Traduction :Les Chroniques De Rorschach


Un membre du bataillon punitif pro-Ukrainien "AZOV" témoigne de la présence des étrangers venus dans le Donbass pour un safari à l'homme.

En Ukraine, ce n'est pas seulement le personnel de firmes militaires privées occidentales qui font leur travail en tuant pour de l'argent. Il y a aussi des gens qui y vont juste par plaisir et ils sont prêts à payer pour cela.

Stan Patton, mercenaire chez Blackwater déclare sur son compte Twitter que les tarifs pour un safari dans le style "running man" sont les suivants :
100 $ pour un tir d'obus, 200 $ si c'est à partir d'un tank, un tir d'artillerie sur un village est facturé au prix de 350 $...
Le régime de Kiev a convertit le champ de bataille en lieu de divertissement et en champ de tir pour des touristes étrangers assoiffés de sang. Le régime est même impliqué dans la promotion de cette activité. Les clients ne cachent pas leur passion pour ce genre de plaisir. Voici quelques-uns d'entre eux :

-Mikael Skillt est un tireur d'élite suédois, avec une expérience de sept ans dans l'armée suédoise et de la Garde nationale. Il se bat actuellement avec le bataillon de la mer d'Azov, un groupe armé de volontaires pro-ukrainiens. Il a la réputation d'être redouté par les rebelles : il existerait une prime de près de 7,000 $ sur sa tête.

-Don Francesco Fontana fait partie des centaines aventuriers occidentaux qui ont participé au conflit en Ukraine. Il a déclaré dans une vidéo qu'il a toujours rêvé d'avoir l'opportunité de tuer des gens impunément.

Fausto Biloslavo, correspondant du journal Italien "Il Giornale" a écrit que les étrangers sont les bienvenus pour rejoindre le bataillon d'Azov crée par le député ukrainien Oleg Lyashko. Il y a des bénévoles provenant d'Italie, de Suède, de Finlande, de Norvège, de France et des États baltes.

Cette racaille internationale arrive en Ukraine grâce à un habile recruteur, le Français Gaston Besson. Il propose sur Internet de prendre part à des "safaris sanglants " en Ukraine :
"Nous vous invitons à rejoindre le bataillon d'Azov. Aucun paiement. Nous sommes prêts à vous rencontrer à Kiev. De vous, j'ai besoin d'informations sur votre situation familiale et sociale. Faites-nous savoir si vous êtes prêt à participer aux combats eux-mêmes ou à la formation de jeunes soldats. À l'arrivée à Kiev, vous obtiendrez le numéro de contact d'un de nos employés anglophones. Vous pourrez dormir et manger dans notre base du sud-est ".
Originaire du Mexique, il a servi dans un commando français et dans les forces spéciales en Asie du Sud-Est. Il a participé à trois coups d'Etat et deux guerres au Laos, en Birmanie, au Suriname ... En 1991, le mercenaire a tué des Serbes en Croatie puis en Bosnie.

Gaston Besson déclare
"Les gens viennent de différents pays, Finlande, Norvège, Suède, Angleterre, France, Italie ... Nous ne prenons pas les fanatiques et les extrémistes. Nous avons besoin de personnes ayant une expérience militaire, des professionnels. Nous ne sommes pas pour l'OTAN ou l'Union européenne et nous n'avons aucun intérêt pour la politique. Chaque jour, je reçois environ 15 lettres de gens désirant venir en Ukraine pour combattre. Nous savons tous qu'il y a une guerre, et tous les jours vous pouvez être blessé ou tué ".
Le États-Unis attirent ces maîtres du sale boulot dans tous les points chauds - l'Afghanistan, l'Irak et la Syrie. La présence de conseillers américains en Ukraine est accompagnée par l'apparition de mercenaires étrangers dans la partie sud-est du pays.

Gaston affirme qu'il n'est ni un mercenaire ni même un agent secret. Il ne se cache pas. Il se voit comme un révolutionnaire et un idéaliste ayant traversé deux guerres et des soulèvements en Croatie, en Bosnie, en Birmanie, au Laos et au Surinam. C'est son expérience en ex-Yougoslavie qui donne les cléfs de comprehension de ce qu'il fait Ukraine.

Il y a vingt ans la Yougoslavie fut partagée. À l'époque, le Sunday Mirror faisait la même chose que ce que ses collègues italiens font aujourd'hui. Certaines publicités d'une agence touristique ont été publiées et reproduites dans des brochures néo-fascistes et sur internet. Des safaris sanglants ont été organisés par des mercenaires britanniques ayant une expérience de combat en Croatie. Ils ont lancé des succursales à Munich et à Zagreb, ce business était florissant.

Les européens ont étés invités à chasser des civils dans la région serbe de Krajina et en Croatie. Le prix était $ 3000 (1995). Les chasseurs ont eu des vestes pare-balles, des munitions et des fusils avec guidage optique. Ces chasseurs des "brigades internationales de l'armée croate " avaient la sécurité garantie. Le viol et le pillage se faisaient contre un supplément spécial. Les clients étaient principalement des croates d' Australie, d'Allemagne, du Canada, de la Suisse et l'Autriche, ainsi que les criminels européens et des néo-nazis.

C'est à ce moment que Gaston Besson a commencé son expérience des affaires et des combats et maintenant il continue à faire ce qu'il aime le plus en Ukraine.

De quoi ces chiens de guerre ont ils besoin ? L'armée croate et l'armée ukrainienne ne les incluaient pas dans la masse salariale. Mais en Croatie, les "guerriers des brigades internationales" ont obtenu un butin qui a fait d'eux des gens riches en un rien de temps. En 1994, la guerre faisait rage. La police allemande a enquêté pour savoir comment des gens partis de rien avaient tout d'un coup commencé à acheter des terres et crée de sociétés employant des néo-fascistes européens. L'explication était un secret de polichinelle : c'était le pillage, le trafic d'armes et de drogue.

Pourquoi les Croates avaient besoin de ces mercenaires ? Ils n'avaient fait pratiquement aucune contribution en tant que combattants. Ils étaient nécessaires pour la même raison que le régime ukrainien a besoin d'eux maintenant. Les safaris et les tirs rapportent un certain bénéfice. Mais ce n'est pas la chose principale. En fait, ils protègent les fonctionnaires contre les accusations d'avoir étés impliqués dans un génocide.

Le régime pourra dire que les forces armées régulières ne sont pas impliquées dans le pillage et les déportations. Il y a 20 ans, des hommes politiques européens ont approché Mate Granic, l'ancien ministre croate des Affaires étrangères, et ont exigé de lui qu'il mette fin au nettoyage ethnique et qu'il permette aux habitants de rentrer chez eux. À l'époque, il sourit et déclara que la responsabilité de tout ceci en incombait à des individus européens qui n'appartenaient pas aux forces de l'armée régulière.