Traduction : Résistance 71

Image
© Inconnu
Nous espérons que la question du titre de Roberts est purement rhétorique car il est évident que depuis le tout début de la crise syrienne en Mars 2011 jusqu'à aujourd'hui, dans un contexte géopolitique étatique et colonialiste imposé par l'occident, Poutine s'est affirmé comme LE grand stratège/diplomate de ce début de XXIème siècle. Le seul dirigeant politique que l'on puisse respecter dans un contexte étatique s'entend.

Nous avions dit au moment de la crise fabriquée par l'occident de l'emploi d'armes chimiques en Syrie que Poutine était le GARANT de la paix mondiale, cette position n'a fait que s'affirmer depuis... pour atteindre son paroxysme aujourd'hui. a question demeure: l'oligarchie financière mondiale a t'elle décidée de la guerre (historiquement, toute guerre d'importance depuis le début du XIXème siècle a été décidée par une seule famille: les Rothschild) ou le risque thermonucléaire étant trop grand, d'une nouvelle guerre froide, de la scission d monde en deux blocs, l'URSS d7avant étant remplacée par un consortium BRICS + Organisation de Shanghaï ? La guerre froide est très profitable aux oligarques, même si une guerre mondiale fait gagner plus de fric, plus vite et remet les compteurs des dettes à zéro sans autre dommage aux oligarques... Quoi qu'il en soit, les dindons de la farce seront toujours nous, les peuples, c'est pourquoi la fenêtre d'opportunité s'ouvre pour que les peuples disent ASSEZ ! et se débarrasse du système étatico-capitaliste totalement obsolète...

Résistance 71

Plus de preuves s'amoncèlent, au sujet desquelles j'espère pouvoir m'étendre, sur le fait que l'Europe a acquiescé à la poussée vers la guerre contre la Russie de Washington, une guerre qui sera vraisemblablement la guerre finale pour l'humanité. En demeurant timorée et sans réponse menaçante à l'agression de Washington, donnant ainsi à l'occident le faux signal que la Russie est faible et peureuse, le gouvernement russe a encouragé la poussée de Washington vers la guerre.

Il apparaît que la plus grande des faiblesses des Russes soit le fait que le capitalisme a donné à suffisamment de Russes des standards de vie plus que confortables pour les effrayer de la guerre que leur apporte Washington, guerre qu'ils veulent éviter afin de pouvoir continuer à vivre comme les Européens occidentaux décadents.

La même chose s'est produite il y a longtemps pour les féroces Vandales d'Afrique du Nord au VIème siècle, lorsque ces Vandales furent exterminés par une petite force armée émanant de l'empire romain oriental. Les Vandales avaient perdu cette valeur qui leur avait permis d'acquérir un gros morceau de l'empire romain.

La Russie a besoin de sauver le monde de la guerre, mais l'évitement de la guerre demande à la Russie de rendre les coûts transparents aux Européens.

Faisant face à des sanctions économiques très largement illégales et à des actions de quasi guerre, appliquées à différentes personnalités et à des entreprises russes par Washington et ses marionnettes que sont les états de l'UE + la Suisse, un pays auquel on a appris à avoir plus peur de Washington que de Moscou, le président Poutine a demandé au gouvernement russe de mettre en place des contre-mesures en réponse aux sanctions gratuites imposées à la Russie.

Mais Poutine dit que la Russie doit se réfréner :« De manière évidente, nous devons le faire de manière précautionneuse afin se soutenir nos manufacturiers et producteurs locaux, sans atteindre et blesser les consommateurs. »

En d'autres termes, Poutine veut imposer des sanctions qui ne sont pas vraiment des sanctions, mais quelque chose qui apparaîtrait comme réciproque.

La chose la plus incroyable au sujet de la Russie se retrouvant dans une position défensive au sujet des sanctions, est que celle-ci et non pas Washington ou l'impotente UE, a les cartes en main. Poutine peut faire s'effondrer les économies européennes et amener l'ensemble de l'Europe dans un chaos politique et économique simplement en fermant les robinets énergétiques.

Poutine n'aurait pas à le faire très longtemps avant que l'Europe ne dise bye-bye à Washington et redevienne en bons termes avec la Russie. Plus Poutine attend, plus l'Europe a de temps de se préparer contre la meilleure arme de la Russie pour résoudre pacifiquement le conflit que Washington a orchestré.

Les actions agressives de Washington contre la Russie ne cesseront pas tant que Poutine ne réalise pas que c'est lui et non pas Washington, qui a les cartes en mains... et qu'il les joue.

Le monde en a plus qu'assez de Washington. De ses mensonges perpétuels, des ses guerres sans fin et de son harcèlement continu. Poutine ferait bien de passer quelques heures avec Belisarius, le grand général de l'empereur Justinien le Grand.

« Quand je traite avec mes ennemis », disait Belisarius, « J'ai plus l'habitude de donner que de recevoir des conseils ; mais je tiens toujours dans une main la ruine inévitable et dans l'autre la paix et la liberté. »

C'est exactement la position de Poutine aujourd'hui en ce qui concerne ses relations avec l'Europe. Dans une main il a la ruine totale de l'Europe, dans l'autre la paix et la liberté dans les relations entre la Russie et l'Europe.

Il doit appeler les abrutis de « leaders » européens et le leur dire.

Si Poutine ne frappe pas fort du pied et n'explique pas clairement aux Européens ce que sont les enjeux, Washington parviendra à ses fins, à mener le monde à la guerre et les "exceptionnels et indispensables" Américains mourront avec tout le reste.