avion USA
© Reuters / Jim Young
Les fausses alertes se multiplient ces derniers jours dans les vols aériens et les autorités ne prennent aucune d'entre elles à la légère, alors qu'un climat de suspicion s'est installé à la suite des attentats sanglants qui ont frappé Paris.


Commentaire : Et qui sort bénéficiaire de cette vague de panique ? Les citoyens lambda ? Bien évidemment que non.


Dans la nuit de jeudi à vendredi 20 novembre, un avion Airbus de la compagnie low-cost Spirit Airlines, avec 92 passagers à bord, a dû effectuer un atterrissage d'urgence en Floride alors que l'un d'eux aurait apparemment menacé de faire sauter une bombe. Après inspection de l'avion, « aucune menace apparente » n'aurait été détectée et aucun explosif trouvé à l'intérieur, selon la chaîne locale américaine CBS12.


Ce type d'incident se répand comme une traînée de poudre ces derniers jours, dans un climat de tension suite aux attaques terroristes qui ont frappé la France le 13 novembre. Plus tôt dans la semaine, la même compagnie avait déjà fait descendre quatre personnes d'un vol afin de les soumettre à un interrogatoire. La seule « activité suspecte » dont ceux-ci s'étaient rendus coupables avait en fait été de regarder un bulletin d'information sur un smartphone, comme l'avait alors expliqué la police du Maryland. Les suspects avaient ensuite été décrits par plusieurs passagers comme étant d'origine moyen-orientale.


Commentaire : Bien sûr ! Grâce à la guerre contre le terrorisme, « made in USA », et aux actes terroristes d'une poignée de leurs mercenaires fous, des passagers d'origine moyen-orientale sont victimes de préjugés comme jamais.


Ce mardi 17 novembre, deux avions d'Air France qui partaient des Etats-Unis vers Paris ont été déviés suite à des alertes à la bombe, qui se sont ensuite révélées fausses. Jeudi 19 novembre, c'est un avion polonais qui se rendait en Egypte qui a dû se poser en urgence après qu'un homme avait indiqué la présence d'explosifs à bord. Il n'en était rien et il s'est ensuite avéré que l'homme était en état d'alcoolémie.

Le PDG d'Air France KLM, Alexandre de Juniac, a indiqué jeudi 19 novembre que sa compagnie enregistrait pour le moment davantage d'annulations que de nouvelles réservations, mettant en cause le climat de peur suite aux attaques de Paris.