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© iTELE (capture d'écran)
Le président français, qui s'exprimait à New York devant l'Assemblée générale de l'ONU, a répondu à la proposition du président russe de former une "large coalition" pour combattre les djihadistes en Syrie. Il a aussi annoncé augmentation des financements de la France pour le climat.

"On ne peut pas faire travailler ensemble les victimes et le bourreau. Dans son intervention devant l'Assemblée générale des Nations unies ce lundi, François Hollande a exclu que Bachar al-Assad puisse rester au pouvoir dans le cadre d'un règlement de la question syrienne.


Commentaire : L'arrogance des Occidentaux, qui se permettent de donner des leçons de morale et de décider qui ou non doit rester au pouvoir, est sans borne. Imaginez le tollé que cela provoquerait en Occident si Assad ou Poutine se permettaient de dire la même chose sur un dirigeant occidental. Par exemple : « Poutine a exclu qu'Obama puisse rester au pouvoir car les guerres impérialistes menées par les États-Unis et ses vassaux, notamment au Moyen-Orient et en Afrique, font chaque jour des milliers de morts, et menacent la paix mondiale : il faut qu'il parte ! ». Imaginez que Poutine ou Assad disent, comment Fabius, quel tel ou tel président ne mériterait pas d'être sur Terre.


Répondant à Vladimir Poutine, qui propose une "large coalition" contre les djihadistes qui passe par un soutien au régime du président syrien, le chef de l'Etat français a estimé que "Bachar al-Assad est une partie du problème, pas de la solution".


Commentaire : Voyons... Bachar al-Assad est un président élu démocratiquement par la grande majorité de son peuple (une majorité beaucoup plus visible que celle qui a voté pour Hollande, soit dit en passant). Il semble être le bouc-émissaire des pouvoirs occidentaux, qui n'aiment pas lorsqu'il s'exprime ouvertement et assène plusieurs vérités gênantes. Est-ce celle-là la "partie du problème" auquel fait référence le président français ?

Entre autres, Assad a toujours essayé de dévoiler qui était derrière le terrorisme au Moyen-Orient : Est-ce celle là la "partie du problème" ?

Ou bien cette "partie du problème" a-t-elle plus à voir avec un mauvais futur, en termes lucratifs, pour votre pays si votre noble intervention en Syrie venait à s'arrêter, Monsieur Hollande ? Ah, de ce point de vue là, Assad pourrait effectivement être "une partie du problème"...


En Syrie, "aucune solution sans processus politique"

Le président de la République estime qu'un "gouvernement de transition" doit être mis en place. Il intègrerait des "membres du gouvernement actuel et de l'opposition". "On me parle d'une coalition. Elle est possible, est est souhaitable, elle est nécessaire, a développé François Hollande en référence implicite à Vladimir Poutine. Mais elle doit avoir une base claire." Comprendre: le départ de Bachar al-Assad comme condition.

Le président de la République a reconnu qu'il n'y aurait "aucune solution sans processus politique". Mais "ce n'est pas parce qu'il y a un groupe terroriste qu'il y aurait une forme de pardon et d'amnistie pour le régime qui a créé cette situation". François Hollande a toutefois qualifié l'organisation de l'Etat islamique de "pire du mal". Concernant les migrants, il a annoncé 100 millions d'euros d'aide de la France au Programme alimentaire mondial (PAM) à destination des pays voisins de la Syrie où sont massés la majorité des réfugiés.


Commentaire : François Hollande semble avoir un sens de l'humour un peu particulier, parfois. Pourquoi parler de "régime" (dictatorial) lorsqu'il fait référence à Bashar al-Assad ? C'est l'hôpital qui se fout de la charité ? Regardez ce qu'Assad a dit concernant les "régimes" qui ont créé cette situation : 7 points clés de l'interview de Bachar el-Assad


Si la COP21 est un échec, il sera "trop tard" pour l'humanité

Autre grand sujet de l'intervention de François Hollande, la COP21 qui se tiendra en décembre à Paris. "Rien n'est gagné, rien. Mais tout est possible", a dramatisé le chef de l'Etat qui a mis en garde ses homologues contre un échec. "Si ce n'est pas à Paris [qu'un accord sur le climat est trouvé], ça ne sera pas plus tard mais trop tard" pour la survie de l'humanité.

Le président de la République a détaillé les trois "conditions" pour que la COP21 réussisse: qu'un accord soit "universel, contraignant et différencié" selon les capacités de chaque pays ; que son action puisse "s'inscrire dans la durée" ; que les pays développés portent "des engagements financiers" afin de rassembler 100 milliards d'euros en 2020. Pour "montrer l'exemple", les financements de la France pour le climat seront portés à 5 milliards par an, contre 3 milliards actuellement, d'ici 2020.


Commentaire : François Hollande semble non seulement être à côté de la plaque question politique étrangère, mais aussi au niveau scientifique et économique. 5 milliards d'euros par an pour une fraude pseudo-scientifique (le réchauffement global anthropocentrique) alors qu'il n'y a pas de chômage en France ? Voir pour ça depuis l'élection de Hollande, le chômage a augmenté de 21% La survie de l'humanité n'est pas menacée directement par la nature, mais par les agissements des élites psychopathiques que défend Monsieur H. dans ses paroles et ses actes. Un accord universel et contraignant définit de facto une gouvernance mondiale autoritaire, soit un fascisme mondial.


Vers une "réforme" de l'ONU

François Hollande a achevé son intervention par des questions institutionnelles. "Nous n'échapperons pas à une réforme des Nations unies." Le président français s'est dit favorable à un "élargissement du conseil de sécurité", sans préciser quelles nations auraient vocation à rejoindre ce club sélect de cinq nations aujourd'hui. Le chef de l'Etat s'est également dit favorable à ce que les membres permanents ne puissent plus exercer leur droit de veto "en cas d'atrocités de masse". Une référence claire aux vétos russe et chinois en Syrie.


Commentaire : Les États-Unis ont exercé leur droit de veto à quatorze reprises à l'ONU. Cela veut-il dire que monsieur Hollande préfère que certains pays l'exercent, et d'autres non ? Et que se passe-t-il si l'un des membres permanents est directement ou indirectement responsable desdits cas d'atrocités de masse, et que d'autres, comme la Russie et la Chine, votent pour une solution plus diplomatique ? Ah, voici une autre "partie du problème", hein ? À ce rythme et avec ce genre de propositions venant de l'Occident, propositions contraires à la Paix et à la Charte de l'ONU, lors de la prochaine assemblée générale, on devrait plutôt parler de l'Organisation des Nations DésUnies !