Déjà condamné à 8 ans pour le viol de ses propres enfants, un Lincentois de 41 ans est à nouveau poursuivi pour avoir abusé d'une gamine de 6 ans le 19 juillet dernier, à Braives. Inquiétant. Le parquet de Huy a requis une peine de 5 ans de prison.

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Pendant tout son procès, le Lincentois a exprimé des regrets en pleurant.
Ces nouveaux abus sur une jeune enfant se sont produits un an seulement après que le Tribunal d'Application des Peines lui ait accordé, après 4 ans et demi de détention, le bénéfice du bracelet électronique pour le reste de sa peine. Parmi les conditions imposées à sa libération conditionnelle : ne pas fréquenter de jeunes enfants seul. Condition que le 13 juillet 2014, il n'a pas respectée.

Ce jour-là, alors qu'il fait ses courses, il croise une amie de longue date. Ils bavardent de chose et d'autre et conviennent de souper ensemble. « Pendant la soirée, explique Me Hermant, à la partie civile, la maman s'est absentée pour se rendre à l'étage et préparer le bain de sa petite fille. »

Christian profite alors de cette absence pour abuser de la petite. « Je ne pensais pas que j'allais déraper, sanglote le prévenu. La gamine est venue sur mes genoux pour jouer et je l'ai caressé sur ses parties intimes », reconnaît-il. La fillette est cependant plus précise. Après le départ de Christian, elle se confie à sa maman : « Il m'a mis ses doigts à la prune puis il a pris ma main pour le mettre sur son sexe ». Christian nie avoir été aussi loin et dit être resté en surface. Pareil pour la main de l'enfant posée de force sur son sexe : « juste sur le pantalon », tient-il à rectifier. En conséquence, son avocat, Me Deutsch, demande que ces faits qualifiés de viol soient requalifiés en attentat à la pudeur. Le parquet s'y oppose.

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