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L'ancien président François Hollande, qui prit la fuite lors de l'assaut des démocrates sur l'Elysée
Une fracture dans le continuum spatio-temporel nous a permis de recevoir ce message d'une réalité alternative. Ou comment la France a remplacé l'Ukraine, et comment la révolution démarrée à Paris sur la place de la Concorde a permis d'établir la démocratie en France...

Suite aux manifestations Concorde à Paris - sur la place du même nom - et à l'assaut armé donné au Parlement et à l'Elysée, le gouvernement provisoire issu de Concorde a déclaré la fin de la dictature de François Hollande et le succès de la révolution démocratique.

Face à l'opération-éclair des "Specii" les troupes spéciales italiennes sur l'assemblée régionale de Corse et le référendum ayant décidé l'unification de l'Ile de Beauté avec l'Italie, Paris n'a pu que protester. Même si de nombreux Etats ont décidé de sanctions économiques contre Rome, Matteo Renzi a maintenu que l'Italie n'a fait que protéger la Corse contre les extrémistes parisiens, le gouvernement provisoire ayant inclus de nombreux ministres issus du Bloc Identitaire d'extrême-droite.

Le référendum par lequel les autorités régionales auto-constituées de PACA et Rhône-Alpes - illégales selon Paris qui avait décidé le remplacement des autorités existantes juste après l'avènement de la démocratie - ont décidé un statut d' "autonomie" pour cette région a été le signal d'une opération militaire de grande envergure du gouvernement Concorde, d'abord de manière inefficace, des unités de l'armée française se dissolvant dans la nature apparemment peu convaincues à l'idée de faire la guerre à d'autres Français, puis avec plus de conviction notamment grâce à l'intervention de la Garde Nationale créée par le nouveau régime.

Les terroristes, qui contestent la légitimité du gouvernement parisien et du nouveau président Bernard Arnaud - milliardaire et l'un des hommes les plus riches du pays - ont pu dans l'ensemble résister à la pression militaire de Paris, qui a toutefois conservé le contrôle de Lyon et de Marseille. Cette résistance n'a été possible que grâce à une aide militaire italienne niée par Rome mais évidente pour la plupart des observateurs. Selon le gouvernement italien, les prétendus soldats à l'accent italien repérés à Grenoble et Cannes ne sont que des locaux à l'accent du Sud, et les armements puissants à disposition des terroristes ont été trouvés dans les dépôts locaux de l'armée.

Après diverses offensives et contre-offensives, la destruction presque totale de l'aéroport de Grenoble, la mort d'un nombre indéterminé de milliers de civils et la fuite devant les forces parisiennes d'un million d'entre eux qui trouvèrent refuge en Italie, le front s'est stabilisé sans que le cessez-le-feu signé entre-temps ne soit réellement respecté. Paris dénonce une pression terroriste en direction de Marseille, tandis que les séparatistes de Neoroma dénoncent les tirs répétés des armes lourdes parisiennes en violation des accords ainsi que leur utilisation de boucliers humains.

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L'aéroport de Grenoble, siège de combats acharnés contre les terroristes du Sud-Est
Le désastre de l'économie française, déjà mal en point sous l'ancien régime hollandais, a été nettement aggravé par le désordre général ainsi que la perte de contrôle sur deux régions productives. Le nouveau gouvernement applique le dur programme de réformes du FMI afin de conserver son soutien financier, et les espoirs de vie meilleure nourris par l'avènement du nouveau régime ont fait place à la réalité d'une dépression économique. Un mouvement de sympathie en faveur de la cause française porte cependant de nombreuses personnalités à aider Paris. C'est ainsi que l'ancien dirigeant d'une petite nation - certes quelque peu contesté dans son pays où il est recherché pour corruption - est devenu gouverneur de l'Aquitaine. Mouammar Kadhafi apporte son expérience et ses convictions anti-italiennes à cette région fort éprouvée lorsqu'une quarantaine de contestataires locaux avaient été brûlés vifs à Bayonne par des militants du Bloc Identitaire arrivés de Paris.

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Le nouveau gouverneur de l'Aquitaine, solidaire avec le nouveau régime démocratique de Paris
Le nouveau régime a du mettre de l'eau dans son vin quant à ses prétentions de faire du néo-gaulois la langue du pays, et au rejet par ses radicaux de toute langue latine comme expression de l'impérialisme grand-italien. En effet, cette langue reconstituée n'est maîtrisée somme toute que par une minorité de la population, les dirigeants eux-mêmes s'exprimant plus facilement en français.

Dénoncé comme tiède voire traître pour ses compromissions latines comme pour ses échecs dans la lutte anti-terroriste dans le Sud-Est, Bernard Arnaud et le gouvernement de Paris doivent depuis peu faire face à une contestation armée de certains éléments du Bloc Identitaire - dont l'aide fut pourtant indispensable pour l'assaut sur l'Élysée et le Parlement nécessaire à la révolution démocratique. Bien armés avec du matériel neuf de provenances étrangères diverses, les partisans du Bloc semblent avoir établi leur contrôle sur la région du Nord, d'où ils peuvent contrôler les trafics en direction de la Belgique et du Luxembourg voisins.

Rome quant à elle semble maintenir une position d'attente et croire que le temps travaille pour elle. Selon le pouvoir italien, excepté la Corse c'est le destin de toutes les régions françaises de demeurer sous l'obédience de Paris, cependant avec des droits locaux renforcés notamment concernant l'usage du français. L'idéologie de Rome prétend qu'il ne serait pas grave que le français soit une langue latine.

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Soldats italiens devant le Quirinal - la fierté nationale dissimule mal les tentations impérialistes
Certains Italiens, partisans de la proximité entre tous les peuples latins, ne laissent cependant pas d'inquiéter, car leur idéologie peut n'être que le masque du projet dominateur d'un nouvel Empire Romain, dénoncé sans relâche notamment par les Etats-Unis qui ne laissent pas de dépêcher leurs meilleurs diplomates pour aider tous ceux qui luttent contre l'Italie, telle Victoria Nuland fameuse pour avoir déclaré que ce n'était certes pas l'Allemagne qui déciderait qui parviendrait au gouvernement à Paris après l'avènement de la démocratie, mais bien l'Amérique - « Fuck Germany » comme elle l'avait dit vigoureusement dans une conversation interceptée par les services de renseignements italiens.

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Victoria Nuland - Les Etats-Unis viennent au secours de Paris
Un certain nombre de dirigeants américains proposent quant à eux de livrer de grandes quantités d'armes à Paris, car les choses s'arrangeront selon eux si l'on tue « un grand nombre d'Italiens » voire dans l'idéal si le dictateur italien Matteo Renzi est enfin remplacé par un responsable démocratique semblable par exemple à l'excellent Bernard Arnaud.

Un cauchemar que cette réalité alternative ? Oui... en ce qui concerne la France.

Quant à l'Ukraine, c'est sa réalité depuis bientôt un an et demi !