Image
© capture d'écran BFMTVLassana Bathily, jeune malien musulman employé de l'épicerie casher de la Porte de



Commentaire : Une attitude héroïque, qui « clashe » avec la vision des musulmans que la plupart des médias sembleraient vouloir nous imposer (tout en insistant sur le « pas d'amalgame ») : celle de l'islamiste fanatique antisémite. Il n'est pas sûr que tout le monde soit désireux d'éviter l'amalgame (déjà que l'association automatique qui s'opère dans la tête de nombre de gens - arabe = musulman - est suffisamment irritante comme cela) : plusieurs lieux de cultes musulmans attaqués en France - Minute de silence pour Charlie-Hebdo en Isère : un lycéen maghrébin roué de coups


Un musulman malien qui travaillait dans l'épicerie casher attaquée par Amedy Coulibaly à Porte de Vincennes est devenu un symbole d'héroïsme après avoir caché six otages et réussi à s'échapper. Il raconte son parcours à France 24.

Depuis hier, Lassana Bathily a un emploi du temps de ministre. De médias en médias, il ne cesse de raconter la même histoire, celle qui relate son acte héroïque lors de la prise d'otage de l'épicerie casher de Porte de Vincennes.

"Je n'en peux plus, je suis très fatigué, ce soir c'est un autre média français, demain j'ai rendez-vous avec les journalistes maliens..." confesse t-il. Le Malien de 24 ans employé du supermarché Hypercasher, où a eu lieu l'attentat perpétré par Amedy Coulibaly vendredi 9 janvier, est pourtant l'un des héros de la prise d'otage de Porte de Vincennes.

"Si l'autre m'avait vu, j'étais mort"

"Lorsque l'autre [Amedy Coulibaly, c'est en ces termes qu'il le nomme NDLR] est rentré dans le magasin, des gens sont descendus en courant au sous-sol disant qu'il y avait un fou armé. Je me suis dit que la seule issue était de nous cacher dans le congélateur, alors je l'ai éteint et ai fait rentrer tout le monde" raconte t-il .

Lassana Bathily explique qu'il a tenté de convaincre les otages avec lui de sortir "mais beaucoup avaient la frousse ; alors moi j'ai pris le risque de sortir, car je connaissais les issues de secours, et j'ai réussi à prendre un monte-charge pour sortir... mais si l'autre m'avait vu, j'étais mort".