Chez les autistes, différentes recherches ont montré que leur comportement vis-à-vis des aliments n'est nullement dû au hasard, mais à des affinités communes à tous les autistes, même s'ils montrent une certaine hétérogénéité.

Des ingénieurs agronomes ont étudié la différence entre le comportement et la consommation alimentaire d'enfants autistes et d'autres enfants témoins. L'étude, qui a porté sur des enfants dont la tranche varie entre 6 et 8 ans, n'a montré aucune différence liée au sexe, à l'âge ou au poids.. Ils ont ainsi relevé certains troubles comportementaux, particulièrement un comportement d'addiction (dépendance).


L'alimentation proposée était : les laitages (caséine)et les produits à base de blé (gluten). Il s'est avéré que les autistes consomment significativement plus de lait et de produits laitiers (fromage, yaourts..) que les enfants témoins, que si l'on ajoute les catégories blé et gâteaux: les enfants autistes en mangent plus que les enfants dits normaux. Quant aux viandes, elles sont plus consommées par les non autistes que par les autistes. Le groupe d'enfants autistes étant hétérogène, on remarque que les forts consommateurs de lait sont de faibles consommateurs de blé et inversement.

En plus, des questionnaires distribués aux parents d'enfants autistes a montré que leur enfant a un comportement alimentaire nettement différent voire complètement différent par rapport au reste de la famille, une fréquence accrue des troubles digestifs et/ou intolérances alimentaires constituée par des constipation ou des diarrhées prenant parfois des proportions vraiment hors normes. Certains vont à la selle jusqu'à sept fois par jour alors que d'autres sont parfois constipés pendant une semaine entière.

Deux parents ont également noté que l'urine de leur enfant sentait particulièrement mauvais alors qu'il buvait beaucoup.

Autre élément intéressant : la fréquence anormalement élevée des arthrites rhumatoïdes et des colites chez les mères d'enfants autistes.

Autres remarques : les enfants autistes sont moins attirés par les sucreries que les témoins, certains aiment le chocolat mais pas les confiseries sucrées et la préférence excessive pour le pain et/ou les yaourts devient une nécessité à longueur de journée.

C'est pour cela que cette forme d'addiction incontrôlable, source de recherches par les scientifiques, les a poussé à considérer que cet excès de gluten et de caséine est néfaste pour le cerveau et qu'il participe à la pathogénie de l'autisme.