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Le tweet menaçant publié par le groupe de militants de l'EIIL dirigé contre les États-Unis pourrait être l'œuvre des services secrets israéliens du Mossad ou du FBI américain, selon Paul Street, analyste politique américain.

« J'ignore si c'est un message authentique et je ne pense pas qu'il soit possible de vérifier son authenticité », a déclaré Paul Street lors d'un entretien avec Press TV dimanche 17 août.

« Cela pourrait bien être un faux, une mise en scène. Cela pourrait tout aussi bien être vrai. Il se pourrait aussi que ce soit une création par le Mossad, le service de renseignement israélien, ou par le FBI, ou par le département de la Sécurité intérieure, ce qui va à l'encontre des intérêts de la sécurité nationale de la nation ; cela attise la peur. Ils adorent ce genre d'histoires car ils s'en servent pour justifier une surveillance accrue, une répression nationale accrue, et donc une augmentation des dépenses allouées au contrôle de la population », a-t-il ajouté.

« S'il s'avère qu'il s'agit de cette dernière possibilité, alors c'est réellement terrible. D'un autre côté, si c'est une vraie menace, pourquoi nous poserions-nous la question de savoir si c'est un canular ou pas ? », poursuit l'analyste.

« La politique des États-Unis est impliquée dans les meurtres directs ou indirects, lors des ces dernières décennies, de centaines de milliers de musulmans et de civils en tout genre au Moyen-Orient, et il est totalement imprudent de poursuivre ces politiques à l'étranger, dans les régions riches en ressources énergétiques du Moyen-Orient », explique Street.

« C'est incroyablement irresponsable sous bien des aspects, dont le risque que fait peser ce type de politique étrangère sur la population américaine. Bien évidement que certaines personnes vont riposter », affirme-t-il.

Le groupe takfiri a publié une photo de son drapeau prétendument pris en photo à l'extérieur de la Maison Blanche, mettant en garde le gouvernement des États-Unis de leur présence dans les villes américaines.

La photo montre une main portant une image du drapeau de l'EIIL affichée sur un téléphone devant une barrière de la Maison Blanche sur Pennsylvania Avenue. Elle a d'abord été tweetée le 9 août sur un compte Twitter qui a ensuite été effacé.

« [N]ous sommes ici #Amérique près de notre #Objectif :) Bientôôôôôt », pouvait-on lire dans le message publié avec la photo.

La photo a été retweetée par un autre utilisateur nommé @Sunna_rev, avec une mise en garde différente : « Nous somme dans votre pays. Nous sommes dans vos villes. Nous sommes dans vos rues. Vous êtes partout nos cibles ».

Traduit d'après l'article de PressTV par Fabio Coelho pour Croah.fr

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