saint-denis
© KENZO TRIBOUILLARD / AFPLes hommes de la police ont donné l'assaut contre des terroristes présumés à Saint-Denis
Les équipes du RAID ont subi des échanges de tirs nourris pendant plus d'une heure lors de l'assaut de l'appartement occupé par un commando terroriste, mercredi 18 novembre.


La police scientifique a terminé ses examens et recherches dans l'appartement de Saint-Denis qui hébergeait la cellule terroriste menée par Abdelhamid Abaaoud, suspecté d'être le commendataire des attentats du 13 novembre. Après l'assaut des hommes du RAID mercredi 18 novembre, les experts de la police technique et scientifique ont ramassé, tamisé et passé au détecteur de métaux tous les gravats mais aucune arme de guerre n'a été retrouvée pour le moment.

Dans ces décombres, ni Kalashnikov, ni munition de Kalashnikov, alors que des traces de tir ont été relevées sur place, rapporte le ministère de l'Intérieur. Une seule arme a été retrouvée : un pistolet de calibre 9 mm, ainsi qu'une dizaine de cartouches. Les équipes de la police scientifique ont aussi retrouvé des lambeaux du gilet explosif, rempli de boulons qui ont criblé Abdelhamid Abaaoud. Le kamikaze qui portait ce gilet n'est toujours pas identifié.

Alors question : pourquoi aucun fusil d'assaut n'a-t-il été retrouvé sur place? A-t-il été détruit par les explosions? Le patron du RAID a pourtant affirmé que ses hommes avaient fait l'objet d'une fusillade nourrie et de tirs de grenades. A lui seul, le RAID a utilisé quelque 5.000 munitions.