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L'étude de la façon dont les individus sont capables de discrimination lorsqu'ils prennent des décisions, y compris les facteurs psychologiques qui sollicitent ces décisions, a abouti à la théorie de la détection du signal. (1)

Presque toutes les décisions humaines sont prises dans un contexte d'incertitude. Tous les stimuli, à la fois internes et externes, qui créent cette incertitude sont appelés « bruits ». Pour percevoir la réalité avec précision, nous devons être capables de détecter un « signal » au milieu du bruit gênant. Plus il y a de bruit, plus il est difficile de détecter le signal. Exemple : Vous êtes à la recherche d'une personne (signal) dans une salle bondée. S'il y a 100 personnes (bruit externe) dans la pièce, votre probabilité de la repérer est beaucoup plus grande que s'il y a 1000 personnes (davantage de bruit externe) dans la pièce. Si vous êtes épuisé (bruit interne) ou que la personne n'est pas attirante (bruit interne), vous aurez plus de mal à la trouver.

Comment appliquer cette théorie à la question de savoir pourquoi les gens restent silencieux, ou pire, en ce qui concerne l'information qui leur est fournie par les sceptiques du 9/11 ?

Supposons que vous croyez à la version officielle du 9/11. Vous rencontrez un ami lors d'une fête très animée. La musique est forte. Par dessus le vacarme, il vous dit qu'il pense que le 9/11 était une opération sous fausse bannière. Il sort son smartphone de sa poche et vous montre la tour 7 du World Trade Center en train de s'effondrer sur elle-même. Il vous dit que 2,25 secondes de cet effondrement (sur une hauteur de huit étages) se sont produits à l'accélération de la chute libre, et que cela ne peut être expliqué que si des explosifs ont sectionné les colonnes d'acier. Vous aimez et respectez cet ami, par conséquent vous êtes ouvert à son signal. Mais pouvez-vous entendre assez clairement pour prendre une décision concernant la réalité ?

Le « bruit externe » est non seulement la distraction des fêtards et la musique forte, il constitue aussi le mythe officiel du 9/11 constamment répété par les médias de multiples façons. En outre, vous recevez, sur un certain nombre de sujets, au moins 100 emails par jour, en plus des « j'aime » et annonces sur Facebook (est ce que ça finira un jour ?!) - et, en plus de tout cela, vous êtes assailli d'informations au sujet d'un nouveau carnage perpétré par un jeune garçon fou.

Le « bruit interne » comprend notre capacité psychologique à recevoir davantage d'informations négatives sur la situation du monde, tout comme notre niveau d'énergie, nos systèmes de croyance, notre réactivité face aux normes sociales, notre degré d'apprentissage de la pensée critique et de la pensée scientifique, et notre capacité à faire face à l'incertitude.

Plus il y a de bruit externe et interne, moins nous avons de chance de détecter avec précision le signal de notre ami. Mais même si nous percevons le signal à propos du WTC 7, nous pouvons nous livrer à un raisonnement pervers [NdT : raisonnement de mauvaise foi mêlant des contradictions flagrantes ] - traité dans la partie 4 - pour maintenir un semblant d'ordre et de bon sens, pour « digérer », et pour éviter d'avoir à faire face et vraiment changer nos croyances fondamentales - croyances telles que : « les fonctionnaires de notre gouvernement peuvent mentir et faire de mauvaises choses, mais ils ne seraient jamais capables d'orchestrer une tromperie aussi extraordinaire avec des conséquences aussi dévastatrices. »

L'exemple ci-dessus décrit, pour beaucoup d'entre nous, le système d'information moderne et surchargé de notre mode de vie américain.

Néanmoins, dans le sondage Scripps Howard 2006 mentionné précédemment (partie 11, note 12), trente-six pour cent de l'ensemble des sondés déclaraient qu'il est « très probable » ou « plutôt probable » que certains fonctionnaires fédéraux avaient, soit participé aux attaques contre le World Trade Center et le Pentagone, soit n'avaient pris aucune mesure pour les empêcher. (2)

En d'autres termes, dès 2006, un tiers des Américains doutait de la version officielle du 9/11 ! En fait, ils ont fait plus que remettre en cause la version officielle : ils ont cru en la participation de certains fonctionnaires fédéraux, d'une manière ou d'une autre, même si cette implication était simplement de permettre à « l'attaque de l'Amérique » de se produire.

Qu'est-ce que le succès des sceptiques du 9/11 à informer le public signifie ? Très probablement, il indique que les éléments de preuve montrant que nous avons été trompés au sujet du 9/11 a été un signal très fort - assez fort pour qu'un bon tiers des Américains le détecte, malgré la propagande incessante, la « machine à bruit » ressassant la version officielle.

De la même manière que nous reconnaissons cette réussite éducative, nous devrions aussi être conscients qu'il existe un autre groupe de personnes dont les vies sont remplies de tant d'énormes défis que leur capacité à recevoir quelque information inspirante et pleine d'espoir est fortement limitée. Leur bruit interne est très fort, cela exige toute leur attention, et noie le signal de la Vérité sur le 9/11.

Par exemple, une amie a répondu à mon email exposant mon travail sur la Vérité sur le 9/11 en écrivant sur la météo et d'autres nouvelles diverses. Frustrée, je lui adressai un autre e-mail : « Mais que penses-tu des preuves concernant le 9/11 que j'ai mentionnées dans mon dernier e-mail ? ». Elle répondit : « La veille du 9/11, j'ai vécu comme un événement prémonitoire.... J'étais tellement en colère et confuse que je pensais que j'étais en train d'avoir un accident vasculaire cérébral ... je ne m'étais jamais sentie aussi bouleversée dans ma vie .... j'ai vécu ces événements, et j'ai donc dû regarder en moi-même pour ne pas trop m'impliquer ou mon corps aurait pu ne pas survivre. J'avais un rythme cardiaque rapide, aussi, qu'ils ont été incapables de diagnostiquer, mais que nous avons pu réguler avec divers médicaments .... » Bien sûr, le respect de son état acheva toutes mes tentatives pour l'informer à propos du 9/11.

Un autre exemple : deux amis m'ont dit qu'ils avaient parlé à un de leur bons amis qui suit un traitement médical pour des troubles bipolaires. Ce dernier venait de perdre son entreprise, et a été confronté à des problèmes familiaux graves : « Il a indiqué qu'il croyait la version officielle du 9/11, donc nous lui avons dit à propos du WTC 7, à propos de la chute libre symétrique et comment cela ne pouvait pas s'être produit sans une démolition contrôlée. » Il a eu le regard vide pendant quelques secondes, puis il a dit : « Vous savez, ça n'est tout simplement pas convenable pour moi de réfléchir à ça maintenant. » C'était tellement honnête, et inutile de dire, nous avons laissé tomber immédiatement ce sujet.

Parfois, ces défis insurmontables ne sont pas si visibles, mais si nous sommes à l'écoute, notre sensibilité nous permettra de déceler que, pour une raison inconnue, il y a du « bruit interne » qui empêche une personne d'être en mesure d'entendre notre signal à propos de la Vérité sur le 9/11.

Notre respect pour ces personnes exige de nous que nous respections leurs besoins en n'insistant pas sur notre problème, mais plutôt en éprouvant une empathie sincère.

Que les gens soient submergés ou non, il est certain que le signal émis par les sceptiques du 9/11 est plus facilement détecté par ceux qui ont une connaissance préalable des Mensonges Gouvernementaux et des Crimes d'Etat contre la Démocratie - le sujet qui sera décrit dans la partie 13.

Notes :

1. http://www.cns.nyu.edu/ david/handouts/sdt/sdt.html ; http://www.cns.nyu.edu/ david/handouts/sdt-advanced.pdf

Pour davantage d'information sur la théorie de la détection du signal, voir (en français) ces travaux universitaires : http://theses.univ-lyon2.fr/documents/getpart.php?id=lyon2.2003.devinck_f&part=74803

2. http://stj911.org/perception/media.html#scripps06