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Selon les données rendues publiques par le département informatique du Palais de Westminster, il y a eu près de 700 tentatives par jour d'accès à des sites pornographiques depuis le parlement britannique en 2015.

Ces chiffres témoignent d'une baisse notable par rapport à la statistique de 2013 qui recensait environ 800 tentatives quotidiennes. Ces estimations pourraient cependant inclure un large pourcentage de visites involontaires, dues le plus souvent à des pop-up publicitaires.

Le département informatique de Westminster est obligé de publier ces données régulièrement, conformément aux lois britanniques sur la liberté d'information. Mais la publication de ce dernier rapport fait suite à une requête de Express.co.uk, après que le site sexymp.co.uk - qui permet aux utilisateurs d'évaluer l'apparence des députés - ait été consulté par les parlementaires 52 786 fois en 2014 alors même que l'accès à ce site depuis l'enceinte du parlement britannique est interdit.

Réagissant à ces révélations, un porte-parole de la Chambre des communes a estimé que les règles en vigueur actuellement établissant «des limites précises» pour «décourager l'utilisation inappropriée de ses serveurs» étaient suffisantes.

Suite à la publication d'une statistique similaire l'année dernière, le service de presse de la Chambre des communes avait affirmé que ces chiffres «ne donnent pas une représentation précise du nombre d'accès intentionnels par les utilisateurs du réseau».

La conduite des parlementaires britanniques est passée au crible après l'explosion, en juillet, d'un scandale autour de Lord Sewel, le président du Comité des normes, dont une vidéo le montrant en train de prendre de la cocaïne avec des prostituées a été récemment diffuées sur le web.

Il y a quelques semaines, un autre politicien avait fait face à des poursuites judiciaires pour avoir abusé sexuellement d'un enfant. A 87 ans, Lord Janner, un homme politique gallois, risque fort de passer le reste de ses jours en prison.