Traduction copyleft de Pétrus Lombard par Alter Info

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La médecine moderne est solidement établie sur la « théorie des germes » fait connaître par Louis Pasteur dans les années 1860. Au moment où nous abordons le 21ème siècle, cette théorie pasteurienne vieille de 140 ans est toujours le paradigme de la lutte contre la maladie de la médecine occidentale.

Seulement, de nos jours, devant l'énorme déferlement de maladies infectieuses et la rapide propagation épidémique du cancer, du diabète, des maladies cardiaques et des autres maladies chroniques, nous devons nous demander si la théorie de Pasteur est vraiment sérieuse.

Considérez ces statistiques alarmantes d'un rapport commandité par le Nutrition Institute of America en octobre 2003 : 2,2 millions de patients hospitalisés sont victimes d'effets indésirables de médicaments, les remèdes prescrits entraînant chaque année la mort de 106.000 personnes. En d'autres termes, plus de 2.000 clients meurent chaque semaine en Zunie de remèdes prescrits correctement à des doses convenablement indiquées.

Il s'agit d'un grave réquisitoire contre une médecine pharmaceutique, qui est indissolublement liée à la théorie des germes de Pasteur.

Selon Pasteur :

- Les germes ou microbes provoquent des maladies.

- Les germes envahissent le corps depuis l'extérieur, c'est à dire, par l'intermédiaire de l'air, de l'eau ou des aliments.

- Le sang humain est stérile et peut seulement être infecté par des microbes de l'extérieur.

- Les germes sont monomorphes, c'est à dire, ont une forme unique, et sont classables en espèces.

- Chaque maladie précise est le fait d'un germe spécifique.

- Les germes doivent être tués par des produits pharmaceutiques.

Dans les années 1870, la théorie pasteurienne des germes fut développée par William Koch, un contemporain et rival de Pasteur. De nos jours, les preuves de cette théorie sont encore connues sous le nom de « Postulats de Koch. »

La contribution de Koch à la théorie des germes fut essentiellement de prouver qu'un type précis de germe donne une maladie précise, que le germe peut être trouvé chez toute personne atteinte de sa maladie particulière, mais pas chez les gens sains, et que quiconque exposé à des germes attraperait la maladie.

Or, quand il s'aperçut que des gens sains peuvent porter les germes de certaines maladies sans présenter aucun symptôme, Koch dut renoncer à une partie de son premier postulat. Il dut aussi revoir le troisième, quand il fut démontré qu'on peut être exposé à des germes virulents sans pourtant attraper la maladie.

Les « fondements » de la nouvelle théorie des germes montraient déjà des fissures.

Pourtant, à la fin des années 1800, en dépit d'être fortement controversée, la théorie des germes fut promptement adoptée par les instances médicales de l'époque. Cette nouvelle théorie du microbe envahissant le corps depuis l'extérieur conféra les pleins pouvoirs à l'industrie médicale et pharmaceutique devenue gardienne de la santé humaine et animale. Les gens devinrent dépendants de la jeune industrie pharmaco-médicale pour l'information et la protection de la maladie. C'est de cette manière que naquit la médecine moderne.

Un certain nombre d'éminents scientifiques s'opposaient à Pasteur et à la théorie des germes, notamment le très respecté professeur Antoine Béchamp. Homme discret et modeste, Béchamp était un scientifique bien plus brillant que le chimiste Louis Pasteur qui faisait sa propre réclame. (On pense aujourd'hui que Pasteur s'appropria beaucoup de travaux de Béchamp et les fit passer pour les siens. Cela a incité R.B. Pearson à écrire un livre dans les années 1940 intitulé « Pasteur, Plagiarist, Imposter. »)

Béchamp et les autres scientifiques croyaient en la théorie du pléomorphisme, qu'un microbe peut évoluer à travers de nombreuses formes, de virus à bactérie, levure, champignon, moisissure, et peut même redevenir à nouveau un proto-virus. Béchamp pouvait voir clairement ce cycle se manifester à travers son microscope. Les grands médecins rejetaient à l'époque le pléomorphisme, tout comme ils ne s'intéressent même pas aux phénomènes pléomorphes filmés et documentés par des scientifiques d'aujourd'hui, comme le Dr Robert O. Young de San Diego en Californie.

Claude Bernard, un autre contemporain de Béchamp, expliquait la théorie pléomorphe et disait que le terrain intérieur ou « milieu interne, » et non pas les microbes, est la cause de la maladie. Il découvrit que le sang et les tissus acides fournissent un terrain idéal au développement de la maladie. Quand le terrain devient acide, les microbes évoluent en formes pathogènes et effectuent le travail que la nature leur a assigné en tant qu'employés de nettoyage et fossoyeurs, ils récupèrent les tissus enflammés ou infectés.

L'acidité ou l'équilibre acido-basique du sang se mesure à son pH. Le potentiel hydrogène est un indicateur très important de la bonne santé. Le sang fera tout son possible pour maintenir son pH à 7,365, c'est-à-dire, légèrement alcalin. Il prendra même des réserves alcalines, comme le calcium des os, pour neutraliser toute augmentation de l'acidité. (Cela peut aboutir à une situation étiquetée ostéoporose par la médecine moderne.)

Quand le pH chute, même d'un dixième, la montée de l'acidité est interprétée par les microbes, déjà présents par milliards dans le corps, comme un signe de mort ou d'agonie de l'organisme. Cela incite les bactéries inoffensives à se transformer en enzymes et moisissures virulentes pour réduire le corps en la poussière d'où il est sorti.

Pasteur lui-même réalisa par la suite cette vérité, et, sur son lit de mort, il déclara que « Bernard avait raison... le microbe n'est rien ; le terrain est tout. » Mais les grands médecins avaient désormais choisi de l'ignorer. Ils pressentaient que la théorie des germes offre une occasion de tout repos pour amasser une fortune colossale.

Dans communauté scientifique, Béchamp et d'autres s'opposaient à la théorie des germes et plaidaient en faveur de la théorie du pléomorphisme en disant :

- Le terrain acide, et non pas les germes, provoque la maladie.

- Les germes sont déjà dans le corps par milliards et ne doivent pas nécessairement venir de l'extérieur (même si cela peut parfois arriver).

- Le sang n'est pas stérile ; il peut contenir plusieurs formes microbiennes.

- Les germes sont pléomorphes, c'est à dire, sont capables de passer par de nombreuses formes (le Dr Gaston Naessens a identifié un microbe subissant 16 étapes évolutives différentes).

- Pratiquement toutes les maladies sont dues à l'acidité du terrain. [Ndt : Sauf naturellement les maladies émergentes, qui sont dues à la contamination de l'organisme par les métaux lourds libérés dans l'environnement et injectés chez les gogos par l'intermédiaire des vaccinations dans le cadre d'une lucrative lutte contre les moulins à vent.]

- Les maladies peuvent être bloquées ou annulées en augmentant l'alcalinité du terrain.

Le professeur Béchamp fut conduit à élaborer sa théorie pléomorphe par la découverte d'un grand nombre de petits corps granuleux dans les échantillons de sang vivant qu'il observait à travers son microscope. Beaucoup de ses contemporains écartaient ces minuscules formes de vie comme une contamination de laboratoire sans importance. Mais elles intriguaient Béchamp. Il les nomma « microzymas » ou « petits corps. »

Il découvrit des microzymas dans chaque cellule, dans le sang, chez des animaux, dans des plantes, et même dans des roches. Il découvrit leur présence dans les restes d'animaux morts depuis de nombreuses années, après que le corps de l'animal soit presque tombé en poussière. Il observa que, dans un organisme sain, les microzymas travaillent à réparer et nourrir et chaque cellule ; mais, si le terrain devient acide, les microzymas se transforment en virus, bactéries, levures, champignons et moisissures, et s'attaquent à la décomposition de leur hôte.

L'œuvre de Béchamp fut ignorée, ridiculisée, étouffée et vite oubliée. Au fil des ans, quelques scientifiques ont découvert des phénomènes pléomorphes pour eux-mêmes - Günther Enderlein, Royal Raymond Rife, Wilhelm Reich, Virginia Livingston-Wheeler, Gaston Naessens et, plus récemment, le Dr Robert O. Young (de San Diego) et le Dr David Jubb (de New York). La plupart n'avaient pas puisé dans les travaux des scientifiques antérieurs et pensaient que cette découverte était exclusivement la leur. Tout comme Béchamp avant eux, ils ont eux aussi constaté qu'on n'a pas tenu compte de leur découverte ou bien qu'elle a été étouffée.

Tous furent fascinés par les « petits corps » que Béchamp avait appelé « microzymas. » Ils furent appelés « protites » par Enderlein, « progenitor cryptocides » par Livingston-Wheeler, et « somatides » par Naessens. Mais tous constatèrent l'impossibilité de détruire ces « petits corps, » même en les soumettant aux fortes températures de la carbonisation ou à de hautes doses de radiations.

Le Dr David Jubb les qualifie de « colloïdes de la vie » et dit qu'ils sont indestructibles. Ils résistent « à une chaleur énorme, aux rayonnements et aux produits chimiques, et peuvent résider dans des solutions pétrochimiques, dans la roche brûlante au plus profond de la Terre, dans des météorites et dans l'eau radioactive des cœurs de centrales nucléaires. Après la mort de leur hôte, les colloïdes de la vie retournent à la terre. Le colloïde de la vie est le facteur inconnu entre animé et inanimé. » (Jubbs Cell Rejuvenation, p.14.)

Cette dernière phrase résonne pas mal. Le Dr Jubb dit que les colloïdes de la vie, ou microzymas, sont les plus petites formes de vie observables entre esprit et matière.

Nous avons encore beaucoup à apprendre sur la vie, la médecine et la guérison, mais nous devons aborder ces choses avec un esprit ouvert, curieux.

Combien de temps faudra-t-il à la médecine moderne pour accepter que les microbes ne donnent pas la maladie mais apparaissent juste à la suite de la maladie ? Qui financera la recherche sur l'œuvre pléomorphe entamée par Béchamp, Enderlein, Rife et les autres ? Qui sera assez courageux pour affronter la doctrinaire approche pasteurienne comptant sur les médicaments de la grosse industrie pharmaceutique ?

Quand un groupe de gens est exposé à un virus ou une toxine alimentaire, la médecine moderne examine seulement ceux qui tombent malades. Ce qu'elle devrait faire, c'est examiner ceux qui n'ont pas été malades. On découvrirait sans doute que le sang et les tissus des malades étaient acides, tandis qu'ils étaient alcalins chez ceux qui n'ont pas succombé au virus/toxine. Voilà où réside la clé de la santé.

La maladie ne peut pas s'installer dans un organisme alcalin. Un régime alimentaire et un mode de vie alcalinisants peuvent prévenir et annuler la maladie. Mais ne vous attendez pas à ce que ce soit avalisé par la médecine orthodoxe : Ce n'est pas porteur de profits.