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La cour poursuit des employés de la Commission de l'UE et quatre entreprises grecques qui auraient mis en place des sociétés fictives dont le but était de siphonner les fonds du programme de l'UE (pour un montant supposé de 25 milliards d'euros)

Un juge d'Athènes poursuit en justice les représentants des quatre sociétés anonymes grecques et des employés de la Commission de l'UE, y compris des Grecs, concernant une fraude présumée impliquant des programmes de financement de l'UE de 25 milliards d'euros, cinq ans après une première enquête qui avait été lancée par le bureau contre la fraude en Europe, l'OLAF, selon des révélations des médias ce jeudi.

L'affaire déposée par le procureur en chef du Tribunal de première instance d'Athènes implique les programmes et les subventions accordés aux entreprises grecques, dont les représentants sont poursuivis sur trois actes de félonie.

Selon les rapports, les entreprises en question se sont vues accorder des fonds de l'UE pour un grand nombre de programmes de recherche, sans remplir les conditions nécessaires - aboutissant à d'énormes profits via la création de sociétés fictives.

Des employés de la Commission de l'UE, y compris des Grecs, seraient également l'objet de poursuites pour avoir approuver les subventions.

Le dossier a été compilé - avec les recherches de l'équipe financière de la police et de l'unité de la criminalité financière (SDOE) - pour examiner une "fraude systématique commise contre les fonds de l'UE par un groupe de sociétés".

L'enquête initiale a été lancé en 2009 par la direction de la Société de l'information et des médias de la Commission de l'UE qui est responsable de l'octroi des fonds pour promouvoir le développement et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication à travers la recherche.

Source : The Press Project