Au moins quatre d'entres eux seraient encore vivants notamment Jakob Denzinger. Agé de 90 ans, il patrouillait dans le camp d'Auschwitz pendant la Seconde Guerre Mondiale. Aujourd'hui, il vit dans la ville croate d'Osijek après avoir changer l'orthographe de son nom.

D'après une enquête de l'agence américaine AP, une quarantaine de personnes auraient connu la même situation. Après 1945, ces personnes ont fui l'Allemagne pour se réfugier aux Etats-Unis afin d'échapper à la justice.

Jakob Denzinger a ainsi vécu pendant des années dans l'Ohio avant de regagner l'Europe l'Allemagne en 1989.

Mais le département de la Justice américain, qui souhaitait s'en débarrasser, les aurait convaincus de quitter le pays, en assurant qu'il continuerait à leur verser leurs prestations sociales s'ils acceptaient de partir avant d'être expulsés.

Un vrai scandale. Plusieurs parlementaires américains exigent une enquête et en appelle à Barack Obama : "il faut en finir avec cette affaire et je vais travailler dur dès maintenant et à l'avenir pour que cela soit fait", explique cette membre du Congrès américain, Carolyn Maloney.

Le porte-parole du ministère de la Justice n'a pas nié ces versements mais a refusé de détailler la liste des bénéficiaires.

Plusieurs responsables du Centre Simon Wiesenthal ont exigé qu'il soit "mis un terme définitif à ces procédures au nom du respect des millions de victimes de la barbarie nazie".