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© Recoquillé-Bression / IRSN
Le 22 février, une fuite d'eau hautement radioactive s'écoulant vers la mer a été découverte à Fukushima. Selon la Tokyo Electric Power Company, qui gère le site, les réservoirs dans lesquels est stockée l'eau contaminée en provenance notamment des systèmes de refroidissement des réacteurs ne sont pas en cause.

Une fuite d'eau fortement radioactive a été détectée le 22 février sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima qui avait été victime d'un accident nucléaire majeur le 11 mars 2011 suite au tremblement de terre et au Tsunami qui s'étaient abattus sur l'Est du Japon. Des instruments de mesure installés sur une conduite d'évacuation des eaux de pluies et des eaux souterraines ont enregistré des taux de radioactivité très élevés. Ils étaient jusqu'à 70 fois supérieurs aux valeurs - déjà importantes - relevées habituellement à cet endroit, a annoncé Tokyo Electric Power Company (Tepco), qui exploitait la centrale.

La conduite d'évacuation des eaux a été coupée

Ce tuyau, qui transporte les eaux jusqu'à la mer, a été bouché. Les plus forts taux de radioactivité ont été enregistrés le 22 février au matin. Ils ont peu à peu diminué au fil de la journée, même s'ils restent à des niveaux très importants. Selon Tepco, qui a réalisé une inspection sur le site de la centrale après avoir découvert cette fuite, les citernes dans lesquelles est stockée l'eau contaminée provenant notamment des systèmes de refroidissement des réacteurs qui ont fondu lors de la catastrophe nucléaire, ne seraient pas à l'origine de cette fuite.

Plusieurs de ces réservoirs d'eau ont déjà laissé s'échapper du liquide hautement radioactif vers la mer en 2013. Le gouvernement japonais avait présenté en septembre un plan de 360 millions d'euros pour mettre fin à ces fuites.