polar bear
Une fois encore les données sur le climat, après celles sur la quasi-stagnation des températures depuis le début du siècle, entretiennent la confusion tant elles semblent en contradiction avec les prédictions catastrophistes notamment du Giec. Ainsi, la couche de glace en arctique et en antarctique est-elle la plus importante depuis plus de 25 ans comme le montrent les données collectées par sunshinehours.

Ce que les statistiques indiquent, c'est que la surface de glace a continué à s'étendre en antarctique (elle et est même plus épaisse qu'estimé auparavant) et est restée stable en arctique. « Même si la glace est moins importante [en arctique] en comparaison des 20 000 cu km qui étaient présents en octobre au début des années 1980, il n'y a aucune preuve qui indique un effondrement imminent », écrit la BBC.

Le site Reporting climate science est un peu plus direct que la BBC et explique « que pour la seconde année consécutive, l'été arctique a été relativement froid et cela a conduit à ce que la fonte des glaces a été moins importante que lors des années précédentes. Cela s'est traduit pas le fait que de la glace plus épaisse et plus ancienne a survécu en automne et en hiver à la fois en 2013 et en 2014 ». Des conclusions qui sont issues des données récupérées par le satellite CryoSat2 de l'Agence spatiale européenne.

L'Agence spatiale européenne indique dans un communiqué, toujours à partir des données de CryoSat2, « qu'en dépit d'un déclin - bien documenté - de 40% de la glace en arctique durant l'été depuis la fin des années 1970... la banquise arctique est peut être plus résistante que cela a été considéré précédemment ».

La question de la glace aux pôles rejoint celle de la stabilisation des températures à l'échelle de la planète depuis le début du siècle. Ainsi, si la planète vient de vivre, en moyenne, sa décennie la plus chaude depuis le début des relevés de températures en 1880 et si l'année 2014 devrait être la plus chaude depuis 1880, la progression s'est nettement ralentie. Les températures ont augmenté de près d'un degré depuis la fin du XIXe siècle et de seulement quelques centièmes de degré depuis 15 ans. En dépit d'une concentration toujours plus élevée de CO2 dans l'atmosphère, la température moyenne en surface du globe a tendance à se stabiliser. Plusieurs explications sont avancées, notamment l'absorption plus élevée qu'attendue de CO2 par les océans, mais aucune ne fait l'unanimité.

Il ne s'agit pas ici de contester la réalité du changement climatique et de l'impact des gaz à effet de serre issus de l'activité humaine sur l'environnement, mais de s'interroger sur la pertinence des modèles qui annoncent invariablement des catastrophes imminentes.