs.

Ci-dessus j'ai mentionné qu'outre les cycles astronomiques de Milankovitch et les cycles d'activité solaire, deux des plus grands facteurs causaux de climat sont l'abondance des rayons cosmiques (qui dépend avant tout de la quantité de supernovae implosant dans le voisinage galactique) et leur modulation par l'activité magnétique du Soleil. Ce fut prouvé par l'équipe de Hendrik Svensmark, et depuis c'est amplement confirmé par l'expérience CLOUD, au CERN.

Mais devinette : combien de temps a duré le parcours du combattant de Svensmark pour parvenir à faire publier leurs résultats dans une revue scientifique ?

Seize mois. La clique carbocentriste a tout fait pour bloquer cette publication qui met à mal les dogmes propagandés par le Groupement INTERGOUVERNEMENTAL pour vous faire gober leur canular de « Réchauffement Climatique Anthropique », ou RCA pour les intimes.

Et vous alliez encore faire confiance à des gens qui ont ce genre de réflexes communautaristes mafieux ?

Auparavant, il n'y a pas eu souvent de tels épisodes où une grande partie de la communauté scientifique a violé aussi impudemment la déontologie scientifique. Il y en a eu un : sous Staline, l'épisode de puissance de Trofim Denissovitch Lyssenko, l'imposture en biologie, qui a coûté si cher à l'agriculture de l'URSS. Mais c'était en URSS uniquement, et sous menace du Goulag. Là c'est beaucoup plus grave, c'est directement dirigé par l'ONU à l'échelle mondiale.