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Le collectif Borg, avec Vladimir Poutine exilé à l’extrême gauche.
Les rapports des médias prétendaient que le président russe Poutine envisageait de dédaigner le petit déjeuner des dirigeants du G20 le dimanche, et quitter la ridicule idylle psychopathique précipitamment. En quelques heures cependant, un porte-parole du Kremlin a réfuté que Poutine ait eu de telles intentions. Si l'idée d'une sortie prématurée a traversé l'esprit du président russe, cela serait totalement compréhensible. À partir du moment où Poutine est arrivé en Australie, la plupart des dirigeants du G20 ont agi comme des auxiliaires discourtois, arrogants, odieux de l'empire qu'ils sont.

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Merkel : « Mais qu’allons-nous faire de Poutine ! »

Obama: « Nous n’avons pas tenté de l’appeler tête de merde encore… pourrait marcher… »
Dès la sortie de l'avion, le « snobinage » puéril commença avec le Premier ministre australien et le Premier ministre du Queensland qui ne se sont pas présentés pas à l'aéroport pour accueillir Poutine, la modeste Député du département australien de la Défense et Gouverneur du Queensland a salué « l'homme fort » à leur place. Cependant, moins de cinq minutes après que le cortège de voitures de Poutine ait démarré, le ministre de la justice australien et le vice-premier ministre du Queensland, qui attendaient apparemment en coulisses, se manifestèrent pour rencontrer la chancelière allemande Angela Merkel. Elle est un laquais de l'empire et, de ce fait, mérite une classe supérieure de politicien obséquieux. La veinarde.

Le samedi, le Premier ministre collaborateur canadien Harper, qui fut récemment intronisé dans le panthéon du terrorisme sous faux-drapeau occidental, est présumé avoir accueilli Poutine par ces mots : « Je suppose que je vais vous serrai la main, mais je n'aurai qu'une chose à vous dire - partez de l'Ukraine. » Une réponse raisonnable à une telle arrogance aurait été, « occupez-vous de vos propres affaires mer***, Harper » (avec un pincement de nez opportun), mais Poutine est un gentleman et, apparemment, a répondu plus diplomatiquement « malheureusement, c'est impossible - car nous n'y sommes pas. » Comment supporte-t-il de tels idiots est ce que tout le monde se demande. Peut-être était-ce une composante de son entraînement au KGB (« Traiter avec des trous du c** tout en gardant votre calme 101 »).

Juste après, ce fut le pusillanime Premier ministre britannique David Cameron qui, à la conférence de presse du vendredi, canalisa son sioniste intérieur hystérique et a comparé la Russie à l'Allemagne nazie :
« L'activité russe en Ukraine est inacceptable. Nous devons être clairs sur ce dont nous avons affaire ici. C'est un grand pays agressant un pays plus petit en Europe. Nous avons vu les conséquences de ceci par le passé et nous devrions apprendre les leçons de l'histoire et nous assurer que nous ne laissons pas cela se produire à nouveau, »
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Dave n’aime vraiment, vraiment, vraiment pas les nazis
Les conseillers de Dave ont apparemment oublié de le mettre au courant qu'il n'y avait pas besoin de ressortir la référence nazie épuisée pour marquer son point. Il y a plein d'exemples meilleurs et plus récents de pays plus grands agressant des pays plus petits sur lesquels il pouvait s'inspirer. L'invasion et l'occupation É.-U. et Britannique de l'Irak en 2003 par exemple, ou le bombardement par l'OTAN de la Libye et l'assassinat de son dirigeant Mouammar Kadhafi, ou l'utilisation par les gouvernements É.-U. et Britannique de mercenaires musulmans mandatés en Syrie dans un effort pour renverser le président démocratiquement élu Assad. Sinon, Dave aurait pu simplement admettre que le conflit en Ukraine fut déclenché par un coup du département d'État É.-U., conçu pour forcer le peuple ukrainien à se distancier de lui-même de la Russie. Un autre cas assez clair d'un pays plus grand agressant un plus petit. Mais qui s'en préoccupe.

Dave n'était pas, cependant, d'humeur à l'honnêteté, comme il fut évident par ses commentaires ultérieurs dans un discours au Parlement australien où il critiqua à nouveau la nation russe pour son adoption d'un modèle « autoritaire » de capitalisme et, en comparaison, exalta les vertus de la presse et du système judiciaire britannique.
« Notre presse libre et audacieuse lève le voile partout où c'est nécessaire, sans crainte ou partialité. Bien sûr, cela peut rendre la vie compliquée - mais cela aide à éconduire la corruption qui détruit tant de pays. »

« Nos gouvernements perdent des affaires en justice, parce que nous ne contrôlons pas les tribunaux. »

« Ce n'est pas un hasard que les pays les plus fructueux du monde soient ceux avec l'absence de conflit ou corruption, et la présence de droit de propriété fort et des institutions. »
Les termes importants ici sont « partout où c'est nécessaire », avec le gouvernement britannique décidant quelles zones en particulier nécessitent un éclaircissement et lesquelles devraient rester dans l'obscurité.

Que la presse britannique travaille totalement au service du gouvernement britannique et son bellicisme a été à maintes reprises démontré au cours des 12 dernières années à chaque fois que le gouvernement britannique fut soumis à examen pour activité criminelle.

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La « presse libre et audacieuse » britannique, parfumant les mensonges du gouvernement depuis la Première Guerre mondiale
Durant la course à l'invasion de l'Irak, la presse britannique ignora constamment la preuve que le fondement à l'invasion était totalement fabriqué par les conseillers en communication du gouvernement britannique. La presse britannique a diffusé sans cesse la propagande gouvernementale sur les programmes d'armes nucléaires inexistantes en Iran, la presse britannique « catapulta » la propagande et les mensonges du gouvernement britannique sur Kadhafi « bombardant son propre peuple », la presse britannique dissémina largement le mensonge que le gouvernement d'Assad avait utilisé des armes chimiques sur des civils syriens alors que c'était les « rebelles syriens » financés par les gouvernements É.-U. et britannique qui menaient les attaques.

Comme pour les tribunaux britanniques, la même chose s'applique. En fait, quand le gouvernement britannique est officiellement accusé d'activité criminelle, les tribunaux britanniques sont esquivés à la faveur d'une « enquête », où le gouvernement britannique désigne un membre du gouvernement britannique pour enquêter sur les possibles activités criminelles du gouvernement britannique. Pouvez-vous deviner le résultat ? L'enquête Hutton dans le meurtre (par le gouvernement britannique) de l'inspecteur en armement, le Dr David Kelly, par exemple, était un blanchiment évident. L'enquête Chilcot, dans la fabrication, par le gouvernement britannique (en alliance avec le gouvernement É.-U.), de fausses preuves pour justifier l'invasion de l'Irak et le meurtre de 1,5 million d'Iraquiens était également un blanchiment manifestement évident. Donc, s'il vous plait, épargnez-nous les conneries.

Pour être honnête, pourquoi quiconque écoute quoi que ce soit que cet homme ait à dire alors qu'il est un apologiste manifeste de la pédophilie en haut lieux me dépasse. Se référant à une allégation réitérée d'un « cercle pédophile VIP », Cameron a dit que de telles allégations étaient des théories du complot et que les « théoriciens du complot » devraient « aller voir ailleurs ».
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Le gouvernement britannique, très doué pour couvrir la pédophilie dans le gouvernement britannique
Le fait que la propre secrétaire d'État à l'intérieur de Cameron, Theresa May, ait admis qu'il y avait eu très probablement une couverture d'un cercle pédophile au gouvernement britannique par son département dans les années 1980 est inapproprié pour Dave. Quiconque suggère le R.-U. est n'importe quoi d'autre qu'un exemple à suivre étincelant pour le monde est un « théoricien du complot ».

Quant à la déclaration de Dave, « que les pays les plus fructueux du monde soient ceux avec l'absence de conflit ou corruption », je dirais simplement que l'absence de preuve de conflit ou corruption n'est pas la preuve de l'absence de conflit et corruption. Dans le cas du gouvernement britannique, ils couvrent simplement la preuve de la corruption et exportent le conflit sur d'autres nations et volent ensuite leurs ressources.

Dave s'est aussi offusqué (ou simplement était-il effrayé ?) des quatre navires de la marine russe stationnés au large des côtes d'Australie avec la présence malavisée de Poutine à la confédération des ânes. Dans des interviews plusieurs heures avant la rencontre, Dave a décrit la présence des navires comme du « machisme international ». Dave n'est, bien sûr, pas un macho, préférant feindre la liberté et la démocratie tout en continuant le bellicisme et la destruction britannique de sociétés civiles à travers le monde d'une manière plus dissimulée, fourbe et lâche.

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Sortez-moi de là, je ne suis pas un psycho !
Obama était le suivant à déposer dans la balance de la fête extravagante merdique et de dénigrement de Poutine. Pendant un discours à des étudiants de l'université du Queensland, Obama a déclaré que « l'agression russe en Ukraine » était une « menace pour le monde » (pas moins), tout d'abord du fait de l'abattage du MH17 qui, il rappela aux étudiants, « a pris tant de vies innocentes, parmi elles, vos citoyens ». Raconter des conneries à votre auditoire à un rassemblement international est une chose, utiliser cette connerie pour inciter à une haine remplie d'émotions envers un confrère invité au rassemblement en est une autre.

Pas étonnant que Poutine projette de quitter plus tôt. Comme j'ai dit, il aurait dû le savoir. Mais aussi, peut-être le savait-il. Dans une interview avec la chaîne de Télé allemande ARD enregistrée quelques jours avant le G20, Poutine fit remarquer que, depuis que les banques russes ont rallongé de 25 milliards de dollars les emprunts à l'économie ukrainienne :
« si nos partenaires européens et étasuniens veulent aider l'Ukraine, comment peuvent-ils saper la base financière en limitant l'accès de nos institutions financières aux marchés du capital mondial ? Veulent-ils couler nos banques ? Dans ce cas, ils ruineront l'Ukraine. Ont-ils réfléchi à ce qu'ils font un tant soit peu ou pas ? Ou la politique les a-t-elle aveuglés ? Comme nous le savons, les yeux constituent une composante externe du cerveau. Quelque chose s'était-il éteint dans leurs cerveaux ? »
Bien qu'il n'ait probablement pas été conscient de cela, avec cette dernière remarque, Poutine se rapprochait tout près de l'ultime vérité sur le sujet. Lorsque des humains normaux en imaginent d'autres ressentant de la peine, les régions de l'empathie de leurs cerveaux montrent des schémas d'activation typiques. Dans le cas des psychopathes cependant, ces régions du cerveau ne montrent aucune activation et sont, concrètement, éteintes.