"Nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont été agressés au temps où ils étaient scouts", a annoncé l'Association des scouts britanniques dans un communiqué mercredi soir, répondant à la publication d'une enquête de la BBC plus tôt dans la journée.
Celle-ci a révélé que 56 personnes avaient sollicité des cabinets d'avocats afin d'engager des poursuites contre l'Association pour des faits remontant à plusieurs décennies.
L'Association des scouts conteste les chiffres de la BBC en évoquant 36 plaintes depuis octobre 2012 (sur 48 depuis la naissance du mouvement en 1907), mais reconnaît avoir versé déjà plus de 500.000 livres (plus de 780.000 euros) de dédommagement aux victimes.
David McClenaghan, qui représente légalement plusieurs plaignants, a souligné que les deux chiffres ne représentaient de toute façon que "la partie émergée de l'iceberg".
L'avocat a ajouté jeudi matin qu'il avait recueilli une trentaine de témoignages supplémentaires depuis les révélations de la BBC la veille.
La BBC évoque en particulier deux cas d'agressions sexuelles commis par deux chefs scouts, le premier dans les années 1960 et 1970, le deuxième dans les années 1980.
Dans les deux affaires, les auteurs n'ont pas été signalés à la police par l'Association qui était pourtant au courant des faits.
Même méthode pour l'église catholique.
On introduit des éléments spécialement formés au postes clefs, on ferme les yeux pendant un temps sur leurs actions, puis ont agite au grand jour leurs dérapages, modifiant ainsi l'opinion sur l'image et la réputation des cibles.
Curieusement, ce sont les médias qui alertes l'opinion sur le sujet, régulièrement, donc d'après leurs révélations, il n'y à que l'église chrétienne, les scouts (et quelques prédateurs occidentaux) qui cache en leurs sein l'horrible vérité.
En comparaison, leur silence sur d'autres religions est remarquable d'efficacité.
Curieux aussi, cette constance dans l'inversion du sens d'un mot, alors que pedo-criminel serait plus approprié.
Et pourquoi pas, ces méthodes sont peut être aussi utilisés dans les orphelinats, dans le but de "former" d'éventuels candidats aux crimes les plus sordides possible, histoire de banaliser l'ultra-violence, de donner des sujets pour l'industrie du cinéma et de remplir les pages de journaux.