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Huit combattants du bataillon de volontaires Tornado ont été accusés de tortures à l'égard de la population civile.

Ces volontaires, qui faisait partie des forces armées ukrainiennes, ont été arrêtés dans différentes villes du pays. Selon le parquet, ils avaient installé une salle de tortures dans la cave d'une école, où ils maltraitaient des civils.

Les combattants, dont le chef du bataillon Rouslan Onishchenko, ont été arrêtés à Kiev, à Lvov, à Dnepropetrovsk et à Severodonetsk. Selon le procureur militaire principal Anatoli Matios, les détenus en question sont accusés d'avoir créé un groupe criminel (art.255 du Code pénal de l'Ukraine) et d'avoir commis des crimes, dont des agressions sexuelles (art.127 du Code pénal) et des meurtres (art.115 du Code pénal).

M. Matios a précisé qu'en janvier 2015, Rouslan Onishchenko a créé un groupe criminel dans la ville de Privolie, dans la région de Lougansk, où il poussait ses subordonnés à commettre des crimes aggravés, tels que la réclusion illégale d'habitants, des tortures et des viols. Ainsi, une vidéo montre le viol collectif d'un homme commis par les combattants du bataillon Tornado dans une salle de tortures.

Le procureur militaire principal s'est adressé au ministre ukrainien de l'Intérieur Arsen Avakov, lui demandant de neutraliser le bataillon, car 170 combattants de Tornado sont armés et prêts à riposter par le feu si instruction était donnée de les arrêter.

Le 18 juin, M.Avakov a signé l'ordre de licenciement du bataillon. Certains combattants "continueront leur service militaire, d'autres seront jugés devant la cour. C'est un processus de purge normal, et cela se poursuivra", a annoncé le ministre de l'Intérieur.

Le 17 juin, le parquet de la région de Donetsk a déclaré que deux combattants des forces armées ukrainiennes avaient été incarcérés pour le meurtre de deux femmes considérées comme des "séparatistes".