peine remis , ou pas encore des révélations sur l'implication de l'aviation ukrainienne dans le pire attentat contre l'aviation civile, le vol MH17, les européens vont devoir affronter une dure réalité, la protection anti-missile de l'Otan risque d'être obsolète !

Ils auraient mieux fait de comprendre le fou rire de Poutine :


Quand l'inévitable 3 ème guerre mondiale arrivera , ils comprendront trop tard.........beaucoup trop tard...........Paris sera brulé disait la Sainte Vierge dans son message de la Salette !..................Si vous voulez savoir comment , la Russie viens d'apporter une réponse :

Face au bouclier antimissile US, la Russie s'organise

Par surprise, le ministère russe de la Défense passe en revue depuis mardi l'unité d'Irkoutsk des Troupes balistiques stratégiques russes (RVSN), écrit mercredi le quotidien russe Nezavissimaïa gazeta.

Comme l'a annoncé le colonel Igor Egorov, porte-parole des forces armées, un exercice de lancement de missiles est prévu pendant cette vérification.

Il s'agit d'un événement particulier pour les forces nucléaires stratégiques russes car la division d'Irkoutsk est dotée de nouveaux missiles mobiles RS-26 Roubej capables de franchir le bouclier antimissile américain (ABM).

Vu l'obsolescence des missiles intercontinentaux russes les plus lourds et les plus efficaces, R-36M2 Voevoda (code Otan : SS-18 Satan), les Roubej pourraient leur succéder selon les généraux russes. Face au bouclier antimissile US, la Russie s'organise.

Le vice-premier ministre russe Dmitri Rogozine a déjà baptisé ce système « le tueur d'ABM ».

Aucune caractéristique technique du Roubej n'a encore été officiellement dévoilée.

D'après la presse, trois des quatre lancements d'essai du RS-26 ont réussi.

Le missile peut embarquer 3 à 4 ogives nucléaires à guidage individuel d'une puissance de 150-300 kilotonnes chacune, d'une portée supérieure à 11 000 km.

La nouveauté du RS-26 est que chaque ogive peut suivre une trajectoire imprévisible à la vitesse supersonique. Aucune arme, même la plus performante, n'est à même de neutraliser une telle menace.

L'an dernier, le commandant des RVSN Sergueï Karakaev avait annoncé que le nouveau missile intercontinental serait plus léger que le RS-24 Iars actuellement en service.

« En ce qui concerne la version mobile terrestre du Iars, le système de lancement pèse aujourd'hui plus de 120 tonnes. Avec le nouveau missile on descendra à 80 tonnes, il sera plus léger », a déclaré le général.

Selon lui, la version à silo du RS-26 n'est pas prévue et le missile sera lancé uniquement à partir d'un vecteur mobile au sol. Selon les sources des RVSN, la mise en service de ce complexe dans la division d'Irkoutsk est prévue pour 2015.

Igor Egorov a déclaré mardi qu'au cours de la vérification le « personnel devra réaliser de nombreuses tâches et situations d'exercice, un redéploiement d'urgence et une dispersion des divisions balistiques en franchissant une zone contaminée sont prévus. De plus, les inspecteurs simuleront une attaque ennemie au sol et dans les airs ».

La revue durera jusqu'au 12 juillet, a-t-il ajouté.

« La Russie continue de renforcer ses forces nucléaires stratégiques, notamment grâce au développement et à la mise en service de nouveaux missiles mobiles », déclare le général de brigade Vladimir Bogatyrev, consultant à la Chambre sociale, soulignant que les nouveaux missiles mis en service « sont intégralement fabriqués en Russie ».

Une nouvelle fusée

Dans le même contexte, la Russie lancera mercredi sa nouvelle fusée spatiale, la première conçue depuis la fin de l'époque soviétique, rapporte l'agence de presse Interfax.

Le vol inaugural de la fusée Angara a été reporté à la dernière minute le 27 juin en raison d'un problème technique apparu alors qu'elle se trouvait déjà sur son pas de tir. L'événement était suivi en direct du Kremlin par le président Vladimir Poutine, déterminé à relancer l'industrie spatiale russe.

La fusée Angara est destinée à remplacer le lanceur Soyouz, qui date de l'époque soviétique. Elle vise aussi à permettre à la Russie de lancer des satellites depuis son territoire, alors qu'elle dépend pour le moment des ex-républiques soviétiques, en particulier de la base de Baïkonour au Kazakhstan.