Deux séismes, l'un de magnitude 5, l'autre, de 5,2, se sont produits en moins d'une heure d'intervalle mercredi soir au large de la centrale accidentée Fukushima-Daiichi qui a été secouée, mais il n'y a pas de risque de tsunami, a annoncé l'agence nationale de météorologie japonaise.

Les deux tremblements de terre ont eu lieu au même endroit à une cinquantaine de kilomètres de profondeur, à 21H45 (12H45 GMT) et 22H31 (13H31 GMT).

Un troisième, de magnitude 3,6, est survenu à 23H00 un peu plus au sud. "Ca secoue encore, impossible de dormir", a lancé sur Twitter un travailleur de la centrale qui se trouvait au moment du deuxième séisme à Iwaki, à une bonne vingtaine de kilomètres du complexe accidenté.

Et le même, un vétéran de Fukushima-Daiichi, de souligner que "les séismes et les pluies sur la région inquiètent, risquant d'y fragiliser les sols". La compagnie gérante du site atomique a cependant pour sa part indiqué après les deux séismes "ne pas avoir constaté de conséquences sur les équipements".

Une partie des installations sont précaires et vulnérables, dont les nombreux réservoirs d'eau contaminée construits sur les terrains à l'arrière des réacteurs qui longent l'océan Pacifique.Depuis la catastrophe du 11 mars 2011 (séisme de magnitude 9 au large et tsunami gigantesque à l'origine de l'accident nucléaire de Fukushima), les secousses sont nombreuses dans cette région du nord-ouest, dont beaucoup de séismes de magnitude 4 ou supérieure.

Certaines sont considérées comme étant liées au tremblement de terre du 11 mars 2011 qui aura encore de l'influence pendant des décennies, selon l'agence japonaise de météo.

Le Japon est situé à la jonction de quatre plaques tectoniques et enregistre chaque année environ 20% des séismes les plus violents recensés sur Terre.