Sur le rattachement de la Crimée à la Russie
«C'est l'Alsace-Lorraine.»Sur la sortie de la Russie du G8
- Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.
«Exclure la Russie du G8, c'est offrir 20 % de voix en plus à Poutine.»Sur la livraison des Mistrals
- Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.
«Bloquer la livraison des navires de guerre Mistral ? Le patron du Kremlin s'en contrefiche, c'est la France qui sera dans la mouise.»Sur la volonté de l'UE de réduire sa dépendance gazière vis-à-vis de la Russie
- Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.
«Allons-nous construire un nouveau mur de Berlin ? (...) La Russie est un partenaire et nous ne devrions pas perdre notre temps à nous protéger d'un voisin. Notre but est de ne pas être trop dépendant d'un pays - peu importe lequel. Sauf de la Russie, qui nous a sauvés à plusieurs reprises.»Sur les liens entre économie et politique
- Interview du 8 juillet 2014 avec l'agence Reuters.
«Total n'est ni un outil politique, ni une ONG. La mission de Total n'est pas de restaurer la démocratie dans le monde. Ce n'est pas notre métier.»Sur l'image de la Russie à l'étranger
- Interview du 11 septembre 2009 avec le quotidien Le Parisien.
«Total ne fait pas de politique. Et tant que ce n'est pas interdit, c'est permis. (...) Si on ne fait pas de politique, je suis convaincu qu'au-delà des considérations économiques, une entreprise comme Total peut avoir un rôle à jouer : en faisant partager aux politiques français son expérience en Russie et en montrant aux Russes que la poursuite d'une relation est possible. (...) Nous ne sommes pas une diplomatie parallèle, mais j'estime important de ne pas couper les ponts et d'expliquer, pour que chacun s'efforce de comprendre l'autre. Il faut croire que les choses peuvent changer, s'améliorer.»
- Interview du 16 mai 2014 avec le quotidien français La Tribune.
«Nous ne devons pas nous laisser persuader que la Russie est un ennemi, d'autant que notre approvisionnement en énergie dépend en grande partie de ce voisin. (...) On ne doit pas tomber dans la caricature des gentils Ukrainiens pro-occidentaux et des méchants pro-Russes.Sur les sanctions
- Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
«Les sanctions ? Elles ne servent à rien et ne feront que pousser les Russes et les Chinois à mieux coopérer, sur le dos de l'Europe. La vérité, c'est que l'Ukraine va très mal économiquement et que l'Europe n'a rien fait pour l'aider.»
- Interview du 5 mai 2014 avec Le Nouvel observateur.
«Je ne plaide pas pour la Russie mais pour plus de compréhension. Les sanctions sont une voie sans issue, l'interdépendance économique, en revanche, exige un dialogue constructif.»
- Entretien du 4 septembre au quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
«Les Russes sont nos amis, nos partenaires, je ne comprends pas vraiment à quoi on joue en prenant la direction d'un embargo au lieu de parler de conciliation.»
- Rencontre du 3 septembre, à Paris, avec le représentant de la Douma Sergueï Narychkine.
«Nous sommes contre les sanctions parce que nous pensons que l'entreprise est une force positive, un canal de dialogue et un chemin vers la compréhension mutuelle. L'entreprise a besoin d'être protégée et encouragée, surtout dans les moments difficiles. Aujourd'hui, c'est l'inverse qui se produit : l'entreprise est prise en otage par les politiciens. Par conséquent, nous devons agir.»Sur les projets de Total en Russie
- Dernière allocution, lundi 20 octobre à Moscou, à l'occasion d'une réunion avec le Premier ministre russe Dmitri Medvedev sur les investissements étrangers en Russie.
«La Russie est un pays important dans la stratégie de Total, qui ambitionne d'en faire sa principale zone de production d'hydrocarbures à l'horizon 2020. (...) Certes, nous ne voulons pas accroître notre exposition aux risques en Russie tant que la situation n'est pas normalisée, mais je ne serai toutefois pas un bon dirigeant si je revenais maintenant sur tout ce que nous avons édifié dans ce pays.»Sur le paiement du pétrole en dollars
- Entretien du 4 septembre pour le quotidien allemand Süddeutsche Zeitung.
«Le prix du baril de pétrole est coté en dollars. Une raffinerie peut prendre ce prix, et en utilisant le taux de change euro-dollar sur un jour donné, se mettre d'accord pour effectuer le paiement en euros.»Sources : Le JDS / Süddeutsche Zeitung / Le Nouvel observateur / La Tribune / Reuters / Le Courrier de Russie
«Il n'y a aucune raison de payer le pétrole en dollars.»
- Entretien du 5 Juillet 2014 pour Reuters.
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