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Le journaliste US Robert Parry a accusé le New York Times de propagande antirusse

Si le quotidien The New York Times passe souvent en revue les évènements en Ukraine, on ne peut pas dire qu'il puisse se vanter d'être impartial et objectif.

Sur la crise ukrainienne, le New York Times ne voit les choses que sous un seul angle. Tout ce qui se passe dans le pays depuis février 2014 se réduit à des affrontements entre les "idéalistes ukrainiens pro-démocratiquement engagés" et les Russes ethniques qui ont été induits en erreur par la propagande russe et sont devenus des "robots prêts à tuer", estime Robert Parry.

Des récents articles du quotidien américain portant sur les féroces manifestations contre l'autonomie des régions de l'est de l'Ukraine, revêtent un caractère propagandiste nettement marqué.

Le New York Times sait passer les faits importants sous silence, en brossant Vladimir Poutine comme un "vrai malfaiteur". Ainsi, lorsqu'il a évoqué les heurts survenus devant la Rada suprême à Kiev le 31 août, le quotidien a accusé le président russe de tous les maux.

Le quotidien US rejette toutes les preuves selon lesquelles les Etats-Unis ont soutenu le coup d'Etat ukrainien en février 2014.

En outre, l'édition laisse de côté le rôle que des nationalistes ukrainiens ont joué dans le renversement de Viktor Ianoukovitch, président légitimement élu. Les attaques contre les Russes ethniques vivant en Ukraine ne sont pas non plus dignes de l'attention du quotidien.

"Le journal The New York Times a un seul point de vue sur cette crise: la faute revient toujours à Vladimir Poutine", résume Robert Parry.