Enfant de la Société

Etats-Unis : des milliers de manifestants marchent contre la brutalité policière à Saint Louis

FranceTV
dim., 12 oct. 2014 19:00 UTC

Des manifestants à Saint Louis, dans le Missouri (Etats-Unis), le 11 octobre 2014. (SCOTT OLSON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP )

L'incendie n'est pas éteint. Après les émeutes de Ferguson dans le Missouri (Etats-Unis) en août, des milliers de personnes ont manifesté dans les rues de Saint Louis (Missouri), samedi 11 octobre. Ils protestaient contre le racisme et la violence policière.

"Les vies des Noirs comptent aussi"

Les manifestants, environ 5 000 personnes, avaient écrit sur des banderoles "Justice pour tous" et "Les vies des Noirs comptent aussi". Des femmes portaient une large banderole blanche sur laquelle étaient accrochés des morceaux de papier découpés représentant des mains et des coeurs colorés en signe de solidarité avec toutes les femmes qui ont perdu des enfants dans des violences policières à Ferguson, proche banlieue de Saint Louis. C'est là que le jeune Michael Brown, 18 ans, avait été tué par balle le 9 août.

Selon la police, le policier Darren Wilson a tué le jeune Brown après avoir été attaqué. Elle affirme que le jeune avait tenté de lui dérober son arme de service. Cependant, ont raconté les témoins, le jeune homme était sans arme et a été tué par balle alors qu'il avait les mains en l'air.

19 kilomètres

Les manifestations sous le mot d'ordre de "Week-end de la résistance" et "Octobre à Ferguson" ont débuté vendredi et doivent durer quatre jours. La foule, composée de personnes de plusieurs générations, a défilé samedi sur une distance de près de 19 kilomètres, entre Ferguson et Saint Louis. "Tout le monde ici est pacifique, calme et plein de respect, Une bonne journée", a écrit le chef de la police de Saint Louis, Sam Dotson, sur son compte Twitter, dans un premier temps.

Quelque 200 manifestants se sont dirigés vers le quartier général de la police à Ferguson gardé par une cinquantaine de membres des forces de l'ordre. Certains ont jeté des pierres sur la police, toujours selon son chef.

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Commentaires des Lecteurs

Dr Rosenberg · 2014-10-14T16:29:45Z

Racisme talmudique

Quand je vois la photo de l'article, cela fait peur.
Tant de haine contre le méchant blanc !

C'est étrange, dans les films, les médias, ont matraque sans cesse que le "noir" est bons et intelligent, et que le "blanc" et crétin méchant, sauf le juif (blanc) qui lui est toujours un génie dès l'age de 3 ans, humaniste, riche et honnête.

Il y à aussi la politique de discrimination "positive" qui exclue seulement les personne "européennes".

Je blâme catégoriquement, cela vas de soi, tout crime racial, que cela vienne de la police ou d'ailleurs.

Pourtant, au USA ou en Europe, beaucoup de crimes sont raciaux, et les victimes sont "européennes".
On ne vois pourtant jamais de manifestations pacifiques pour réclamer justice contre cela, et les médias semblent ne pas s'intéresser à cette hécatombe, bien que, parfois une affaire ne pouvant être totalement ignorée, change souvent le nom des criminels en Marcel ou David, non pardon Patrick, pour ménager les susceptibilités nous dit on.

Ici, nous voyons sont contraire absolu, dans le traitement médiatique, avec toute les conséquences, une fois de plus, que cela va engendrer.

Cyclocosme · 2014-10-15T14:19:46Z

Hum ?

L'espérance de vie dans certains des pires ghettos noirs américains avoisine les 35 ans. Et ce sont les noirs qui se tuent entre eux, puis croupissent en prison, où ils meurent de différentes causes... Simplement parce qu'on les oblige à supporter mutuellement leur pauvreté, leur désoeuvrement et leur dénuement. Autant pour votre mythe des crimes raciaux. Les gens se tuent "comme ils peuvent", en revanche lorsque la police est blanche et que la population d'un quartier est noire, il ne faut pas s'étonner de la haine... Elle ne tombe pas du ciel, ni du Talmud... Elle est le fruit naturel d'une oppression. Aussi votre peur de "blanc" me parait quelque peu déplacée... Il n'y a pas de bons et de méchants, il y a des gens qui sont au mauvais endroit, au mauvais moment, et ce sont statistiquement plus souvent des pauvres "de couleur", bien que pas toujours.

J'aimerais vraiment qu'un jour on dépasse ce discours sur le racisme, qu'il soit anti-noir, anti-blanc, anti-machin, "inversé", ou je ne sais quoi, pour en comprendre avant tout les racines sociales et civilisationnelles. Pleurer sur la haine ne sert à rien... La haine est inhérente à l'homme, encore faut-il qu'on le place, voire le maintienne dans des conditions où elle fleurit. Quant aux manifestations pacifiques... Elles sont aussi utiles que planter des fleurs sur le lieu d'un massacre. Elles poussent mieux, c'est sûr, mais jamais elles n'empêchent le suivant, ailleurs.

Dr Rosenberg · 2014-10-15T18:42:42Z

Racialisme

Personne n'oblige ces gens à rester dans leurs misère.
Dire cela c'est vouloir excuser la violence par des causes économiques, ce que l'on entend dans les médias en France sur les "quartiers sensibles", alors que ces bandes violentes gagnent plus en trafiquant que n'importe quel travailleur honnête.

Personne n'oblige les noirs ou les immigrés à être problématique, au contraire, je l'ai déjà dit, tout est fait pour favoriser leurs insertion sociale, ce qui heureusement, fonctionne bien pour la majorité d'entre eux; mais il se trouve qu'une frange parfaitement identifiée sème le chaos en ciblant spécifiquement les européens, pour diverses "raisons", voir sans raison du tout.

Soyez sympa de ne pas parler de mythes, c'est indécent pour les victimes et leurs familles qui sont abandonnés par une "justice" criminelle.

Vous parlez d'oppression et de peur de blanc tous en justifiant encore le crime.
C'est irrationnel comme vision de la réalité, et c'est inverser les responsabilités.

Je ne fait que rétablir l'équilibre de la problématique inter-raciale, copieusement entretenu par une propagande haineuse tel que défini dans mon précédent message.

La Novlang à dévoyer le sens même du mot racisme ou racialisme, qui n'a rien à voir avec cet ersatz d'intolérance haineuse qui vous semble naturellement à sens unique.

Il n'existe aucune association dans le monde qui protège les droits des "blancs" face à des crimes haineux.
Et la Justice criminelle non plus :

[Lien]

Cyclocosme · 2014-10-16T15:05:12Z

Le simplisme de vos « arguments » est confondant, et leur naïveté parviendrait presque à me toucher. Je vois bien qu’il me sera impossible d’accéder à votre raison tant vous vous bornez à avancer des a priori personnels sur un sujet qui nécessite une culture sociologique qui vous est étrangère, aussi je ne réponds pas dans l’espoir de convaincre, mais uniquement par acquis de conscience. Soyez certain que je ne perdrai pas mon temps à cela une seconde fois. Avant d’entamer ma réponse, qui sera très longue, car j’estime qu’elle doit l’être, sachez en préambule que j’ai été agressé physiquement et violemment plusieurs fois par ce que vous appelleriez des « étrangers » (je rentre davantage dans les détails vers la fin de ma réponse), sans que cela me fasse en aucune façon adhérer à ce que vous racontez. Aussi, je le dis et le répèterai plus tard, mon intention n’est en aucun cas de chercher des « excuses » à quelque chose qu’en fait je combats, comme vous.
« Personne n'oblige ces gens à rester dans leurs misère. »
Dès la première phrase vous touchez au néant, bravo. Un fabuleux spécimen de « yaka » tel qu’on en lit à longueur de commentaires sur internet et ailleurs… Ainsi, il suffirait que les peuples opprimés cessent d’accepter leur condition pour qu’elle s’annule. On se demande pourquoi des Malcolm X et des Martin Luther King ont eu besoin de mourir pour cette cause alors que vous étiez là avec une solution fantastique de simplicité : face aux conditionnements sociaux nés de l’histoire, devant les interactions complexes, interethniques et inter-civilisationnels, il suffisait d’un simple souhait pour y mettre fin puisque, prétendument « personne n’oblige ». Personne sauf le poids tout entier d’une culture, incluant la surpopulation, le chômage structurel de masse, l’inégalité culturel et éducative maintenue par l’oligarchie, l’influence de la ségrégation d’une manière générale, ainsi que bien d’autres choses encore, mais que vous importe puisque, pour vous, personne ne tient ces gens en laisse alors ils n’ont qu’à rompre avec leur condition. Tout simplement consternant.

« Dire cela c'est vouloir excuser la violence par des causes économiques, ce que l'on entend dans les médias en France sur les "quartiers sensibles", alors que ces bandes violentes gagnent plus en trafiquant que n'importe quel travailleur honnête. »

C’est complètement faux et relève qui plus est du procès d’intention à mon égard. Vous chantez là un refrain typique, également répété sur internet, et qui se situe dans le prolongement du « yaka fokon » commencé à la première ligne. Dans mon discours il n’y a nul parti pris en faveur de je ne sais quelle fatalité, puisqu’il n’y a que la description d’un état de fait. Je ne suis donc pas en train de chercher des excuses, ni à des gens faibles qui se complairaient dans leur état d’oppression, ni à un gouvernement qui contraindraient pour ses propres intérêts, une frange du peuple dans une situation d’asservissement propice à son exploitation (même si c’est pourtant bien ce que fait ce gouvernement). Je n’ai fait que dire que lorsqu’on entasse les gens, quelle que soit leur couleur (il n’y a pas que des immigrés dans les « quartiers sensibles français », mais aussi des « français de souche paupérisés », et je ne le sais que trop bien pour y avoir vécu et travaillé comme acteur social, moi-même de « souche française », même si ça n’a pour moi aucune importance, ces distinctions identitaires n’ayant pour seule source que les crispations angoissées de peuplades se vivant comme menacées, alors que seules les traditions auxquelles elles s’accrochent comme si elles étaient leur sang le sont réellement).
Quant à ces « bandes violentes », que croyez-vous ? Elles sont le produit d’une société, naturellement. Et ce n’est pas là une façon de chercher des excuses. Dans le quartier dans lequel j’ai travaillé, tout comme dans les ghettos américains où les noirs se tuent entre eux, les immigrés se vengeaient et se descendaient entre eux, comme on le voit dans les films américains sur la mafia. La raison n’en est pas une complaisance dans la misère qu’il faudrait ou non excuser, mais un aveuglement né d’une absence d’éducation dans bien des domaines, qui conduit ces gens à ne voir leur subsistance que d’une manière très primaire que je ne cherche nullement à excuser, car elle me navre, mais qui s’explique par des causes sociologiques relativement complexes, mais pas si difficiles que cela à comprendre et à assimiler dès lors qu’on le veut. Il est en revanche bien plus simple de s’arque bouter sur des principes idéaux simplistes et « racialistes » comme vous le faites, en jouant tant bien sur les mots que vous ne savez probablement pas vous-mêmes quelle est la distinction réelle que l’on fait entre racisme et racialisme. Vous l’utilisez simplement pour faire valoir une opinion personnelle dont je me moque éperdument, puisqu’elle ne tient compte que de vos souhaits en ce qui concerne l’état de la société, et ne se préoccupe en aucune façon de ce qui explique (et non excuse) cet état. En d’autres termes, ce qui vous préoccupe est d’asséner votre version et non de comprendre pourquoi elle est nulle et non avenue devant les faits. Si votre opinion était vraie, comme celle de tous les réactionnaires qui prétendent que devant l’oppression il « nyaka » et que ceux qui la subissent le veulent bien, voire le valent bien, alors les choses seraient autrement qu’elles ne sont. Malheureusement les choses ne sont pas aussi simples que vous le prétendez.

« Personne n'oblige les noirs ou les immigrés à être problématique, au contraire, je l'ai déjà dit, »
Le répéter ne le rend pas plus vrai, ni ne le réalise davantage dans la réalité, qui n’a pas changée sur ce point depuis que vous l’aviez formulé une première fois, il y a 1 minute, 1 an, 10 ans, 100 ans. Cela devrait vous alarmer sur l’incapacité de votre opinion à réformer le réel tel qu’il est.
De plus vos mos trahissent ici votre propension à considérer que « les noirs et les immigrés » forment un bloc identitaire bien déterminé et caractérisé par l’adjectif « problématique », ce qui démontre bien que vous êtes uniquement préoccupé à véhiculer votre petite opinion sur ces mauvais étrangers qui ont choisi de poser des problèmes, puisque nul ne les y avait originellement obligés. J’ai déjà expliqué en quoi il ne s’agissait pas d’obligation causée par quelqu’un mais par une situation historique, culturelle et civilisationnelle, qui va donc très largement au-delà de la contrainte posée par quelqu’un en particulier ou par un gouvernement à un moment donné, ce qui invalide totalement votre proposition simpliste. Mais vous n’êtes clairement là que pour vendre, sinon propager, votre angoisse xénophobe (votre premier commentaire disait que ça faisait « peur », cette haine du blanc, que vous ne faisiez en fait que lire dans une photo illustrative, peut-être même pas prise à Ferguson même, qui sait ?), et certainement pas pour débattre raisonnablement, et c’est sans doute pourquoi votre réponse est tellement hors de propos par rapport à ce que je disais, et c’est aussi pourquoi je ne me fais aucune illusion sur la nature de la réponse qui suivra.

« tout est fait pour favoriser leurs insertion sociale, ce qui heureusement, fonctionne bien pour la majorité d'entre eux; »
Voilà une affirmation tout à fait sidérante, qui est totalement et quotidiennement contredite par les faits, comme tout travailleur social le sait bien, mais que savez-vous de ce sujet ? Il est évident que vous ne savez rien du tout sur le sujet sur lequel vous osez vous exprimer et c’est bien cela qui est le plus choquant, même si c’est malheureusement une tradition, sur internet, comme à tous les comptoirs de la planète. Tout d’abord rien d’efficace n’est fait pour favoriser l’insertion des peuples vivant dans des ghettos, et ce nulle part sur la planète. C’est la première raison pour laquelle, complètement à l’opposé de ce que vous affirmez, la majorité des habitants des ghettos y demeurent à vie… C’est la raison pour laquelle les ghettos persistent. Mais là encore vous préférez tordre la réalité qui, depuis des siècles, résiste à l’opinion toute faite et totalement faussée des gens comme vous préfèrent se faire, parce que c’est plus simple, plus rapide, plus facile à vendre, bref tous les faiseurs de « yaka » du monde, qui ne se fatiguent jamais à se renseigner sur les sujets même sur lesquels ils se plaisent à asséner constamment leur opinion inculte.
Les peuples pauvres, qui n’ont pas de couleur, tant celle-ci varie selon le ghetto où on les trouve, fut-il en Irlande ou en Afrique du sud, sont une manne pour les états, qui les exploitent à toutes les tâches que personne d’autre ne voudrait faire, dans des pays où les peuples résidents sont en moyenne formés à BAC +3 (pour le cas de la France). C’est la raison pour laquelle ceux-ci importent des pauvres des autres continents pour en avoir davantage à disposition. Ils les accumulent alors dans des ghettos, parce qu’il faut bien les mettre quelque part, et que personne ne veut d’eux ailleurs, à moins qu’ils parviennent, par miracle, à surmonter toutes les conditions qui participent à les maintenir ici, et à s’établir dans une nouvelle classe sociale qui les autorise à vivre parmi les bourgeois, les riches, ou même simplement la classe moyenne qui parvient à se maintenir hors des ghettos HLM (pour ne mentionner encore que la France, ici). C’est le cas pour une extrême minorité d’entre eux qui se chiffre à environ 1%. Si c’était, comme vous le dites, une majorité, alors les ghettos n’existeraient plus. Mais cela signifierait qu’il existe d’une part d’autres endroits pour accueillir ces gens et surtout, d’autre part, une dynamique sociale qui leur permettrait de s’éduquer, là où les écoles ne servent qu’à confirmer le statut social des élèves au moment où ils y accèdent, dans les 99% d’autres cas, donc, et certainement pas ni à éduquer, ni à fournir les moyens de s’extirper d’une classe sociale, celle des pauvres, qui dans le cas contraire n’aurait tout simplement plus lieu d’être. Et comme la pauvreté est la première cause de la délinquance dans tous les ghettos du monde, en même temps que du cercle vicieux dans lequel ces peuples sont contenus, tout votre propos consiste en fait à nier les effets de la pauvreté en même temps que les raisons de son existence, ce qui est tout simplement aberrant en terme de raisonnement et absolument consternant d’innocence et la preuve d’une absence totale de vision de ce dont vous parlez.

« mais il se trouve qu'une frange parfaitement identifiée sème le chaos en ciblant spécifiquement les européens, pour diverses "raisons", voir sans raison du tout. »
Une frange parfaitement identifiée que vous n’identifiez pas, à moins qu’il ne faille tout simplement se référer à l’étiquette précédente : « les noirs et les immigrés ». On aura alors compris le fond de votre argumentaire, qui est de dire qu’une frange d’étrangers est responsable de tous les maux, tout en faisant acte d’un racisme évident. De là à dire que le racisme est né de ces étrangers, et non pas des blancs coloniaux qui sont allés les chercher là où ils étaient, il n’y a plus qu’un pas, mais je ne vous ferai pas l’outrance de vous faire dire ce que vous n’avez pas clairement dit, à l’inverse du traitement dont vous me faites le privilège…
Quant au fait de prétendre qu’ils n’ont peut-être même pas besoin de raison, au fond, pour exercer ce racisme, je pense que là on touche le fond, si ça n’avait pas déjà été le cas après tant d’inepties. S’ils n’ont pas besoin de raison, je suppose qu’il faille en conclure que ce racisme est dans leur gêne et dans leur sang ? On n’en serait plus à une bêtise à faire hurler de plus…
De plus, là où dans l’article, il était question de Ferguson, et donc des USA, vous ramenez votre crainte identitaire « d’européen », ramenant ce problème de la pauvreté, de la ségrégation et du racisme à une échelle qui vous parait davantage familière, afin de mieux la circonscrire au sein de votre petite terreur personnelle de xénophobe patenté. Ceci dans une ironie totale et qui vous échappe sans doute, lorsque l’on pense que l’Europe a été le terrain de mille et mille guerres ethniques jusqu’au milieu du vingtième siècle au moins… En effet, la rivalité franco-britannique découle de l’antique rivalité qui remonte probablement bien avant les romains, les angles et les celtes, tandis qu’Hitler lui-même menait une guerre raciste et ethnique au cœur de l’Europe il y a moins d’un siècle. Europe qui connaît encore de nos jours des conflits ethniques parmi les Balkans mais aussi des haines ethniques entre voisins telles que la rivalité entre l’Ecosse et l’Angleterre, entre la Suède et la Finlande, et j’en passe sur les appellations de « polacks », de « portos », de « boches » ou de « ritals » qui en disent long sur notre fraternité naturelle entre bons frères de sang européens… L’identité européenne est une pure construction mentale réactionnaire et très récente qui permet à quelques personnes tétanisées par les problèmes actuels du monde de s’inventer du soutien là où il n’y a, dans cette mentalité, que distinction et discrimination au sens ethnique et racial du terme. J’espère que cette allusion là au racialisme vous sied.

« Soyez sympa de ne pas parler de mythes, c'est indécent pour les victimes et leurs familles qui sont abandonnés par une "justice" criminelle. »
Et au tableau déjà bien garni des foutaises diverses il ne manquait plus que de faire appel au registre du chantage émotionnel en invoquant des victimes et des bourreaux pour faire taire par le sentiment de culpabilité. Arrêtez un peu… Tout le monde est victime de l’état actuel du monde ! Vous, moi, les « noirs », les « immigrés », les « européens », les « américains », etc., tout le monde ! Tout le monde sauf ceux qui en bénéficient, c'est-à-dire à ceux qui utilisent la pauvreté et l’inculture comme une marchandise, une ressource humaine que l’on peut acheminer à travers les mers et les océans. Pour dire les choses franchement, il y a une chose que je partage avec vous, c’est ce mépris des peuples, ces dégâts faits à celui-ci, sauf que moi je ne me sens pas obligé de teinter ce fait déjà ignoble par ma crainte de l’autre ou de m’identifier à quelque peuple parce qu’il partage avec moi quelque trait biologique ou géographique depuis 10 ans, 100 ans, ou 1000 ans. Nous sommes tous de la même planète, et jamais la violence n’a trouvé sa raison ou son explication dans la couleur ou les caractéristiques ethniques d’un peuple. Tout le monde est métissé à des degrés divers, depuis que l’humanité existe, et la violence ne s’explique essentiellement que par le territorialisme et l’instinct de possession et de contrôle. C’est le second qui construit les ghettos, et c’est le premier qui fait que ceux qui y vivent le font comme ils le font, pour caricaturer les choses à l’extrême (trop long sujet pour une réponse déjà bien étoffée).
Quant à la justice en tant qu’institution que vous évoquez, croyez-vous qu’elle s’occupe de ceux qui subissent l’injustice d’être plongés dans des conditions dont il leur est presque impossible de s’extirper ? Vous n’en avez sûrement aucune conscience, puisque vous pensez déjà qu’ils ont le choix… Un choix pourtant très restreint et très contraint qui leur demande non seulement de mettre tous les moyens de leur côté pour pouvoir le faire, mais aussi d’avoir bien de la chance sur le chemin que cela impose.

« Vous parlez d'oppression et de peur de blanc tous en justifiant encore le crime.
C'est irrationnel comme vision de la réalité, et c'est inverser les responsabilités. »
Ce qui est irrationnel, et je l’ai déjà abondamment montré, c’est votre crainte de l’autre. Ce qui est irrationnel également, c’est de s’abandonner à cette crainte pour refuser de pousser la réflexion suffisamment loin pour se débarrasser de cette crainte qui n’a pas lieu d’être, puisque non seulement elle n’évite pas le danger ni ne le résout, mais est fixée sur un faux objet, qui est la violence d’une frange d’étranger, lorsque la source réelle de cette violence, et non son excuse, je me répète, est l’oppression et la ségrégation, qui sont des phénomènes réels que vous choisissez de nier totalement, afin de satisfaire à votre vision partielle et simpliste des choses. Jamais, je dis bien jamais, je n’ai cherché d’excuses à cette violence, dont, figurez-vous, je suis physiquement l’une des premières victimes. J’ai déjà été agressé plusieurs fois, comme je l’ai dit dès le début, dans le cadre de mon ancien travail, ou simplement en prenant le bus pour aller « au quartier », par ce que vous appelleriez « une frange d’immigrés problématiques ». Ça n’a pas fait de moi ni un raciste, ni quelqu’un vivant dans la peur de l’autre. Cela ne m’a pas empêché de bâtir sur tout cela une réflexion qui, d’ailleurs, existait déjà avant ces agressions (j’étais beaucoup plus jeune).
« Je ne fait que rétablir l'équilibre de la problématique interraciale, copieusement entretenu par une propagande haineuse tel que défini dans mon précédent message. »
Vous ne définissez rien d’autre qu’une opinion qui ne vaut que pour vous-même (et les quelques autres comme vous qui se définissent consciemment ou non, volontairement ou non comme des « identitaires ») et qui ne dépeint en rien une réalité qui, quant à elle, dépend de causalités complexes que vous vous plaisez à ignorer pour vous complaire dans le discours simpliste que j’ai déjà dénoncé assez de fois.
Si une telle argumentation suffisait à rétablir un équilibre, cela se saurait. En la matière, l’équilibre me semble une notion hors-sujet. La question n’est pas de savoir si les blancs ou les noirs ont des torts équivalents ni si la violence est bien partagée entre eux… Bien que cela semble important pour vous de rétablir une équité morale entre les deux qui, en ce qui me concerne, est hors de question : il n’existe pas, pour moi, de peuple supérieur ni en morale, ni en acte, ni en essence.
La « problématique inter-raciale » n’est que l’apparence donnée à un problème dont l’essence ne se résume pas à des distinctions ethniques (bien que je conviens que cela fasse partie du problème, puisqu’on ne peut en effet nier ni l’existence du racisme ni celle du racialisme, tant ces deux « doctrines » ont démontré leurs causes et leurs effets depuis des millénaires d’histoire humaine). La problématique inter-raciale découle d’une part des divers instincts humains, à commencer par le territorialisme qui explique que des blancs aient fait la guerre à des blancs depuis le début de l’histoire, et que des noirs fassent encore constamment la guerre à des noirs, sur un continent qui est la proie d’un autre instinct : l’instinct prédateur commun à tous les peuples de la Terre, voulant s’accaparer les ressources du dernier continent à ne pas être en capacité à les protéger pour se les approprier pour lui-même. Elle a également d’autres causes que je ne peux pas détailler, mais qui relèvent en partie des phénomènes de la pauvreté et de la ségrégation dont j’ai déjà assez parlé, ainsi que d’autres instincts humains. Cette problématique est donc essentiellement la façade de toute une batterie d’autres problématiques que beaucoup refusent de voir, parce que les comprendre exigerait de rompre avec une politique de victimisation de soi par rapport aux autres (comme vous l’avez déjà fait dans votre réponse). Ce qui est beaucoup plus simple et confortable, conduisant aux « yaka », comme on l’a déjà vu, que de réellement saisir toute la complexité du problème. Une fois que l’on a commencé à le saisir, on ne peut plus oser avancer ces fameux « yaka » tant on comprend que le problème est lourd et demande de s’appuyer sur des leviers politiques révolutionnaires pour l’abattre, ce qui relève d’un effort considérable, en même temps que de s’exposer à des tonnes de risques. Ceci explique déjà largement pourquoi la situation ne bouge pas, alors que vos « yaka » ne changent rien à l’affaire, et ne font qu’entrer en contradiction avec les faits que l’on observe depuis toujours avec ce phénomène…

« La Novlang à dévoyer le sens même du mot racisme ou racialisme, qui n'a rien à voir avec cet ersatz d'intolérance haineuse qui vous semble naturellement à sens unique. »
Comme je l’ai déjà dit, vous ne faites ici que jouer sur des mots pour noyer le poisson d’une problématique infiniment plus lourde que ce vous voulez bien en dire ou en comprendre. Et je n’ai jamais parlé nulle part de l’unilatéralité d’une haine quelconque, qui au contraire me semble bien partagée entre tous. Vous y compris. En fait votre phrase n’a tout simplement guère de sens et je ne sais trop comment on est censé la comprendre.
« Il n'existe aucune association dans le monde qui protège les droits des "blancs" face à des crimes haineux. »
Semi-vérité (chacun peut utiliser un tribunal dans le cas où il s’estime lésé, pour ma part je trouve les associations antiracisme relativement inutiles pour défendre des « droits », et je vois assez peu l’intérêt de créer une spécificité des crimes à caractère raciste, tant ce caractère relève de l’interprétation, la plupart du temps ) qui n’a que peu d’intérêt dès lors qu’on réalise que la haine est mutuelle, provient d’une origine identique et irréductible et que, de toute façon, il n’existe aucune association qui, ailleurs que dans les paroles « protège » les droits des « autres que les blancs ». Il existe tout au plus des mouvements qui « défendent » ces droits, ou tentent de les défendre, car le racisme s’exerce davantage et plus facilement à l’encontre des plus pauvres et des plus démunis, qui sont par essences les immigrés pauvres (qui sont presque autant des déportés que des immigrés quand on considère leur condition lucidement), qu’envers les autres. Ce qui ne veut pas dire, en effet, qu’il ne faut pas également défendre les droits de ces « autres », tant ils sont en effet les victimes collatérales de la politique d’immigration menée par tous les gouvernements industrialisés du monde.
Bref… Je pense que je perds mon temps en cet argumentaire qui ne manquera pas de choquer à la fois votre amour-propre et votre conviction établie sur tout un tas d’a priori aussi primaires que naïfs, mais j’estimais devoir répondre en détail à vos assertions simplistes, orientées et offensantes pour la raison, tant elles reposent sur des réflexes émotionnels de peur et de repli. Vous n’êtes hélas pas vraiment mieux loti que ces vils « étrangers » et « immigrés » qui semblent faire de votre vie un enfer, ne serait-ce que dans vos fantasmes, parce que vous n’avez, de toute évidence, jamais fait le choix de vous construire une vision des choses qui soit plus élaborée et collant davantage aux faits tels qu’on les observe. Pourtant, j’ai envie de vous dire, personne ne vous oblige, « yaka » le vouloir. Mais j’ai bien peur de tomber dans le même travers que vous d’une certaine façon : espérer que vous pourriez comprendre tout ce que j’ai tenté d’expliquer, de même que vous espérez - ou croyez réellement - que la violence interraciale se résume à la mauvaise volonté d’une minorité, et résulte en la souffrance de leurs « ennemis ». Un discours duel, en noir et blanc si j’ose dire, qui traduit bien la vacuité totale que l’on trouve d’ordinaire dans le discours des mouvements identitaires. Il n’y a, pour moi c’est évident, aucun espoir de rédemption humaine à trouver de leur côté.

Dr Rosenberg · 2014-10-16T19:38:42Z

Pardon de répondre si tardivement sur ce "comptoir" virtuel, j'ai du lire un long texte et me raser le crâne. (?)

Tu sais, ami, que le monde "réel" se contre-fiche de tes attaques personnelles ?

Si tu est un ami, et tu le sait, c'est aujourd'hui rare comme une couronne sur la tête d'un Jésus anti-talmudique.

Attention, je ne suis pas Lui, ne vas pas encore imaginer des choses irrationnelles, et glisser quelques vacheries en passant.

Etrangement, aujourd'hui, quand ont parle de balance, notre cerf-veau, non pardon notre Conscience semble croire vulgairement que l'on dénonce à la Gestapo tout nos vieux potes de la Mafia.

Pourtant, n'importe quel gamins de maternelle comprendra que l'équilibre se trouve quelque part entre l'un et l'autre.

Aller, ami, sans rancunes aucunes...

[Lien]

Cyclocosme · 2014-10-17T12:59:46Z

J'avais donc bien raison de ne pas espérer une quelconque réflexion, vous préférez vous victimiser, comme je m'y attendais.

Le vieil Israël enfumeur ou la fabrique de la haine, tout un drame...

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