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Ce sont encore des enfants. Cinq garçons et une fillette âgés de 10 et 11 ans sont passés devant le conseil de discipline du Collège Montaigne (dans le sixième arrondissement de Paris, en face du Jardin du Luxembourg) pour avoir pratiqué des attouchements sexuels sur des fillettes après avoir regardé des vidéos pornographiques sur des smartphones durant la récréation.

Deux garçons considérés comme les meneurs ont été « exclus avec sursis », formule risible qui signifie qu'ils seront exclus s'ils commettent une nouvelle faute.

Mais ce fait divers n'est qu'une illustration de la banalisation de la pornographie dès le plus jeune âge, pornographie accessible très facilement, même pour un enfant, à partir d'un ordinateur ou d'un smartphone, et qui induit des comportements déviants chez ses jeunes consommateurs.

Hélas, les réponses sont à la mesure de cette société déboussolée. De nombreux interlocuteurs en ont profité pour réclamer de commencer encore plus tôt des cours d'éducation sexuelle à l'école... On se rappelle que certains (au Danemark, en Suisse,...) voudraient d'ailleurs intégrer la diffusion de pornographie dans ces cours d'éducation sexuelle.