fr israel défense
« Vous voyez ! On ne fait que se défendre »
Tandis que le public était largement distrait par les nouvelles des scores dans le match Allemagne-Brésil de la Coupe du Monde, un autre jeu à score élevé, reconnu moins important, se déroulait entre Israël et la Palestine. Tandis que le Brésil perdait 7 à 1 contre l'Allemagne, jusqu'ici, les pertes palestiniennes contre Israël avoisinaient les 100 à 0, sans fin en vue au carnage.

Il y a une semaine de cela, j'exprimais mes doutes concernant le timing du kidnapping et du meurtre des trois adolescents israéliens. Depuis lors, de plus amples détails ont été mis en lumière confirmant que le kidnapping était selon toute vraisemblance une campagne de propagande du gouvernement israélien orchestrée avec soin et destinée à détruire l'unité gouvernementale Fatah/Hamas, diaboliser les Palestiniens comme étant des « terroristes », et, comme toujours, donner aux psychopathes de Tel Aviv une autre opportunité de réduire en pièces les femmes et les enfants palestiniens.

Comme les études cliniques sur l'esprit psychopathique l'expliquent, les psychopathes éprouvent périodiquement une irrésistible pulsion à décharger leurs instincts destructeurs. Dans le cas de psychopathes en position de pouvoir, cela veut dire habituellement une espèce de « guerre » où des civils innocents (alias des « non-combattants ») sont pris pour cible pour la souffrance la plus brutale. Dans le cas spécifique de l' « élite » psychopathique israélienne, le profile psychopathique donne quelque chose comme ça :

Netanyahu et sa clique ont un désir profond, presque inconscient, d'annihiler les Palestiniens, de les « effacer des pages de l'Histoire », car les Palestiniens se tiennent en travers de leur chemin, les empêchant d'atteindre leur but, un État juif idéalisé où ils régneraient en maîtres suprêmes. Les idéologues israéliens/sionistes sont fréquemment et particulièrement furieux contre les Palestiniens, car les Palestiniens forcent les sionistes à se démener pour trouver un moyen d'atteindre leurs objectifs racistes sans ternir leur propre image de ceux qui « cherchent la paix », « défendent le "peuple juif" » en étant « la seule démocratie au Moyen-Orient » etc. Pour les psychopathes en Israël, donc, tous les Palestiniens sont « mauvais », mais il y a un problème : les Palestiniens ne sont pas mauvais et leur cause est juste selon les standards humains normaux.

Image
Pas votre espèce commune ou courante
Si cela ne tenait qu'à eux, les psychopathes en Israël tueraient tout simplement tous les Palestiniens et en finiraient avec ça. Mais ils ne peuvent pas faire cela car ils sont contraints par les droits de l'Homme, l'innocence, le respect et d'autres idéaux « farfelus » auxquels adhèrent les gens normaux, et auxquels les psychopathes doivent reconnaître un intérêt de pure forme s'ils veulent maintenir leur masque d'humanité à la face du monde.

Pour obtenir ce qu'ils veulent par conséquent, les psychopathes israéliens doivent donc résoudre le problème des Palestiniens ne se conformant pas (en réalité) à l'image du mal que les Israéliens ont d'eux, et qui les autoriseraient à exprimer librement leur envie irrésistible de destruction, et accomplir leur vision idéalisée d'un État juif. La solution que les types psychopathiques partout trouvent invariablement est de « créer leur propre réalité » où ils fabriquent littéralement une « réalité » qui convienne à l'image diabolique qu'ils ont de l'« ennemi » qui se tient en travers de leur chemin. À ce moment-là, ils ont le « motif juste » pour attaquer l' « ennemi » dont la simple existence a « injustement » contrarié leurs tentatives d'obtenir ce qu'ils veulent, c.-à-d. accomplir leur agenda psychopathique.

Gardant ceci à l'esprit, regardons en détails les événements du mois passé en Israël/Palestine.

Des adolescents kidnappés et assassinés - un capital politique

Le récit officiel entourant le kidnapping des garçons israéliens les a portés « disparus » pendant 18 jours avant que leurs corps ne soient découverts le 1er juillet. Pendant ce temps, dans une soi-disant tentative désespérée de les retrouver en vie et les « ramener à la maison », le gouvernement israélien menait par l'armée israélienne (fermement déterminée ) des violences à travers la Cisjordanie, détruisant des foyers et arrêtant et interrogeant des centaines de Palestiniens. La vérité sur ce que le gouvernement israélien savait vraiment sur le sort des garçons, apparaît, toutefois, être bien différente.

Quelques jours auparavant, le Israeli National News rapportaitque les détails de l'appel téléphonique passé par l'un des garçons la nuit du kidnapping auraient conduit le gouvernement israélien à suspecter que les garçons avaient été abattus. L'appel, qui a été passé à 22h25 le 12 juin, a duré 2 minutes et 9 secondes - la majeure partie comprenant la tentative de la police de renouer le contact après que l'appelant ait été brutalement coupé.

Image
Une image que vous ne verrez pas en Israël : un père
porte son fils grièvement blessé après qu'un missile ait touché la Bande de Gaza densément peuplée.
Dans l'enregistrement audio, après que l'un des garçons ait chuchoté à l'opérateur « ils m'ont kidnappé ! », les ravisseurs peuvent être entendus en train de crier aux garçons de baisser la tête. Immédiatement après, des coups de feu sont entendus au milieu d'une lutte apparente et les garçons peuvent être entendus en train de hurler de douleur. C'est le moment où les adolescents ont vraisemblablement été tués à l'arrière de la voiture des ravisseurs. Des enquêteurs étasuniens, impliqués car l'un des garçons était citoyen des États-Unis, ont dit qu'on leur avait tiré dessus dix fois et que les armes utilisées pour les exécuter étaient munies de silencieux.

Le fait que le sang, l'ADN des garçons et les douilles des balles aient été découverts dans le véhicule incendié peu après le kidnapping, tend à confirmer cette hypothèse. Mais plutôt que d'informer les familles des garçons et le public en général de ces détails, le gouvernement israélien s'est embarqué dans une campagne de propagande qui était presque certainement planifié plusieurs semaines à l'avance. Un ordre jugulaire a rapidement été donné à la presse de se taire, les empêchant de révéler la vérité sur le sort des garçons et la ADI (Armée de Défense d'Israël - NdT) a procédé à une « recherche des garçons disparus » de deux semaines, pendant que les politiques israéliens et les leaders religieux attisaient l'opinion publique israélienne dans une frénésie raciste avec des appels à la vengeance et certains individus sur FB répondirent au meurtre d'un adolescent palestinien par l'ADI, en suggérant que les quatre millions de Palestiniens devraient être « entassées dans des chambres à gaz et leurs corps brûlés ».

La police a dit à la mère de l'un des ados qui avait entendu l'appel téléphonique le lendemain du kidnapping que les balles étaient « à blanc » et que les garçons étaient probablement toujours vivants et que le gouvernement israélien avait lancé une campagne « RamenerNosGarçons » sur Twitter dans une tentative comparable à la campagne « RamenerNosFilles » pour les 276 jeunes filles Nigériennes enlevées au Nigéria par le groupe militant islamique Boko Haram ( qui, au passage, semble être une création des pouvoirs occidentaux.)

Le motif pour la mise sous clé de la vérité sur le sort des garçons était suffisamment clair, même pour les journalistes israéliens. Une semaine après le kidnapping, le journaliste de premier plan israélien Noam Sheizaf, notait dans un message Facebook que l'ordre de se taire avait pour but de « préserver la légitimité locale et internationale » à une politique militaire dirigée contre le Hamas - et, comme tel, cet ordre était une forme de « manipulation des médias ». Sheizaf cita aussi un article du Haaretz du 20 juin par Amos Harel qui faisait allusion au fait que l'armée savait que les ados étaient morts car l'opération des FDI en Cisjordanie n'avait clairement rien à voir avec la recherche des garçons, et lui portait même préjudice.

Image
Pas seulement en Israël : des protestants hors du consulat israëlien à New York
Ce que cela signifie est que Netanyahu et ses cohortes de psychos ont utilisé sans pitié le kidnapping et le meurtre de trois adolescents israéliens pour manipuler émotionnellement la population israélienne à réclamer le sang des Palestiniens (ce qu'ils ont le plus assurément fait) et pour justifier le bombardement militaire de Gaza. Notez que je ne dis pas que « empêcher le Hamas de lancer des roquettes » faisait partie du motif. Ce n'était clairement pas le cas. Le seul agenda politique général desservi ici était de diaboliser le Fatah comme « un partenaire pour la paix » (à cause de sa tentative d'unité gouvernementale avec le Hamas) et gagner la sympathie locale israélienne et internationale pour Israël afin qu'ils puissent continuer à occuper et voler plus de terre palestinienne en toute impunité, et assassiner tout Palestinien qui tenterait de se mettre en travers du chemin vers le pathologique « Rêve sioniste ». Il est intéressant de noter que pendant des années, Netanyahu a déclaré que cela ne servait à rien de créer un partenariat avec le Fatah de Abbas car Abbas n'avait aucun contrôle sur le Hamas. Mais lorsque le Fatah et le Hamas annoncèrent récemment un gouvernement d'unité, Abbas fut accusé par Netanyahu de faire chambre commune avec une organisation terroriste. Bien entendu, c'était la menace de cette unité gouvernementale et la critique récente de Netanyahu par le gouvernement des États-Unis qui apparaissent avoir provoqué le kidnapping des ados et tout ce qui s'en suit.

Utiliser sans pitié la mort d'enfants à des fins politiques est une chose (et ce n'est pas surprenant dans notre société gouvernée par les psychopathes), mais est-il possible, comme je l'ai suggéré précédemment, que le gouvernement israélien soit impliqué d'une façon ou d'une autre dans le kidnapping et le meurtre lui-même ?

« Résistance » palestinienne auto-destructrice

Peu de jours après le kidnapping, le gouvernement israélien avait déjà deux suspects probables. Marwan Qawasmeh et Amar Abu Aisha sont deux membres du fameux « clan Qawasmeh » de Hébron, un groupe dont il est dit qu'il tient peu compte de ce que le Hamas a à dire et qui agit souvent d'une façon qui va à l'encontre des buts du Hamas. Selon le journaliste israélien Shlomi Eldar, le groupe a tendance à attaquer (ou essaie d'attaquer) des cibles israéliennes tout spécialement pendant les cessez-le-feu. Eldar déclare :
« Chaque fois que le Hamas s'est entendu avec Israël pour un cessez-le-feu ou une période de calme, au moins un membre de la famille a été responsable de projeter ou intenter une attaque-suicide, et toute entente, atteinte après un effort considérable, avec Israël, était soudainement laissée pour compte. S'il y a une seule famille dans les territoires palestiniens dont les actions sont à blâmer pour l'assassinat du leadership politique du Hamas par Israël, c'est la famille Qawasmeh de Hébron. »
Image
Une roquette palestinienne salit une rue israélienne
Eldar a aussi fait remarquer que ces prétendues opérations du « clan Qawasmeh » ont souvent eu pour résultat les assassinats par Israël des leaders du Hamas et de bombardements sans distinction de Gaza. Par exemple, en août 2003, deux prétendus « attentats-suicide » ont eu lieu dans un bus à Jérusalem, tuant 23 Israéliens. Tandis que le « clan Qawasmeh » était tenu responsable, les Israéliens accusèrent le Hamas et tuèrent l'un de ces plus éminents leader politique à Gaza, Ismail Abu Shanab. Shanab était largement considéré comme un modéré qui offrait la meilleure chance d'un arrangement paisible et sécurisé aux plus de 60 dernières années de conflit.

Amos Harel, correspondant militaire pour Haaretz, a écrit que : « il n'y a aucune preuve qu'un dirigeant du Hamas, que ce soit à Gaza ou à l'étranger soit impliqué dans le kidnapping » et qu'il y a de nombreux Palestiniens qui s'opposent à tuer des « garçons désarmés » et que « le kidnapping sape les relations du Hamas avec l'autorité palestinienne dirigée par le Fatah, et gèle concrètement la réconciliation Fatah-Hamas. » Il semble assez clair que le Hamas n'avait aucune connaissance du plan de kidnapping et qu'il a été perpétré par des individus de leur propre initiative, et que le gouvernement israélien savait cela depuis le début, ce qui rend la décision de bombarder sans discernement Gaza particulièrement cynique de la part du gouvernement israélien, à moins, bien sûr, que ce n'était le plan.

Image
Un missile israélien atteri dans la Bande de Gaza
densément peuplée
Les pontifes politiques en Israël et ailleurs semblent tous être d'accord sur l'idée que, tandis que le Hamas n'est pas responsable pour le kidnapping, il reste très réticent à condamner de telles attaques par peur de mettre les Palestiniens en colère qui ont vraiment peu de moyens de se défendre contre l'opération continuelle de nettoyage ethnique d'Israël. Mais, comme le note le correspondant militaire de Haaretz Amos Harel, il y a de nombreux Palestiniens qui s'opposent au meurtre d'enfants innocents, et il est clair que, loin de la victoire, le kidnapping et le meurtre de trois ados a été un coup rude, aussi bien politiquement que physiquement, aux inspirations palestiniennes. Comme Max Blumenthal l'a demandé dans un essai récent :
Pourquoi la direction du Hamas aurait autorisé une opération qui menaçait si clairement de désagréger l'accomplissement du mouvement politique, échouer le marché d'unité tant vanté, et laisser Abbas sans rival en Cisjordanie ?
Alors qui étaient les ravisseurs ? Il ne semble pas raisonnable de penser que le « clan Qawasmeh », qui est bien versé dans les dynamiques d'occupation d'Israël, aurait si nonchalamment invité pareille destruction de la part des Israéliens sans bénéfice tangible pour les Palestiniens. À moins que, bien entendu, ce ne soit le plan des kidnappeurs.

La Cinquième colonne

L'idée qu'il existe un « élément incontrôlé » parmi la résistance palestinienne n'est pas nouvelle, et en maintes occasions par le passé, les leaders palestiniens n'ont pas seulement dénoncé le lancement de roquettes sur Israël, mais ont aussi remarqué qu'Israël lui-même était derrière l'attaque :
Le Hamas accuse « les collabos israéliens » de lancer des roquettes

Albawaba.com
Dim, 12 oct. 2008

Les dirigeants du Hamas de la Bande de Gaza s'en sont pris violemment aux tireurs qui ont lancé des roquettes sur Israël depuis le territoire palestinien en violation d'une accalmie de sept semaines, les qualifiant de collaborateurs d'Israël. « À propos du lancement de roquettes, je pense que ceux qui sont responsables sont ceux qui collaborent avec Israël car il y a un consensus entre tous les groupes palestiniens pour respecter la trêve », a dit Dr. Mahmud Zahar, un ancien leader du mouvement Hamas.

Lundi, une roquette lancée depuis la Bande de Gaza a atterri dans un champs vide à l'extérieur de la ville de Sderot, au sud d'Israël, ne causant aucune victime ou dommage.

Selon l'AFP, Zahar a dit à une station de radio de Gaza que la partie qui avait lancé la roquette était « liée à Israël pour leur fournir un prétexte d'exercer des pressions sur le peuple palestinien. »
Les opérations sous faux-drapeau israéliennes ne sont pas limitées à des équipes de lanceurs de roquette, toutefois :
Les Palestiniens arrêtent des « poseurs » d'Al-Qaeda

8 Décembre 2002
Sydney Morning Herald

Les forces de sécurité palestiniennes ont arrêté un groupe de Palestiniens pour collaboration avec Israël et poser comme des agents du réseau terroriste Al-Qaeda d'Oussama Ben Laden, a dit hier un officier supérieur.

Les arrestations sont intervenues deux jours après que le Premier ministre israélien Ariel Sharon ait accusé des militants Al-Qaeda d'opérer à Gaza et au Liban.

« L'Autorité palestinienne a arrêté un groupe de collaborateurs qui ont confessé qu'ils travaillaient pour Israël, se faisant passer pour des agents Al-Qaeda dans les territoires palestiniens », a dit l'officier, sous anonymat.

Il a dit que les prétendus collaborateurs « cherchaient à discréditer le peuple palestinien, justifier chaque crime d'Israël et fournir [à Israël] des raisons d'engager une nouvelle agression [militaire] dans la Bande de Gaza. »
Ibrahim, le Shin Bet veut que tu rejoignes Al-Qaeda

Danny Rubinstein
Harretz
7 Janvier 2006

Au début de la semaine passée, Rashi Abu Sba, chef du dispositif de sécurité préventif à Gaza, l'équivalent du Shin Bet, a accusé les services de sécurité israéliens de tromper de jeunes Palestiniens les incitant à mener des missions au nom d'Al-Qaeda. Mardi dernier, un jeune homme du nom de Ibrahim a été présenté à des reporters à Gaza. Ibrahim cachait son visage derrière un masque et raconta ce qui lui était arrivé.

Il dit qu'il y avait un an de cela, il a envoyé une petite annonce, avec sa photo et numéro de téléphone, au East Jerusalem's Post, un divertissement culturel hebdomadaire avec une section des petites annonces. Trois mois plus tard, le Gazaoui reçut un appel d'un vieil homme, qui se présenta comme un commerçant du nom de Ahmed, qui raconta à Ibrahim que sa photo lui rappelait son fils. Ils parlèrent au téléphone de nombreuses fois, Ahmed demandant à Ibrahim de lui parler de la situation - et s'il était un musulman dévoué.

[...] Au cours de l'une des conversations, Ahmed lui dit qu'il travaillait pour l'organisation Al-Qaeda de Oussama ben Laden, et Ibrahim était censé être l'un de ses organisateurs à Gaza nord, puisque le groupe avait déjà une infrastructure dans le sud. Ahmed donna à Ibrahim une liste de gens, pour la plupart des activistes du Hamas, et on lui dit de rassembler des informations sur eux et de les suivre, afin qu'ils puissent aussi être rattachés à la cause d'Al-Qaeda.

Les deux ne se sont jamais rencontrés mais à un certain moment durant leur contact téléphonique, Ibrahim est devenu suspicieux. Il contacta un officier de la sécurité préventive à Gaza et lui raconta toute l'histoire. L'officier examina l'affaire et dit à Ibrahim que Ahmed était un agent du Shin Bet israélien, et qu'Ibrahim devait immédiatement couper tout contact avec lui.

Des sources palestiniennes ont dit la semaine passée que le cas n'était pas inhabituel et qu'ils l'ont rapporté, comme d'autres cas similaires, au cours d'un meeting sur la sécurité avec les officiels de haut-rang de la sécurité étasunienne.
L'intérêt d'inclure ces articles est de montrer que les territoires palestiniens en décroissance sont plus que probablement infestés par des agents du renseignement israélien, aussi bien le genre « réel », que, le plus vraisemblablement, des Palestiniens « retournés » qui travaillent sous une forme de coercition pour Israël. L'Histoire montre qu'aucune organisation de résistance confrontée au pouvoir d'un État ne peut pas maintenir son intégrité très longtemps. Les agents infiltrés sont une certitude, particulièrement en relation avec une telle zone géographique aussi petite comme la Cisjordanie et Gaza. Étant donné que le kidnapping et le meurtre des ados israéliens allaient encore servir l'agenda d'Israël tout en coûtant sérieusement aux Palestiniens, et rejetant l'idée que le commandement politique et militaire palestinien est assez stupide pour entreprendre une action qui équivaudrait de façon très prévisible en un « but contre son camp », et acceptant le fait que les politiciens israéliens sont des psychopathes... je soumets l'idée qu'Israël était directement ou indirectement responsable pour le kidnapping et le meurtre des ados israéliens. « Cui bono », en fait.

Une vue d'ensemble

Image
Si la situation à Gaza (par exemple) était transposée aux U.S.A., ce serait s'apparenterait à une réserve natifs d'Indiens d'Amérique de 25X5 miles [environ 40x8 km - NdT] à l'extérieur du district de Washington où 1,8 millions d'Indiens ont été concrètement emprisonnés par des tours de gardes armées pendant 60 ans. Assujettis à un embargo économique tel que les ressources de bases et la nourriture ont été rares et périodiquement incendiées ou bombardées par l'armée étasunienne, de temps en temps, certains Indiens répondent en fabriquant des bombes rudimentaires qui atteignent rarement leur cible dans les banlieues de Washington ou causent quelconques dommages. Néanmoins, en réponse à ces tentatives primitives de se défendre, le gouvernement étasunien ordonne de manière régulière à l'armée U.S. de lâcher l'artillerie lourde sur les populations civiles indiennes, tuant des familles entières d'un coup. Qui supporterait cela ?

Le problème avec l'État d'Israël n'est pas nécessairement qu'il soit fondé sur une terre volée et ait emprisonné et régulièrement bombardé la population palestinienne dépossédée et soumise, le problème est qu'Israël engage une telle brutalité tout en tentant simultanément de manipuler le monde et lui faire croire que c'est un petit bout de « démocratie occidentale » et de « civilisation » victimisée, dans un Moyen-Orient atavique, dominé par des Arabes de Neandertal contre lesquels il s'agît simplement de « se défendre », et que tous les peuples occidentaux devraient soutenir le génocide israélien des Palestiniens car, si vous ne le faites pas, nous allons vous enfoncer la carte de l'Holocauste juif dans la gorge à chaque tournant. L'énorme et choquante ironie dans le FAIT que le gouvernement israélien et le peuple utilise la mémoire de l'Holocauste juif pour justifier à faire précisément la même chose au peuple palestinien a été mise en évidence par beaucoup d'autres ailleurs, alors je ne m'étendrai pas sur ce point, mais cela se répète souvent.

Le conflit israélo-palestinien est le conflit majeur le plus long du monde. Depuis le nettoyage ethnique de la Palestine par les forces israéliennes vers 1948, de nombreuses tentatives ont été faites par de nombreuses personnes pour trouver une solution, et toutes ont échoué, et ceci pour une raison très simple : la plupart des gens ne comprennent pas les politiques psychopathes israéliens quand ils disent qu'ils veulent la « paix ». « La paix » pour un politique israélien signifie la paix de ne pas avoir à faire face chaque jour au témoignage vivant de leur inhumanité contre les Palestiniens et le fait que leur « État-nation » est un État raciste, d'apartheid juif, fondé sur le vol de la terre d'un peuple qu'ils maintiennent à présent dans une servitude littérale, dans les camps-prison à ciel ouvert les plus grands du monde.

Israël ne veut pas la paix avec les Palestiniens, il veut finir le job commencé dans les années 30 et 40. Il veut que chaque Palestinien soit ou mort, ou exilé dans d'autres pays arabes. Lorsque vous comprenez cette vérité (et vous pouvez voir cette vérité dans les actions d'Israël au cours des 60 dernières années) vous comprenez qu'il ne peut y avoir de solution pacifique au conflit Israël /Palestine jusqu'à ce que les Juifs ou les Palestiniens soient exterminés, d'une façon ou d'une autre.

Je vous laisse avec un mot de Diane Sawyer de ABC News USA. Voyez si vous pouvez repérer la légère imperfection dans l'objectivité de ce reportage. Inhabituel pour une émission étasunienne lorsqu'elle fait un reportage sur Israël/Palestine.